Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ]

52.

Bilel.

Il est 4h du matin, je regarde bien la route pendant que Soraya s'est endormi, j'ai envie de retourner voir Maïssa la supplier de me pardonner. Je soupire et me gare devant mon appartement, c'est là que nous allons vivre, tous les deux à présent.

- Soraya, dis-je en la secouant avec douceur. Réveille toi nous sommes arrivés.

Elle ronronne puis finit par ouvrir les yeux et affiche une mine déçu.

- Sort de la voiture, tu attends quoi ?

Soraya - Je pensais que tu allais m'emmener dans votre maison sur la plage pour nos noces.

- Rires. Tchuips. Allez sort vite.

Soraya - Regarde tu fais même leur bruit de bouche.

- C'est beaucoup mieux que d'entendre ta voix.

Elle s'est tue et elle est sortie de la voiture, nous sommes montés avec nos affaires dans l'appartement. J'ai ouvert et je l'ai laissé passer.

Soraya - Tu veux manger quelque chose?

- Non.

Je monte prendre une longue douche, j'avais bouclé la porte pour ne pas que cette folle y fasse irruption. Cette douche pris, je prends une serviette et l'enroule autour de ma taille, j'ouvre le petit placard d'en haut pour prendre un déodorant quand je vois celui de Maïssa. Je fais un sourire, cette folle utilisait jamais le sien mais toujours le mien. Elle adorait utiliser mes parfums, elle disait que comme ça quand elle était loin de moi, elle avait mon odeur sur elle.
Toc toc.

Je soupire quand je reviens à la réalité sachant que je vais devoie vivre avec Soraya.

- Quoi ?

Soraya - Pourquoi tu as fermé?

- Rien. D'ailleurs tu fais quoi dans ma chambre ?

J'ouvre la porte et la vois en sous vêtements affriolant noire, assise au bord de mon lit, des escarpins à ses pieds qui, eux étaient croisés.

Soraya - on est marié à présent, elle dit se levant et marchant vers moi. J'ai le droit d'être ici. Elle dit en passant ses mains sur mon torse.

Je retire ses mains immédiatement, elle est folle.

- Tu as vraiment cru qu'on allait coucher ensemble ?

Soraya - Tu es mon mari ! On doit consommer ce mariage.

- Oublie ça. D'ailleurs sort de ma chambre, toi et moi on dormira jamais dans le même lit. Es ce que s'est clair ?

Soraya - Mais Bilel!

- Es ce que c'est clair ?!

Elle me regarde droit dans les yeux, avec des larmes, puis court vers la sortie en larmes, je ferme la porte de ma chambre à clé. Je prends mon téléphone et je vais dans galerie, regarder les photos que j'ai prise de Maïssa.
Je regardais ses photos avec une immense tristesse, jusqu'à ce que je m'arrête sur l'une d'entre elle, elle souriait de son si beau sourire.

Je finis par mettre cette photo en fond d'écran, je m'en fou de ce que peut bien penser Soraya, la seule que j'aime c'est Maïssa et j'aimerai cette femme jusqu'à la fin de ma vie.

Maïssa.

Je soupire de soulagement quand mes talons haut quitte mes pieds, je les jette quelques parts dans ma chambre puis enlève ma robe ainsi que mes sous vêtements avant d'aller dans la douche. Je mis un chapeau de bain afin de ne pas mouiller mon tissage. Je me suis bien lavée puis je suis sortie enroulé dans une serviette...
J'enfile mes chaussons et descend me faire un petit cocktail avec tranche de citron sur le verre.

Je remonte avec, et sort mon paquet de clope ainsi que mon briquet. Je m'assieds sur le fauteuil juste en bas de la fenêtre, je pose mon verre sur la rambarde puis allume ma clope avant de tirer dessus. Je regarde les étoiles, qui brille tout en faisant ressortir la fumée, mon téléphone est en charge, je vais le débrancher et je retourne à ma place.💨, je vais dans galerie, 💨 puis commence à défiler dans mes photos. Quand je suis tombée sur une photo de lui que j'ai prise.

Il faisait un match de football sur la Playstation, il me calculait pas donc j'ai essayé de le faire rire et j'ai reussi. Un moment il s'est arrêté pour me regarder durant 5 secondes et après il s'est reconcentré sur le match en secouant la tête et en rien. Je n'ai même pas la force d'effacer ses photos. Parce que je l'aime, avec cette même intensité, malgré tout ça mon amour ne régresse pas. Mon coeur bat toujours au rythme de son prénom. Je soupire et boit mon cocktail d'une traite avant de tirer une dernière taff.