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18 heures 34 minutes.

Deux femmes.
Deux hôpitaux différents.
Deux accouchements.

Maïssa poussait en tenant la main de sa mère.
Elle transpirait à grosse goutte et la douleur était horrible.
Sa mère l'encourageait et epongeait le front de sa fille. Jusqu'à ce que l'on entende des pleurs de bébé.
Maïssa poussa un long soupire de soulagement et essuyant de reprendre son souffle avec un sourire aux lèvres et des félicitations de sa mère.

De l'autre côté,
Nous avons Soraya qui penait à pousser comme il se devait.
Elle avait de moins en moins de force.
Elle entendait au loin les voix des médecins, de Bilel entrain de lui tenir les mains.

Soraya - Prend soin de notre fille.

Dit-elle avant de fermer les yeux à l'entente des pleurs de son bébé.

Deux femmes.
Deux accouchements.
Un destin complètement différents.

































































[1 semaines
plus tard.]

Maïssa

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Maïssa.

Il était entrain de pleurer, quand il pleure et qu'il a faim, mon lait se met à couler, ( je n'invente rien, j'ai eu l'information par ma belle soeur)
Je le sors de son berceau et le cale bien contre moi pour lui donner le sein, qu'il tire en gardant les yeux bien ouvert.

- Tu manges vite toi.

Il ferme doucement les yeux, les ouvre, les fermes, je souffle sur son front, puis prend sa petite serviette pour l'éponger. Quand ses yeux se sont fermés lentement. Je l'ai pris et je l'ai mit sur mon épaule pour lui faire son rot. Quand il le fit je le pose dans le berceau pour pouvoir me reposer aussi.

Maman - Tu te débrouille comme un chef.

- baille en mettant la main devant. Le chef a sommeil.

Maman - Dort tranquille, je vais m'en occuper le temps que tu récupère.

- Merci maman.

Je ferme doucement les yeux et me laisse emporter par les bras de Morphée.




























Bilel.

Elle pleurait bien fort, ma petite princesse, je me lève et la sort de son berceau quand l'odeur de sa couche me frappe

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Elle pleurait bien fort, ma petite princesse, je me lève et la sort de son berceau quand l'odeur de sa couche me frappe. Oh lala je vois que mademoiselle doit être changé. Je le fais rapidment puis la repose dans son berceau. Je m'accroupi et passe ma main sur son ventre doucement pour qu'elle s'en dorme ce qui finit par marcher. Maera, finit par fermer les yeux. Maera Soraya Anid. Née le 10 août ****. Elle a une semaine à présent, elle est si jolie que j'ai limite envie de pleurer, elle est très calme et pleure seulement quand elle a faim et qu'elle a la couche pleine. J'ai reçu des photos de mon garçon. Mon fils avec Maïssa, il n'est le même jour que Maera à la même heure. C'est fou que le destin peut être étrange.
La mère de Soraya me déteste ainsi que ma fille, elle dit que c'est nous qui l'avons tué. Maera est innocente mais je crois que j'ai brisé son coeur en aimant une autre, et son âme en la detestant. Je ne peux plus retourner en arrière je dois retrouver Maïssa et mon fils. Je veux tout lui dire que ce n'est pas moi qui est envoyé ce message. Que je l'aime de toutes mes forces, que je pense chaque jour à elle.
Ma mère vient voir sa petite fille presque tout le temps. Nos rapports n'ont connu aucune amélioration, elle veut même trouver une autre femme pour moi. Elle a menti, la seule que j'aime c'est Maïssa et c'est elle que je vais épouser qu'elle le veuille ou non.

Maïssa 《Merde, j'aime un arabe. 》 [ TERMINÉ ] Where stories live. Discover now