Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ]

49.

Bilel.

Nous sommes tous réunis chez ma mère, mon père, mon frère, mon oncle Azoul, son fils Asmar, Soraya et sa famille.
Nos mères a elle et moi étaient si heureuse d'organiser ce putain de mariage à la con. Mon père et mon frère ne me parlent presque plus. Je suis entrain de griller une cigarette sur le balcon, tout en essayant de rappeler Maïssa comme depuis déjà deux semaines. Mais sa ligne est constamment interrompu. Je fume deux fois plus depuis qu'on est plus ensemble, je n'arrive plus à rien. Je regarde constamment cette gourmette qu'elle m'a offerte et l'envie de pleurer fait surface.

J'entends la baie vitrée s'ouvrir, je jette un coup d'oeil, et je vois que c'est Soraya.

Soraya - Qu'es ce que tu fais tout seul ici?

- Je me porte mieux loin de toi. Dis-je en tirant son ma clope.

Soraya - On se marie dans une semaine, faisons des efforts et puis je suis sûre que tu finiras par m'aimer.

J'ai rigolé nerveusement et j'ai terminé ma clope avant de la jeter.

J'attrape sa mâchoire et la rapporche de mon visage.

- Je ne vais jamais t'aimer. Il faut que tu te le rentre dans le crâne. Relève tes yeux ! Je dis quand je vois ses yeux se baisser. Tu as tout fais pour que je la quitte sache qu'avec moi tu n'auras jamais le sourire, espèce de sheïtane.

Je la lâche et repart dans le salon où les hommes y étaient seulement.

Baba - Je dois y aller. J'ai du travail.

Saïf - Moi aussi.

- S'il vous plaît, restez encore je n'ai pas envie d'être seul avec elle.

Baba - Habitue toi, puis que tu as choisis de l'épouser.

- soupire. Baba s'il te plait. Ne remue pas le couteau dans la plaie.

Saïf - Une plaie que tu t'es infligé tout seul.

Baba - Tu m'enverras le numéro de Maïssa que je m'excuse au nom de cette famille.

Yemma - Il n'ya aucun pardon à demander.

- Yemma s'il te plait. Baba ne lui repond pas.

Baba - Je ne comptais pas le faire j'en ai terminé avec cette femme sans coeur ni âme.

Yemma - Pèse tes mots Abdel.

Baba - Quoi ? Tu n'aime pas entendre la vérité ?

Saïf - Baba c'est bon. On s'en va.

Yemma - Pourquoi tu pars ?

Saïf - Il y'a des choses que je ne supporte pas.

Soraya - C'est moi que vous détestez tant? Mais elle vous l'aimez n'es ce pas  ?

Saïna  ( mère de Soraya) - Ma fille n'a rien fais à part tomber amoureuse de Bilel.

Saïf - Sainte Soraya.

Il dit avant de se lever et s'en aller, suivit de mon père, je me lève aussi.

Yemma - Tu ne bouge pas.

- C'est pas parce que tu me force à l'épouser que tu vas tout contrôler.

Maïssa.

Salle de sport.

8 : 00.

Coach - Maïssa frappe plus fort.

Je lance plus loin et avec plus de force mes poings dans le coussin, gauche, droite, en haut en bas tout ça avec un jeu de jambe.

Coach - C'est bien, on passe au squat maintenant.

Je retire mes gants de boxe, et le suit, nous nous arrêtons au milieu de la salle et je commence à faire mes squats et il compte jusqu'à 20 avant de dire de descendre encore plus bas.

Coach, 1 .. 2 .. 3 .. 4 .. 5 ... Plus bas, voilà  1 .. 2 .. 3 .. 4 .. 5 .. 6 .. 7 .. 8 .. 9 .. 10 .. 11 .. 12 .. 13 .. 14 .. 15 .. 16 .. 17 .. 18 .. 19 .. 20. C'est bien, on reprend les plus grands squatts, puis tu en feras des demis.

Je hoche la tête et répète trois fois cette même action, avant d'aller faire des abdos.

Coach - Allez ma belle ! Monte, plus vite, 41 ... 42 ... 43 ... 44 ... 45 ... 46 ... 47 ... 48 ... 49 ... 50. Bien, il m'aide à me lever, tu as bien travaillé, on se voit mercredi à 19h.

- À bientôt James.

Je prends ma bouteille et commence à ingurgiter l'eau, j'avais vraiment soif, comme après toute séance avec James. Ça va faire deux semaines que je me suis mise au sport, j'ai perdu 8 kilos, et j'ai pris un peu de muscle au niveau du bras et des cuisses. Ça me réussit le sport, j'en fais 6 fois par semaines, le dimanche c'est repos. J'ai besoin de ça pour éviter de penser à lui à sa belle trahison et croyez moi ou non, ce n'est pas du tout facile car chaque chose que je fais me rappelle des moments de bonheur avec cet homme.