Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ]

65.

Three
Months.

17 : 40.

Maïssa.

Monsieur sein est entrain de manger, c'est comme ça que ma mère l'appelle, il adore manger. Pour ne pas avoir de problème pour le sevrage, je lui donne le sein et le biberon. Je fais son biberon à l'eau froide, et en ce moment, je suis entrain de faire son bibi pendant que Maman essai de le calmer.

Maman - Toi aussi, il faut faire vite. Chuuuut c'est bon mon bébé, Maman arrive.

- J'arrive.

Je secoue pour mélanger le lait et l'eau, je vais le prendre ensuite, mettre son bavoir et lui donner le biberon qu'il tire dès qu'il l'a dans la bouche, il attrape mon doigt et le serre fort tout en tirant. Je retire doucement le biberon pour que sa mâchoire de repose et qu'il reprenne son souffle. Je remets le biberon dans sa bouche qu'il termine en moins de deux.

Je le pose sur mon épaule et lui masse le dos afin qu'il fasse son rot, celui-ci fais je le couche dans son berceau du salon, je pose ma main sur son ventre doucement pour qu'il s'en dorme.

J'ai quatre heures avant qu'il ne se réveille de nouveau, maman est sorti faire des courses j'en profite pour faire une machine, suis pas trop fatigué.

Après quoi, je suis allée faire la cuisine pour ce soir, c'est pâtes au jambon fromage, un truc rapide. Je mets au four pour que ça reste chaud. Je regarde l'heure, 20 heures 40. Il va bientôt se réveiller, et maman n'est toujours pas rentrer. Je vais chercher mon téléphone, je compose son numéro quand la sonnette retentit. Je vais ouvrir.

- Je commençais à m'in ....

Je lâche mon téléphone qui tombe à terre.

- Bilel.

Bilel - Bonjour Maïssa.

Il était là devant moi, avec une poussette, et un sac de bébé accroché à l'épaule, des cheveux avaient poussés et il avait laissé sa barbe qui était bien touffu.

Bilel - Tu ne me laisse pas entrer ?

Je me decalle et le laisser, il fait froid je ne vais pas le laisser dehors avec le bébé. Je referme la porte et d'une main lui indique le fauteuil. Je reprend mon téléphone qui grâce à la coque n'as eu aucun choc.

Il s'approche du berceau et regarde Rayan.

Bilel - Ça te dérange si je le prends?

- Non vas-y.

Il sort Rayan du berceau et sourit en lui faisant un bisou sur le front, sauf que Rayan finit par de réveiller et pleurer mais Bilel arrive à le calmer en passant sa main sur son ventre.

Bilel - Il est magnifique, qu'elle prénom tu lui as donné?

- Rayan.

Bilel - C'est beau comme prénom.

- Je peux savoir ce que tu es venu faire ici.

Bilel - Je suis te chercher, enfin vous chercher.

- Tu m'as dit que tu n'en voulais pas de cet enfant.

Bilel - En âme et conscience, penses-tu que je serais capable de renier mon propre enfant !?

- Alors qui !? Dis-je la lèvre tremblante. Qui ? Tu m'as dis que je garde mon bâtard ou avorte tu t'en foutais! Alors qu'es ce que tu veux ?

Bilel - Je n'ai jamais sut que tu étais enceinte, je ne t'ai jamais envoyé de message c'était Soraya. Allah y rhamo.

- Quoi ?

Bilel - On peut s'assoir?

- Je dois le nourrir.

Il hoche la tête, puis je prends mon fils qui s'était complètement réveillé, je sentais que sa couche était pleine de pipi.

- Es ce que tu peux le changer, fin le temps que je fasse un bibi ?

Bilel - Pas de soucis.

Il prend son fils, puis moi je vais faire un bibi, je reviens le voir entrain de jouer avec lui.

Je racle ma gorge, et prend Rayan pour le nourrir, mais après le biberon il continuait de pleurer donc je lui ai donné le sein.

Bilel - Ah ouais, il avait faim.

- Il a toujours faim.

Je l'entends rire puis je range mon sein voyant qu'il s'en dormais. Mais avant qu'il ne dorme complètement je lui fais faire son rot puis lui change sa couche. Je le pose dans le berceau avant de revenir m'assoir près de lui.

- Alors ?

Bilel - Tu es tellement belle.

- S'il te plait, vient en au faite de ta présence ici.

Bilel - Bien. Soupire. Soraya a répondu à ma place, le jour où tu m'annonçais ta grossesse, j'étais au boulot, j'avais oublié mon téléphone à la maison.

- Elle a donc profité?

Bilel - Oui, elle est décidé en mettant au monde Maera.

- ... Comment je pourrais savoir que c'est la vérité?

Bilel - Je ne te ments pas Maïssa, je suis toujours aussi amoureux de toi.

- Alors pourquoi tu t'es marié avec elle ?

Bilel - Parce que ma mère a menacé de te tuer.