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Maïssa.

Une infirmière m'aide à prendre ma douche, ensuite refais mes bandages, j'enfile des sous vêtements. Puis un jeans difficilement avant de mettre un sweat à capuche, des baskets et de ranger mes vêtements. J'ai la permission pour sortir, j'ai du passer deux semaines de plus à l'hôpital à cause d'une petite complication avec les reins mais ça va à present. Dans deux semaines c'est l'anniversaire de Bilel et le mien, de surcroît nous fêterons nos un ans ensemble. En parlant de lui, il est passé plusieurs fois, même si encore un peu électrique entre nous, je suis contente de le voir.
En plus c'est lui qui vient me prendre aujourd'hui.

Toc toc.

- Entrez. Dis-je en fermant le sac.

La personne pousse la porte et quand je tourne la tête c'est Bilel. Il me regarde et vient me faire un bisou sur le front. J'avais toujours ma minerve qui commençait sérieusement à me faire chier. Bilel s'était assit dans le fauteuil en face du lit.

- Pourquoi tu t'assieds, on y va non ?

Bilel - Maïssa j'aimerai qu'on règle nos différents avant de s'en aller.

Je soupire et massied sur le lit avec son aide, il rapproche le fauteuil de moi et me regarde.

Bilel - Soraya n'a pas menti quand elle a dit que je suis un fils d'héritière.

- Et pour le baiser ?

Bilel - Il était vrai. Wallah que c'est elle qui s'est jeté sur moi, je me suis tout de suite éloigné d'elle.

- Tu me le jure ?

Bilel - Maïssa je ne ressens rien pour cette femme, même l'amitié s'en est allé.

- D'accord je te crois.

Il sourit et remonte m'embrasser mais sans le faire exprès il me fait mal à l'épaule.

- Aïe, dis je entre deux baisers.

Bilel - Pardon.

Il embrasse mon front et prend mon sac, une infirmière arrive avec une chaise roulante, protocole de l'hôpital.

Bilel - Pour cette histoire d'héritier?

- Tu me racontera à la maison.

Il me fait un bisou sur le haut du crâne et continu de pousser jusqu'à sa voiture.

























































Inconuu...

..- Je ne te crois pas un seul instant ! Je dis en posant violement ma tasse sur la table basse.

- je vous le jure Khalti, il est amoureux de cette femme, ils ont même faillit avoir un enfant.

Rien que d'imaginer une chose pareil me donne la chair de poule, mon fils, la chair de ma chère veut épouser une femme noire, de plus qui n'est pas musulman, non je ne veux pas y croire. En plus un enfant, non je ne peux pas y croire, je ne veux pas l'imaginer, nous serons la risé de tout l'arabie saoudite, si mon fils venaient à épouser une femme noir.

...- Soraya je ne peux pas croire que mon fils veulent d'une femme noire pour lui. Dis je en me levant, c'est inconcevable, que vont penser les gens de notre famille ?

Soraya - en larmes. Je l'aime khalti, depuis que nous sommes enfants j'ai toujours aimé votre fils.

- Arrête de pleurer ma fille, je  retourne à Paris quand je serais moins prise et crois moi e ne partirai pas tant que Bilel ne t'aura pas épousé.

... - Qu'es ce que tu raconte là!?

C'était mon aîné qui venait d'entrer, dans la pièce.

- Bilel s'est amouraché d'une femme noire.

Azoul - Et alors ? En quoi ça te regarde, il a parfaitement le droit d'aimer qui il veut.

- Je ne permettrai pas qu'il l'épouse! Elle n'est pas du même monde que mon fils, elle n'est pas maghrébine,  ni musulmane.

Azoul - Tu es folle ma soeur, et donc tu compte lui imposer cette femme.

- Oui !

Azoul se mit à rire nerveusement puis reprit un air sérieux.

Azoul - Toi, dit-il en pointant Soraya. Si tu te marie avec lui par obligation, il te detestera jusqu'à ce que tu finisse par t'en aller. Et toi ma soeur, ton fils n'aura plus jamais du respect pour toi.

- Je prends le risque Azoul. Je suis sa mère et même s'il a 20, 30, 40 il doit m'obeir.

Azoul - Que Dieu te paronne car lui ne le fera jamais.

Quand il finit sa phrase, il se dirigea dans la cuisine.

Peu m'importe, mon fils ne finira pas avec cette femme.

Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ] Where stories live. Discover now