Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ]

16.

Maïssa.

15 minutes après le chauffeur de Evans est venu me chercher, Evans était assit à l'arrière de la voiture, très beau et élégant comme à son habitude. Evans est tellement beau, et puis il a un regard super perçant et déstabilisant, ce qui lui ajoute trois fois plus de charmes, physique je veux dire.

Evans - Tu veux aller manger où?

- Je t'avais dis que je te ferais goûter les plats ivoiriens, tu as de la chance la mère d'une amie tient un restaurant.

Evans - rires. En plus tu as l'air bien déterminé.

- Très déterminé.

Il m'a sourit, puis nous avons parlés de son voyage d'affaires, il a laissé mon cadeau à la maison, pressé de me revoir d'après lui. Je roule des yeux et lui sourit, mine de rien ça me touche ce qu'il me dit. J'ai indiqué au chauffeur l'endroit où se trouvait le restaurant, en 20 minutes nous étions garés devant. Evans et moi sortons de la voiture et marchons bras dessus bras dessous, pour entrer dans le restaurant.

Evans - Niveau odeur, 15/20.

- Ce n'est que le début.

Il rit en secouant la tête puis me tire la chaise, plus gentleman que cet homme tu meurs, c'est un vrai. Une serveuse vient, et Je commande pour nous deux.

Evans - Vous auriez du vin ?

- Ah non pas de vin, une bouteille de jus de bissap s'il vous plaît.

Serveuse - Tout de suite.

- Puis dite à Tata Astou que Maïssa Touré lui fais un gros bisou.

Serveuse - rires. Je n'y manquerai pas.

Elle sourit et retourne donné notre commande.

Evans - C'est tranquille, et aussi je n'ai jamais été dans un endroit avec autant de noir et peu de blanc.

- Sérieux ?

Evans - Oui, je te jure.

- Au lycée? A l'université que des whity?

Evans - rires. Whity ?

- Bah Oui, vous dites bien black non ?

Evans - C'est vrai, mais whity c'est bizarre.

- Black aussi ma biche.

Evans - Ma biche ? Tu es folle.

Il riait, et moi je souris, nos plats sont arrivés quelques minutes après ainsi que notre boisson.

- Passe ton assiette et ton verre.

Je lui serre le jus de bissap puis commence à couper le poisson pour lui en donner.

Evans - Ah oui quand même c'est succulent. Il dit après en avoir but une gorgée.

- Rires. Tu as vu ça.

Je lui tends son assiette il prend une fourchette et goûte l'alloco et le poisson ensemble, à sa tête tu comprends de suite qu'il aime bien ça.

- Je sais que tu aime avoue  le.

Evans - Putain c'est bon.

- Waa, première fois que je t'entends dire un gros mot j'adore.

Il se met à rougir légèrement. Nous continuons à manger tranquillement en discutant, Tata Astou est venu nous dire bonjour. J'étais contente de la voir quand même. J'ai réussi à payer après avoir discutés un long moment avec ce chère Evans.

Evans - Tu es vraiment têtue. Il dit en m'ouvrant la portière.

- Je sais. Je dis en entrant dans la voiture.

Je l'aperçois sourire puis, monter à son tour. Il me dépose au travail et repart chez lui d'après ce qu'il m'a dit. Je vous parle un peu de Evans ? Bon d'accord il vient lui même d'une famille très riche. Il est intelligent, il sait très bien ce qu'il veut depuis toujours d'après lui. Il fait le même métier que son père. Son père est Italien/ libanaise sa mère est Anglaise. Evans est âgée de 29 ans. Enfant unique. Physiquement, il est grand, assez costaud. Ses cheveux sont noirs corbeaux et ses yeux bleus océans, ornés de petit cils. Il a un nez fin et long, et une bouche légèrement pulpeuse. Ses dents sont parfaitement alignés et il a un sourire colgate. Sans oublié une faussette à la joue droite. Il est très gentleman, très respectueux, ça ce sent qu'il a été éduqué à la dur.

Je rentre dans mon bureau, je le referme puis m'assieds dans mon fauteuil où je rejette ma tête en arrière. Des que j'entends toquer je relève doucement la tête.

- Entrez.

La personne ouvre la porte et c'est Bilel.

- Bilel, je peux faire quelques choses pour t'aider ?

Bilel - soupire. Je voudrais savoir si je pouvais pas prendre mon après midi.

- Quels en sont les raisons ? Je demande en sortant un cahier et un stylo.

Bilel - J'ai eu un problème familiale.

Problème familiale, on dirait que c'est chez tout le monde.

- Oh, fis-je soudainement triste. Bien sûre, j'espère que tout ira bien. Tu peux t'en aller l'esprit tranquille.

Bilel - Merci...., es ce que tu vas bien Maïssa ?

- Je le regarde dans les yeux. Oui ça va.

Bilel - Tu mens mal tu sais. Il soupire. Depuis ce matin tu es super froide envers Moi, dit moi ce que j'ai fais qui t'a contrarié.

- Arrête ça, d'être gentil avec moi, ne rend pas les choses plus difficile. Je n'ai pas envie de souffrir Bilel. Alors s'il te plait, laisse moi.

Bilel - Maïssa... ?

- Tu peux prendre ta journée, je t'y autorise.

Il m'a regardé longtemps avant de se lever puis sortir de mon bureau. J'ai soupiré lourdement parce que sans vous mentir j'ai eu mal.