Chapitre 16

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                   Les promesses sont les
les mensonges les plus utilisés par les personnes qui se trouvent à nos côtés. Mais pourquoi promettre quelque chose qu'on ne pourra pas tenir ? Pourquoi le dire mais ne pas en tenir compte ?

- Laisse-moi partir !

La douleur physique comme morale nous attaque de l'intérieur. Elle vous dévore jusqu'à ce que vous n'ayez plus que le choix de céder à vos vices. Elle ne part jamais, un petit moment d'inadvertance et elle revit. Elle recouvre notre corps de cicatrices visibles et d'autres qu'on ne peut pas voir, mais qui sont là malgré tout.

- Non. C'est beaucoup trop dangereux !

L'affection est un sentiment tellement beau jusqu'au moment où il te plante un couteau dans le dos. Tu y crois jusqu'au bout, tu te trouves des excuses à chaque erreur commise. Mais au final ceux qui nous trahissent ne sont pas les gens qu'on méprise mais bien ceux que l'on affectionne.

- Dangereux ?! La vie elle-même est dangereuse partout ! Dis-moi la vraie raison ?! Hein dis-moi !

La rage commence comme une boule au ventre pour remonter peu à peu jusqu'à votre cerveau et exploser tel une bombe. Elle tue des gens sur son chemin, brisant leur mental. Elle détruit tout ce qui se trouve sur son champ de vision sans prendre la peine de connaître les vrais coupables.

- De quoi parles-tu Lena ?

L'incompréhension plane au-dessus de nous comme un brouillard opaque. Tu te retrouves perdu au milieu d'une foule qui a un but, qui comprend la vie. Puis y'a toi, assis au milieu de tous, qui se demande si tu vivras pour voir le lendemain. Pas de but précis, t'es juste là, assis à les fixer marcher sans comprendre pourquoi t'existes.

- Lena ? LENA ?! Réponds-moi bon sang !

Le silence, il peut être calme et apaisant ou pesant. Il peut faire tellement de bien comme il peut vous marteler le cœur à coup de pioche. Le silence, il représente tellement de choses à la fois mais également rien du tout. Un trou noir qui est pourtant rempli de milliers de particules.

- Sam... Je veux juste rentrer chez moi et...

La tristesse, on l'a veut pas chez nous. On aime bien la voir chez nos ennemis mais pas sur nous. Elle nous fait ressembler à des cadavres qui essayent quand même de vivre alors qu'au final on se fait tous niquer par la mort. La tristesse c'est comme un virus, tu veux t'en débarrasser, tu veux être heureux mais cette bactérie là, elle part pas. Elle s'agrippe à toi, puis une fois là, elle part plus jamais.

- Lena...

La vie, c'est la pire de tous. Tu peux pas la contrôler, tu peux juste voir des gens partir et arriver. Tu vois juste le temps passer. Puis tu te forces à travailler, à lui trouver un sens pour finir par crever comme tout le monde sans avoir rien compris. Alors de toute façon peu importe le choix que tu fais, la faucheuse, elle viendra quand même te chercher. Elle aime tout le monde elle, tout le monde est pareil dans ses yeux. Elle te trahira jamais, la mort. Pourtant c'est la faucheuse que tout le monde déteste même si c'est la seul qui restera à tes côtés à t'attendre jour après jour.

- LENA !

Lena ne se retourna pas quand Sam cria son nom. Elle courrait sur le bois, puis sur les cailloux pour finir par toucher la terre. Le soleil pointait tout juste le bout de son nez et lui permettait de voir où elle allait.

- Avery !

Elle criait son nom encore et encore sans jamais s'arrêter de courir. Son corps était fatigué, il avait était malmené depuis son arrivée.

- Avery !

Lena était essoufflée et les racines d'arbres sortant de terre ne l'aider en rien. Une branche finit par se coincer à l'arrière de son genou et la fit basculer en avant. Sa tête atterrit en premier dans la boue.

- Lena, tu n'aurais pas dû t'enfuir... Maintenant je vais devoir te punir.

Elle avait échoué à s'enfuir, elle avait échoué à retrouver sa liberté. Lena ferma les yeux en sentant Sam attacher ses mains et ses jambes dans son dos. Il l'agrippa en suite d'une poigne tellement ferme qu'elle lui laisserait des bleus sur les bras. Cet homme qu'elle pensait si bon et qu'elle avait fini par mépriser.

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