20.

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I think I'd die for you..

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Il est devant moi, de dos. Il l'enchaîne de coups dans le ventre et elle hurle à la mort. Elle pleure mais elle lui crie de continuer, elle gueule qu'elle cherche à mourir. Quand je l'ai entendu dire ça mon coeur à faillit me lâcher.. Elle est malheureuse. Elle perd jamais ses couilles celle-là, elle a vraiment trop la bouche. J'attrape sa pourriture de frère pour le retourner et j'lui envoie mon poing dans la gueule. Il fait craquer sa mâchoire et crache son sang au sol avant de rigoler nerveusement et de me demander :

- *rires nerveux* De quoi tu te mêle monsieur muscles ?
- Tu t'sent fort face à une femme ? T'as les pecs qui gonflent là ? je lui demande en serrant les poings.
- De. Quoi. Tu. Te. Mêle ? il articule en s'avançant vers moi, C'est ta soeur ? Ta cousine ? Ta meuf ? Ta pute ? Tu t'crois malin parce qu'avec ta ptite bande tu fais mouiller tout le quartier ? J'en fais c'que j'veux d'elle, si j'veux la faire tourner devant toi j'le fais t'entends ça ? il dit en m'envoyant un coup dans l'arcade.
- Arrête de dire de la merde, je lâche en lui envoyant un autre coup qu'il esquive, Tu vas rien faire du tout Idriss, et tu sais pourquoi ? je dis en lui donnant un dernier coup. Parce que Krimo il t'enterre vivant s'il est au courant que tu sors avec sa soeur, et tu l'sais ça hein ?
- Enfoiré tu sais rien du tout, donc tu peux répéter quoi ? Hein ? Franchement ? il lâche avec un sourire haineux.
- *rires nerveux* Hannane c'est ça ? La plus petite de ses soeurs, la protégée en plus. J'entends déjà tes os se briser sous les coups de son frère. Tout ça juste parce que tu frappes ta soeur ? T'es sûr de vouloir risquer ta vie ?
- ...
- Barre toi d'là Idriss. Ça sert à rien d'aboyer sur elle pour miauler aux pieds d'autres meufs. Elle c'est ta sœur. Ta chair.

Il a pris sa haine et sa rage et il s'est tiré de là. Je fais craquer mes doigts en essayant de reprendre une respiration correcte, mon instinct bestial a faillit prendre le dessus. Je regarde autour de moi mais j'la vois pas.. Elle. Celle pour qui je donnerai Monts et Merveilles. La porte de sa chambre est grande ouverte et elle est pas dedans, je toque alors à la salle de bain..

Sans réponse.

- Am.. Ouvre la porte.
-...
- Steuplé.
- ...
- Am je sais que t'es là.
- Va voir ta putain de blondasse.
- Ouvre-moi cette porte à la con bordel ! je dis en m'énervant.
- C'est déjà ouvert mais rentre pas de suite.
- Pourquoi ?

Comme elle m'a pas répondu évidemment je suis rentré.. Et effectivement j'aurais pas du.

- Mais qu'est ce que tu fous ?! elle crie en se mettant de dos.
- Mais je savais pas que t'avais enlevé ton haut moi, je réponds en me retournant. Pourquoi t'as pas mis le verrou ?!
- Dis moi où tu vois un verrou ici ?!
- Oh tu vas pas commencer à râler j'ai déjà vu des gos en maillot de bain, toi y compris, c'est exactement pareil.
- Ma lingerie c'est pas mes maillots de bains, sors, elle me dit d'une petite voix.
- Mais tu fais quoi là déjà en soutard ?!
- Je mets de la crème sur mes futurs hématomes, putain sors de là j'arrive !
- C'est quoi cette cicatrice ?
- SORS DE LÀ PUTAIN AHMED !!

Elle a tellement hurlé en si peu de temps qu'elle en a la voix brisée. Je sors en prenant soin de fermer la porte de sa salle de bain et je pars me poser dans son salon. C'est quoi cette putain de cicatrice ? Ça fait une énorme trace dans son dos, depuis la base du soutient gorge jusque ses côtes. Je ferme les yeux et me masse doucement les tempes.. J'veux plus jamais l'entendre dire qu'elle veut mourir. Ça me fracasse de l'intérieur. Mon instinct d'animal féroce et violent refait surface quand je la revois pleurer et hurler comme une dingue. Ça m'énerve tellement que mon coeur en palpite à une vitesse encore jamais connue. J'ai envie de cogner tout c'que j'trouve, j'ai la rage. J'ai la haine. Cet amour pour la violence que j'avais enfoui au plus profond de moi refait surface et j'ai du mal à lui dire de s'faire la malle. Ce besoin de violence qui faisait de moi un homme impulsif peut me contrôler à tout bout de champs si je canalise pas mes émotions.

- À quoi tu penses ? elle me demande en posant sa main dans mon dos.
- Rien d'important. Tu vas mieux ? je demande.
- Il faut.. Qu'on parle.
- *soupire* À toi l'honneur.
- Est-ce.. elle se mord la lèvre puis souffle, Tu m'as remplacée par la blonde ? elle demande sérieusement.

Je détaille les moindres recoin de son visage, surtout ses yeux avant de lui répondre.

- Non, c'est juste mon agent comptable.
- Pourquoi vous aviez l'air complice alors ?
- Tu serais pas jalouse par hasard ?
- Si. À tel point que j'ai envie de lui rouler dessus avec ma caisse. De la brûler vive ou de la découper et de la donner aux chiens. De la crever.
- Pourtant c'est toi qui est partie, je lâche un peu sèchement.
- Excuse moi. Je.. J'étais un peu perdue.
- Qu'est ce qu'il s'est passé avec ton frère ?
- Idriss ça suffira, merci.
- Am..
- J'ai pas envie d'en parler.. S'il te plaît..

Je lui embrasse le front le plus doucement possible avant qu'elle pose sa tête sur mes jambes. Elle m'avait manquée. C'est terrible hein, mais j'connais pas la force de mes sentiments pour cette meuf. Je sais que j'ferais n'importe quoi pour elle, mais j'sais pas la limite de ce n'importe quoi. Ça, ça m'fait peur. C'est ptetre pas une si bonne chose d'être autant à fond. En tout cas, personne peut douter, j'suis carrément amoureux d'elle. Elle me plaît putain, elle me rend vraiment dingue. Un corps bien gaullé qui pourrait rendre la vue à un aveugle, elle a une paire de seins et d'fesses qui ferait donner la barre à un gay.. Quand mes yeux regardent son corps trop longtemps mon esprit se dévergonde. Et franchement j'vous avoue que y'a de quoi. Hâte qu'elle soit ma femme.

*souffle* Ahmed calme toi mon gars tu t'excite comme un puceau sur des magasines.

Je sais pas si elle s'en rend compte, mais putain de merde, devant elle j'lutte pour rester calme. Si j'me laisse aller j'crois que j'perds tout mes moyens. Comme un putain de gosse. C'est ouf mais j'ai vraiment l'impression d'me transformer en gonzesse. Ma virilité s'est totalement barrée, j'sais même plus quoi faire de moi. J'suis bon à jeter. Aimer à fond, genre à cent pour cent, c'est carrément mauvais délire.

Ouais, genre grave mauvais délire même. Vous pouvez enterrer ma fierté mesdames..

Double A.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant