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Bilel.

Il est déjà 10 heures et les amis comme la famille sont passés la voir, moi je suis rentré et je suis revenu la voir. Je lui ai pris un gros paquets de MN&S. Je lui ai pris aussi, un jus de pomme, elle adore les jus de pomme, un énorme bébé cette fille. J'entre sans frapper, et la voit couchée entrain d'essayer de ne pas rire. Elle avait une minerve et un plâtre au bras gauche. Et un pansement sur le front, un bandage autour de la tête. Elle discutait avec son frère Ahmed.

- Bonjour, j'espère que je vous dérange pas? Dis-je avant de fermer la porte.

J'ai salué tout le monde et je suis venu m'assoir à une petite place sur le lit.

- Comment tu te sens?

Maïssa - Comme tu vois.

- Je t'ai apporté ça. Je souris. Je sais que tu aime bien ça.

Maïssa - Merci, tu peux les poser ici.

Elle était froide dans ses propos, ça me faisait bizzare.

Ahmed - Bon. Je dois aller au bureau, je passerai ce soir avec les enfants.

Maïssa - D'accord, merci d'être passé.

Ahmed lui embrasse le front, puis me salut avant de partir.

- Maïssa... Qu'es ce que tu as ?

Maïssa - Rien. Ne t'en fais pas je suis fatiguée.

- ... Tu m'en veux c'est ça ?

Maïssa - Je t'en prie. Je suis trop fatiguée pour me disputer.

- Je ne me dispute pas Maïssa.

Maissa - D'accord.

J'allais répondre quand une infirmière fais son entré et commence à faire ses soins, j'aide Maïssa a s'assoir puis on lui donne à manger ainsi que des médicaments à prendre.

Maïssa - J'ai mal. Dit-elle en massant son épaule.

- Je peux appeler un médecin si tu en as besoin.

Infirmière - Non, c'est normal c'est le choc dut à l'accident, on lui donnera des antis douleurs.

- D'accord, et quand pourra t-elle sortir?

Infirmière - Bon, dit-elle en lisant son dossier. Dans une semaine si tout va bien.

Elle sourit je l'a remercie et elle sort,

- Tu viendras chez moi, je vais m'occuper de toi.

Maïssa - Je ne veux pas, j'irai chez ma mère.

- Pourquoi?

Maïssa - J'ai peur de trouver Soraya et toi entrain de vous embrassez.

- .....

Maïssa - S'il te plait, j'aimerai me reposer.

- Tu me demande de partir c'est ça?

Maïssa - Oui, j'aimerai que tu partes. Je n'ai pas envie de te voir.

- Je suis désolé Maïssa je suis désolé. Je veux pas être loin de toi.

Maïssa - Soupire. S'il te plait... J'ai besoin de rester seule.

- Je reviendrai.

Je lui fais un bisou sur le front, puis je sors, cette Soraya plus jamais je veux la voir. 



























































Maïssa.

12 : 30.

Le déjeuner arrive, la nourriture que l'on sert à l'hôpital est deguelasses, mais je suis obligée de manger pour prendre mes médicaments. On toque à la porte et je dis entré. C'est Amy et Inès, elles m'ont apportés de la charcuterie avec du pain, enfin des trucs bon à manger. Et aussi un jus de pomme, ça m'en fais deux.
Nous avons discutés de longues heures, Amy m'a annoncé ses fiançailles avec Oumar. Je suis contente comme jamais, elle veut que j'organise le mariage et je le ferai sans hésiter, je suis tellement contente.
Vers 16h, j'étais seule dans la chambre, je mangeais les chocolats que Bilel m'avait apporté. Et je regardais les émissions merdique que l'on passait à la télé, je pensais à Bilel, je n'arrête pas de penser à lui, tellement que ça en devient énervant. Je finis par atteindre la télé et me coucher, je n'ai pas mon téléphone, je ne sais pas quoi faire, je m'ennuie.

Toc. Toc.

Ah de la visite.

- Entrez! Je dis en regardant vers l'entrée.

La porte s'ouvre et se referme, je vois Maïra entrer.

- Maïra, je dis en fronçant les sourcils. Qu'es ce que tu fais là?

Maïra - Bilel m'a dit que tu avais eu un accident alors je suis venu te voir.

- Ah.  Je me redresse. Et bien c'est gentille.

Elle s'assied sur la chaise et regarde ses pieds.

- Écoute, tu n'étais pas obligé de--

Maïra - Je suis amoureuse de Bilel.

J'ai ouvert grand les yeux, j'étais sidéré.

Maïra - S'il te plait ne me coupe pas.
Dit-elle en essuyant ses larmes. Bilel et moi sommes de la même famille c'est vrai, mais je ne l'ai jamais considéré comme mon frère. Je l'ai toujours vu comme l'homme qu'il est. Beau, grand, intelligent et tout ce qui s'en suit. Renifle, et soupire.  Je l'aime de toute mes forces et je ne supporte pas le fait qu'il ne puisse pas m'aimer alors j'ai fais comme ci je te détestais... mais je ne suis pas ce genre de femme. Elle essuie du revers de la main, la morve qui coulait de son nez. Je suis désolée si j'ai été blessante. Voilà tu sais tout.
Dans une semaine je pars pour les Etats unis.
Ca se voit que tu l'aime et que lui aussi, mais j'ai la sensation que personne ne va aimer cet homme plus que moi.

- Tu te trompe. Elle me regarde les yeux remplit de larmes. Tu ne l'aime pas plus que moi. La seule personne qui l'aime beaucoup plus que nous deux c'est sa génitrice.
Je l'aime et je suis amoureuse de lui, son absence me déchire, il est devenu mon oxygène, renifle. Je peux passer des heures à penser à lui, au travail, à la maison, quand je fais n'importe quoi il est là. Je désigne ma tête. Quand je suis avec lui, je ne veux pas que ça s'arrête, j'aimerai mourir dans ses bras, j'aimerai que pour toute la vie on soit ensemble. J'aime tout chez mais plus particulièrement ses défauts, qui me font encore plus aimer ses qualités. Je l'aime comme s'il était mon frère, comme mon un père, comme ami, comme amant et surtout comme l'amoureux qu'il est pour moi. Jessuie mes larmes..
Si un jour il part, jamais je ne cesserai de l'aimer...

Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ] Where stories live. Discover now