The Boss

Chapitre Vingt-quatre

Point de vue June

- Salut... Me salue Austin, hésitant.

- Je suis malade, c'est rien. Salut, entre.

- Alors qu'est-ce qu'il se passe pour que tu m'invites chez toi ?

Je referme la porte et le laisse pénétrer dans mon salon, pour s'installer sur mon fauteuil.

- Je suis partie rapidement de la boîte de nuit hier et je me suis aperçu que ça faisait longtemps qu'on avait pas parlé comme ça.

- Euh June ? On a jamais parlé comme ça...

- Oui enfin bref comment tu vas ?

- Ça va plutôt bien et toi ?

- Bien, un peu fatiguée mais ça va. Ça s'est bien passé hier soir après que je sois partie ?

- Ben oui normal quoi. On est tous rentré une petite demi-heure après toi.

- Rien d'autre ? Je tente de lui sortir les vers du nez.

- Euh non-

- Je sais que tu as embrassé Abi !

- Quoi ? Comment ? S'exclame mon ami.

- C'est elle qui me l'a dit quand on parlait par messages et-

- Et qu'est-ce qu'elle t'a dit exactement ?

- Que tu l'avais embrassé et que tu t'es enfuis très vite.

Il s'allonge sur le canapé et passe sa main sur son visage. Le voir allongé me donne envie de dormir. D'ailleurs je sens que la maladie prend le dessus. Je vais finir par m'écrouler sous la fatigue.

- Putain. J'ai fait une énorme connerie June.

- Embrasser Abigail n'est pas une connerie Austin.

- Je parlais de m'être enfuis June.

- Pourquoi tu as fait ça ?

- Je sais pas. Quand son regard a croisé le mien quand on dansait, j'ai pas résisté.

Il a un petit sourire qui prend place sur son visage mais qui est vite chassé.

- Mais il a fallu que je fasse le con et que je parte en la laissant sans rien dire.

Il remonte son visage pour pouvoir me regarder dans les yeux.

- Sur le coup, j'ai pensé qu'elle allait regretter alors je suis parti mais maintenant c'est moi qui regrette de ne rien avoir fait.

Cette fois-ci c'est sur mon visage qu'un sourire vient s'inscrire.

- Tu aimes bien Abigail ?

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Point de vue Liam

Après un week-end particulièrement long, j'arrive aux bureaux avec un peu d'avance. Je prends mon café dans la salle de repos et pars m'installer dans mon bureau. Je profite de ces quelques minutes pour admirer la vue sur la ville. Quelques minutes j'entends des rires et une porte s'ouvrir.

June est là.

Ce qui me rassure c'est que malgré le fait que nous soyons un peu distant en ce moment, elle soit obligée de me parler pour son travail. Elle doit d'ailleurs m'apporter un dossier pour ma réunion qui a lieu dans un peu plus d'une heure selon l'horloge de mon ordinateur.