17.

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Bilel.

Vendredi.

18 : 30.

C'est la semaine la plus longue que j'ai eu, sérieux, il fait de plus en plus froid, mon père veut absolument nous voir, mon frère et moi et aussi ses petits enfants, ma mère doit arriver bientôt, puis Maïssa ne me parle plus comme avant. Je vous explique, avant quand elle arrivait elle venait discuter un peu avec nous et j'en profitait pour l'embêter, et là plus rien du tout. Elle nous salut et part de suite dans son bureau. Avant on s'envoyait des messages à la pause, ou le soir maintenant rien. Plus d'appels plus rien. Avant j'allais dans son bureau pour lui remettre quelques rapports et elle me proposait du café.  Rire nerveux. À présent plus rien. Elle me manque mais je suis tellement un mec fier. En plus c'est elle qui m'as dit de la laisser tranquille, donc je peux rien faire tant qu'elle ne me le permet pas. Neanmoins j'ai très envie d'aller lui parler ça se voit qu'elle n'est pas bien du tout, elle sourit plus, elle ne mange presque pas à midi, elle fait que rentrer le matin dans son bureau et ressortir le soir.
Il est l'heure pour aller de poser le rapport. Je me dirige vers son bureau, je toque une fois mais aucune réponse, deux fois aucune réponse. Elle est sûrement pas là. Alors je pousse la porte jusqu'à ouvrir totalement le bureau. J'ai eu mal quand je l'ai vu mais sur son visage entrain de pleurer. J'ai de suite fermer la porte et je suis venu vers elle.
Je me suis accroupi devant elle et j'ai retiré ses mains elle me regardait en larmes, mais réellement en larmes. Je l'ai tiré vers moi et j'ai posé sa tête sur mon torse. Doucement. J'ai caressé son dos.

- Calme toi, Je suis là Maïssa, pleure pas ok ?

Maïssa - respire.

Peu a peu elle se calme, j'essaie ses larmes et la regarde. Elle avait la tête baissé, elle respirait encore un peu fort, je lui donne un mouchoir et elle se mouche avec.

- Tu vas mieux ?

Maïssa - Secoue la tête.

- Tu vas me dire ce qu'il ne va pas ?

Maïssa - Secoue la tête.

J'avais attrapé son visage entre mes mains et caressait ses deux joues.

- Parle moi s'il te plait.

Maïssa - me regarde les yeux mouillés. Mon père va mourir Bilel. Dit-elle se remettant à pleurer de plus belle.

Et merde...

-

House's Bilel.

20 ; 30

Elle s'est endormie, elle était épuisé ça se sentait qu'elle ne dormait plus. Je suis entrain de boire un thé au salon. Je me sens triste pour elle, elle me parlait  beaucoup de son père. Elle est tellement attaché à lui. Et savoir qu'il va mourir bientôt la détruit un peu plus.

...- Bilel?

Je me retourne et la voit dans le couloir entrain de passer sa main sur ses tempes.

- Pourquoi tu n'es pas couché?

Maïssa - J'ai mal à la tête. Elle dit en venant s'assoir près de moi.

Elle posa sa tête sur ma cuisse, elle ressemblait à un bébé comme ça et putain qu'es ce qu'elle est mignonne cette fille, elle me donne envie de prendre soin d'elle, la protéger, et l'aimer.

Je lui caresse les cheveux crépus, ça m'amuse de mettre ma main dedans.

Maïssa - Hummm. Elle dit boudeuse. Tu vas me décoiffer.

- C'est pas bien grave.

Elle fit un petit rire puis se leva, pour me regarder droit dans les yeux. Elle se met à caresser ma joue tout en se pinçant les lèvres, lèvres que j'ai envie de mordre.

Maïssa - Tu m'as tellement manqué Bilel.

Mon coeur s'est mit à battre comme jamais mdrr.

- Pourtant c'est toi qui m'as dit de te laisser tranquille. Dis Je en caressant sa main posé sur ma joue.

Elle soupire et se replace en face de la télé, une expression très vide.

- Ça m'a blessé, parce que je t'ai montré que tu me plaisait et toi tu m'as envoyé chier, alors que je sais pertinemment que tu ressens la même chose que moi.

Maïssa - Tu pense que ça m'as fais quoi de voir que dès que tu m'as laissé, tu es allé voir ta copine.

- Ma copine ?

Maïssa - soupire. Fait pas l'idiot Bilel vos photos, je suis au courant que tes en couple alors pourquoi tu fais ça?

J'ai éclaté de rire et on dirait que ça l'a vexé elle s'est levé.

- Maïssa attend, attend. Dis-je en attrapant son bras.

Maïssa - Quoi !?

Je lui souris puis la tire contre moi, je relève sa tête baissé puis lui fais un bisou sur le front.

- C'était ma cousine, bisou sur la joue. Elle était là pour m'aider à savoir si tu tenais à moi. Je lui souris. Et Oui, tu tiens à moi.

Puis j'ai posé délicatement mes lèvres sur les siennes, ses lèvres sont douces.
au début elle répondait pas, sûrement surprise alors je me retire doucement mais elle passe sa main derrière mon cou pour le ramener vers elle et répond à son baiser. C'est l'un des meilleurs baisers que j'ai eu, elle s'est s'y prendre en tout cas pour les quelques minutes que ça a duré.

Maïssa s'arrête et me regarde dans les yeux puis émet un petit rire.

Maïssa - Je vais chercher à manger, elle dit en me donnant un autre baiser.

Je souris et la laisse s'en aller quand on sonne, qui ça peut bien être?

Je vais ouvrir bêtement sans regarder dans le judas, parce que je suis trop heureux en ce moment voilà. J'ouvre donc cette porte et c'est Danielle, vêtu d'un manteau, escarpins bien maquillé et tout ce qui va avec.

- Qu'es ce que tu fais là!?

Danielle - sourire. Je suis là pour toi. Elle dit en retirant son manteau.

Elle était nue les gars, je sais pas je pouvais même pas bouger, j'étais plus choqué que excité.

- Danielle je -

Elle ne me laisse pas terminer et m'embrasse directement.

Maïssa - J'ai juste trouvé des ----

Le bruit de quelque chose qui se brise de fait entendre dans toute la pièce. Je m'étais détaché de Danielle, je regardais Maïssa, et j'ai vu dans ses yeux que je venais de lui briser le coeur.

Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant