Ce soir-là, il avait posé son regard sur elle, sur cette jeune et innocente portugaise qui allait finir par faire battre son coeur à nouveau.
Et en la regardant, il a eu l'envie d'aimer à nouveau parce que même s'il avait souffert par amour, il vou...
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Deux jours plus tard Madrid, Espagne Antoine Griezmann
Este n'est pas là, elle est partie voir l'université et elle va suivre des cours de préparation pour voir comment c'est. Elle devrait rentrer dans quelques heures et je suis seul chez moi. Mia est avec sa mère et toute ma famille est en France. Théo galère avec Bella et n'ose pas lui avouer ses sentiments mais il devrait parce que sinon il va la perdre. Quelqu'un sonne à la porte et je vais ouvrir.
- « Bonjour monsieur. » Dis-je en espagnol.
- « Bonjour monsieur Griezmann. » Dit l'homme. « Je suis l'officier Santiago Sanchez. »
Il me montre son badge et je le regarde en fronçant les sourcils. Que vient faire un officier chez moi ? Je n'ai rien fait de mal.
- « Je suis à la recherche d'Estrela Miguel. » Dit-il.
Je ne comprends vraiment plus rien. Pourquoi cet homme vient-il à la recherche d'Este ? On a complété tous les papiers qu'il fallait pour qu'elle puisse vivre ici en toute légalité et tout est en ordre.
- « Et pourrais-je connaître la raison ? » Lui demandais-je.
Il semble moins sûr de lui d'un coup.
- « Je suis un ami. »
- « Elle ne m'a jamais dit qu'elle connaissait quelqu'un... »
Je ne termine pas ma phrase parce que je viens de comprendre. Merde ! Ne me dites pas que l'officier qui est devant moi est son connard d'ex !
- « Santiago... » Dis-je.
Il me regarde un peu confus. Comment ce connard peut-il encore débarquer ici et demander à voir Este ?
- « Oui, c'est bien mon prénom. »
Ce gars commence sérieusement à m'énerver.
- « Je sais que vous êtes l'enculé qui l'a trompé. » Dis-je en français. « Pas besoin de faire semblant d'être son ami. »
- « Comment... » Je l'interromps.
- « Je suis pas con et puis, je connais toute l'histoire. »
- « Elle doit vachement vous aimer. »
- « Peut-être mais en tout cas, je l'aime suffisamment et je n'ai pas besoin d'avoir une autre copine pour être satisfait. » Lui dis-je.
Je vous jure que j'ai toujours pas compris son histoire de « j'aime deux femmes » ! T'aime une seule femme, pas deux !
