Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ]

28.

Maïssa.

Yamina - Ines arrête de pleurer pour cette conne.

Amy - Je l'ai giflé tu devrais être entrain de rire.

Inès se met à rire entre deux sanglots.

- Elle ne pleure pas pour Malaika, elle pleure parce qu'elle vient de se rendre compte qu'elle aime Sonny et que lui ne la voit que comme une salope.

Inès m'a regardé et elle a baissé sa tête pour verser des larmes encore.

Amy - C'est vrai Inès ?

Inès - hoche la tête.

Yamina a donné une claque à Inès qui l'a regardait étonné en tenant sa joue.

Yamina - Ines tu n'as plus 16 ans. Réveil toi sinon il va partir. Sonny t'aime depuis longtemps et la seule raison pour laquelle il sort avec d'autre c'est pour t'oublier. Longtemps il a cru que tu ne ressentais rien pour lui, donc il a mit un terme à votre relation amitié/sex. Il ne pensait aucun mot de ce qu'il disait. Elle pose ses mains sur ses épaules. Reprend toi au plus vite Inès. Sinon tu vas le perdre. Elle se met debout. Il va rompre avec elle si ce n'est pas aujourd'hui ça serait demain ou dans une semaine mais le fait est que tu es la seule femme au monde qu'il aime de tout son coeur.

Puis elle sort de la chambre nous laissant dans un silence.

- Et bien, meilleur soirée de tous les temps.

Amy s'est mise à rire, Inès a essuyé ses larmes et nous avons rejoints les invités, j'étais assise à côté de Bilel on discutait, on riait, on taillait les gens un peu, Il est con ce mec c'est abusé. Mais je l'aime trop ce petit con.

C'était l'heure du compte à rebours, nous étions dans l'euphorie, nous étions content, Bilel et moi nous sommes allés sur le balcon pour nous isoler un peu. J'étais assise sur ses jambes, j'avais ma tête dans son cou et lui recouvrait mon corps de ses bras.

Bilel - Bonne année bébé. Je souhaite que nous deux ça dures ça dure encore longtemps.

- sourit en pinçant mes lèvres. Moi aussi Hayate. Que cette année soit une année de bonheur pour Toi, pour nous.

On se sourit mutuellement avant de s'embrasser sous les feux d'artifice.

Inès.

Après la fête D'Amy, j'étais fatigué donc j'ai décidé de rentrer chez moi. Je venais de me garer devant mon immeuble, je sors et condamne ma voiture. En avançant jusqu'à la porte j'ai trouvé Sonny entrain d'appuyer sur l'interphone.

- soupire. Inutile de te fatiguer. Il se retourne.

Sonny - Ines j'ai besoin de te parler de te ---

- S'il te plait, il est 3h du matin je me sens pas bien et je suis épuisée ok ? Alors la salope va aller dormir.

Je passe juste à côté de lui, j'entre mon code, puis je pousse la porte Sonny entre en même temps que moi, ce qui me fait soupirer l'agacement.

- Putain tu veux quoi !?

Sonny - Inès je viens te demander pardon, ce que Malaika a dit est complètement faux, je te considère pas comme une salope. Tu es la fille la plus gentille, la plus intelligente et marrante que je connaisse en plus d'être belle comme un ange. Inès j'aurai pas dut te parler ainsi. Je -

Je l'interrompt en posant mes lèvres sur les siennes, il répondit instantanément en même temps qu'un feu d'artifice qui vient d'être lancé. Ses mains se deposerent sur mes hanches pour me coller encore plus à lui.
On se lâche par manque de souffle, mais nous avions nos regards planter dans les yeux de l'autre.

- Je t'aime Sonny. Si je ne te l'ai jamais dit c'est parce que je croyais que toi tu ne voulais rien de plus que le sexe. Et à ma façon je voulais contribuer à ton bonheur. Tu as tellement souffert  avec les femmes que j'avais peur de en t'aimer trop, t'abimer, que tu te sente obligé de rester avec moi par peur de me faire souffrir. Quand tu as tout arrêté tu m'as brisé le coeur. Jessuie mes larmes. Mais je me suis dit qu'il fallait mieux que l'on arrête ça. Sache que je suis amoureuse de toi et que j'attendrai que tu es mis assez d'ordre dans tes idées, dans tes sentiments pour réellement me lancer dans quelque chose avec toi.

Je lui donne une autre baiser plus doux et plus tendre avant de le relâcher et de monter.

Une fois dans mon appartement, je soupire et éclate de rire, parce que je me sentais tellement légère... Et puis je l'ai senti dans son baiser, qu'il m'aimait aussi.