75. « saint valentin »

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Quatre jours plus tard
Madrid, Espagne
Estrela Miguel

J'ouvre à peine les yeux et je vois Anto debout devant moi. Je fronce les sourcils en le regardant. Qu'est-ce qu'il fait debout devant moi ? Je baisse un peu les yeux et je vois des roses posées sur les lit.

- « Joyeuse Saint Valentin, princesse. » Dit-il en me souriant.

J'avais complètement oublié que nous sommes le 14 février mais j'ai également une surprise pour Anto et je sais parfaitement qu'il va aimer ce que j'ai à lui offrir. J'ai bien harcelé Théo pour être sûre et il m'a assuré un million de fois que mon idée était génialissime.

Je souris à mon fiancé et au père de mon bébé et je lui prends sa main pour la poser sur mon ventre. Il n'y a pas que moi qui semble heureuse de cette petite surprise. Notre petit garçon semble tout aussi heureux. Il sourit en sentant le coup de notre petit prince.

- « Merci mon coeur. » Lui dis-je.

Je pose mes lèvres sur les siennes et je l'embrasse. Il est tellement adorable et je trouve que depuis ma grossesse, il l'est encore plus. Il est vraiment trop parfait et parfois, j'ai l'impression qu'il s'investit plus que moi dans cette relation.

- « Je ferais tout pour te voir heureuse. » Me dit-il en souriant.

Je m'assis sur le lit et prends les roses. Je les sens et je regarde mon prince charmant en souriant. Je n'aurais pas pu rêver avoir mieux comme amoureux et sincèrement, il me rend très très heureuse. Je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie et cette grossesse se passe vraiment à merveille, à part quand Chloé ramène ses fesses de clocharde.

- « Elles sont vraiment très belles. » Lui dis-je.

- « Bon, malheureusement, nous allons devoir aller travailler et puis, nous nous retrouverons ce soir pour une magnifique soirée en amoureux. » Dit-il en souriant.

- « Mais nous payerons à deux. » Lui dis-je.

Je veux pas qu'il dépense tout seul son argent. Je veux également contribuer financièrement à cette journée.

- « Oui, ne t'inquiète pas. »

Le connaissant, il va me faire quelque chose à la dernière minute et il payera tout entièrement et je vais encore m'énerver. Il sait très bien que j'aime pas quand il paye tout et surtout, quand c'est cher. Ce n'est pas juste qu'il doive payer les choses quand nous sommes deux à profiter de ce qu'il paie. Je ne comprends pas comment une femme peut profiter de quelqu'un pour son argent, ça me dépasse. Moi, je peux pas vivre comme ça. Je me sens déjà mal quand il paie pratiquement tout et qu'il refuse que je l'aide.

- « Je suis sérieuse. » Lui dis-je.

- « Je sais et je paierai avec la carte de notre compte commun. » Dit-il.

Depuis que je travaille et que je gagne un salaire, j'ai exigé que nous ouvrons un compte commun où nous y mettons une partie de notre salaire. Nous avons fixé le montant à 250€ chacun par mois et nous l'utilisons majoritairement pour quand nous devons payer des grosses sommes. Comme ça, je contribue à tout.

- « C'est une bonne idée. » Dis-je en souriant.

- « Bon, il faut qu'on aille se préparer sinon on va être en retard. »

Nous nous levons et nous allons dans la salle de bain pour qu'on puisse se laver rapidement mais bon, ce n'est jamais rapidement avec lui.

l'envie d'aimer (tome 1)Where stories live. Discover now