6.

7.1K 499 48
                                    

Bilel.

J'ai sonné et c'est Soumia qui est venu ouvrir avec son foulard qui attachait ses cheveux et un djelaba , sûrement qu'elle allait prier.

- Salam aylekoum Soumia.

Soumia - Aylekoum salam, entre. Elle dit en se decalant.

- Tu allais prier je suppose?

Soumia - Oui, elle ferme la porte. Ton frère est dans le salon.

- Merci.

Je retire mes chaussures et pénètre dans le salon, je le vois entrain de parler avec Mawa, qui fesais la tête. Je ne vois pas les deux derniers je suppose qu'ils dorment. Normal il est plus de 21 heures passés.

- Bonsoir tout le monde.

Mawa laisse son papa et vient me sauter dans les bras, Je lui fais pleins de bisou ce qui la fais rire.

- Comment ça se fais que tu dors pas à 22 heures toi ?

Mawa - Tu dors pas aussi.

- Juste, Mais toi il faut beaucoup beaucoup beaucoup de sommeil pour que tu devienne grande comme papa intelligente et belle comme maman.

Saïf - Donc moi je suis pas intelligent?

Mawa - Oups. Elle dit en mettant ses petits mais sur ma bouche.

Je rigole et la repose à terre, elle va faire un bisou à son père et lui dit bonne.

Saïf - Tu n'oublie pas d'adresser quelques mot à Allah avant de dormir.

Mawa - D'accord.

Elle court sûrement dans sa chambre pour aller dormir.

- Ça va ?

Saïf - Ça va mon frère et toi ?

- Je vais bien.

On discute un moment et quelques minutes après Soumia revient les cheveux attachés dans un autre boubou, et un plateau avec du thé et des petits gâteaux. Elle s'assied à côté de son mari et lui fais un bisou sur la tête.

- Moi je veux une femme comme Soumia

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

- Moi je veux une femme comme Soumia. Dis je après avoir mangé un des gâteaux.

Saïf - Elle est prise. Soumia rit.

Soumia - Toi il te faut une femme qui te canalise, une femme avec du caractère.

- Tu n'as pas une cousine qui te ressemble.

Saïf - Non toi tu vas pas épouser une maghrébine, je le sens

Soumia - Moi aussi, elle dit en prenant un petit gâteau. une jolie petite femme noire, avec un gros tempérament.

Saïf - exactement, une femme qui te donne mal au crâne mais que tu aimeras à la folie.

- Vous êtes fou.

On s'est mit à rire puis à discuter longuement, de tout et de rien.

Soumia - Je vous laisse, elle se lève et enfile ses claquettes. A demain Insha'allah.

Saïf et moi - À demain.

Elle fait un bisou sur le front de son mari avant de poser sa main sur mon épaule puis d'aller se coucher.

Saïf - J'ai eu des nouvelles de notre père. Il dit avant de boire son thé. Il veut nous voir apparement.

- Pourquoi ? J'ai déjà un père et c'est toi.

Saïf - Bilel, on ne me l'a fais pas à moi. Je sais que tu as envie de le connaître, que tu veux le voir. Mais tu ne veux pas m'énerver ou me blessé.

Il a raison ... mais je suis pas prêt.

- Je - Je suis pas prêt Saïf je ne lui en veux pas mais je suis pas prêt.

Saïf - Moi non plus.

Je le regarde et sourit en les lèvres pincées, j'ai comme une boule au ventre et une douleur dans le coeur, c'est triste tout ça, il aurait dut rester avec notre mère.

Ma mère Anissa est saoudienne, mon père Abdel est marocain et grand avocat. Sans savoir le métier qu'il exerçait j'ai toujours rêvé de devenir avocat. Ma mère vient d'une grande famille de l'Arabie saoudite, étant le seul enfant elle a hérité de toute la fortune de son père à sa mort il y'a 5 ans. Elle est en Arabie saoudite depuis lors. Pendant les vacances et congés nous allons la voir bien sûre. Mais elle me manque tout le temps. Malgré son rang social et le luxe dans lequel elle vivait elle nous a bien éduqué. Fallait qu'on soit bien sinon les claques partaient toute seule hein.

Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant