~Chapitre 24~

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Anya regardait la garnison de soldats avec peine. Il se rendait à la garnison d'Osgiliath. Ils se rendaient à la mort. Il y avait à leur tête Faramir, dont elle avait finit par se lier d'amitié. C'était un garçon d'une gentillesse infinie. Pourtant, son père, le roi Denethor, lui avait dit des mots horribles, juste après la cérémonie d'allégeance de Pippin. Le discours du roi résonnait encore dans la tête d'Anya :

" - Souhaiteriez-vous donc que nos places eussent été échangées. Que je sois décédé et que Boromir ait vécu ? Avait demandé Faramir.

- Oui. Oui, je le souhaiterais.

- Puisque vous êtes privé de Boromir, je ferais ce que je pourrais à sa place. Père, si je dois revenir, ayez meilleure opinion de moi.

- Cela dépendra de la manière dont tu reviendras..."

La jeune fille se demandait comment un père pouvait traiter son fils de la sorte. Elle détestait vraiment Denethor. Il était cruel et sans cœur. C'est sûr, Boromir était plus fort et avait plus un esprit de guerrier que Faramir, mais il avait tant d'autres qualités. Son peuple l'adorait, il était clément, aimable, et intelligent. Mais ça, le roi ne le voyait pas.

Les cavaliers défilaient dans les rues blanches, sous une pluie de fleurs que leur lançait le peuple. Pourtant, les larmes coulaient des yeux des mères, des femmes et des enfants. Ils allaient tout droit au suicide. Sur les joues d'Anya se mirent à couler des perles salées. Elle ne pouvait supporter plus longtemps une pareille injustice. Elle rebroussa alors chemin à travers la foule, et siffla son dragon. Il arriva quelques minutes après. Elle l'enfourcha et s'envola à tire d'aile. Elle ne voulait pas assister à "ça". Elle arriva donc au sein d'une clairière baignée de soleil. Elle s'assit au beau milieu des hautes herbes, ferma les yeux et retint son souffle. Elle se sentait si bien, qu'elle ne comptait plus les heures. Ce n'est que lorsque le soleil fut à son zénith qu'elle se résigna à regagner Minas Tirith.

Quand elle rejoignit la cité, tout n'était que chaos.

Des centaines de milliers d'orcs avaient déjà franchit les remparts de la cité blanche. Elle se posa alors au sommet des remparts. Elle chercha Gandalf et Pippin dans la foule, en vain. Son regard se reporta sur leurs ennemis. Ils étaient nombreux, beaucoup trop nombreux. Même avec un magicien et un dragon, la bataille était perdue d'avance. De plus, Anya devait prendre garde à ce que son dragon ne s'épuise pas. Elle devait gérer son feu. Et ce n'était pas un très grand animal. Il était un peu plus petit qu'une monture de nazgul.

Soudain, les orcs attaquèrent. Ils bombardèrent de rochers enflammés la muraille de Minas Tirith. Le sang d'Anya ne fait qu'un tour. Elle survola une des catapultes en bois, et l'incendia. Un cri strident retentit alors. Trois Nazguls étaient maintenant de la partie. Ils emportaient des hommes dans les airs, faisant voltiger l'armée des hommes. La bataille semblait perdue d'avance. Ils essayaient de se battre, de garder la face. Mais tous savaient qu'ils allaient à leur perte. Anya eut soudainement une idée. Les nazguls devaient être furieux de s'être fait attaquer par Halvan lors de leur dernière rencontre, alors pourquoi ne pas se servir de leur haine. Elle fit s'envoler Halvan et se rua sur les spectres. Ils se tournèrent tous vers les dragon blanc. Ce dernier vrilla, et grimpa en flèche vers le ciel. Il était peut-être plus petit que les montures Nazguls, mais il était bien plus rapide. Il fit donc tourner les Nazguls pendant quelques temps, histoire de les énerver de plus en plus. Quand ils furent assez à cran, Anya fit descendre Halvan en piquet. Les Nazguls la suivaient, bien décidés à avoir sa peau, mais la jeune fille se dirigeait droit vers les falaises de Minas Tirith. Halvan descendait toujours à une vitesse fulgurante le long de la falaise. Elle n'était plus qu'à quelques mètres des rochers acérés et Halvan continuait de descendre à la verticale. Pourtant, elle avait confiance en son dragon. Elle ferma les yeux, et laissa la créature faire. Elle entendit un cri strident. Une monture Nazgul avait dû s'empaler sur les rochers. Quand elle ouvrit les yeux, Halvan n'était plus qu' quelques mètres du sol. Elle hurla, mais le dragon redressa à la dernière minute, leur évitant ainsi la collision. Ce ne fut pas le cas pour la pauvre créature Nazgul qui les suivait de près. Elle s'écrasa lourdement sur le sol, et se brisa le dos. Elle tomba inerte sur le sol. Il ne restait plus qu'un seul monstre, mais il avait abandonné l'idée de pourchasser Halvan. Il décrivait simplement de grands cercles au-dessus de la cité. La jeune demi-elfe préféra donc ne pas le titiller d'avantage, Halvan ayant déjà utilisé beaucoup d'énergie pour défaire la première monture Nazgul. 

Anya jeta des regards inquiets sur les combattants en contrebas : elle s'inquiétait pour Pippin et Gandalf. Elle ne les avait pas vus depuis que la bataille avait commencé.

Elle jeta un œil sur les visages des hommes qui l'entouraient, et elle n'y vit qu'inquiétude et peur. Anya fixa alors l'horizon. Ils allaient arriver pour les sauver. Le Rohan viendrait. Théoden viendrait. Aragorn et Gimli viendraient. Elle retrouverait enfin Legolas, sain et sauf.


Elle ne s'était pas trompée. On entendit les sabots des chevaux marteler le sol, et une ligne de soldats en armure se former. Des cris de joie s'elevèrent de la Cité Blanche. Sans plus attendre, Anya enfourcha Halvan et s'envola à tire d'aile en direction de leurs alliés. Elle contourna bien évidemment les rangées d'orcs, évitant ainsi de s'exposer à leurs flèches. Quand elle arriva à hauteur des hommes du Rohan, elle descendit en piquet, et Halvan poussa un hurlement aigu. Il avait pris cette habitude, de prévenir les humains quand il allait atterrir. Quand elle fut posée, elle salua d'un signe de la tête le roi. Anya chercha des yeux ses amis. Mais elle ne les trouva pas. C'était impossible. Ils n'avaient pas pu les abandonner. Elle refusait de croire qu'ils avaient fui. Ils devaient être la, quelque part.


Elle voulut survoler l'armée des rohirrims, mais avant qu'elle ne puisse décoller, le roi Théoden s'adressa à ses officiers et à Anya :

- Gamelin, suivez l'étendard du roi au centre ! Grimbold, menez votre compagnie à droite quand vous aurez passé le mur ! Anya, nous comptons sur vous. Faites rugir la flamme du dragon.

Puis, il se tourna vers tous ses hommes, et dit :

- En avant ! Ne craignez aucune obscurité. Debout ! Debout, chevaliers de Théoden ! Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclats ! Une journée de l'épée... Une journée rouge, avant que le soleil ne se lève !

Une vague d'impétuosité secoua les troupes.

- Au galop ! Au galop ! Courez à la ruine et à la fin du monde ! À mort ! 

Tous les rohirrims répondirent alors en cœur :

- À mort !

- Chargez !

Les cavaliers s'élancèrent, lances brandit. Les sabots martelaient le sol, où l'on pouvait voir l'ombre d'un dragon. Les archers orcs envoyaient des multitudes de flèches sur les rohirrims, Mais Halvan se chargea de les calciner.
Les chevaux vinrent se fracasser contre les orcs. Les rohirrims, tout-puissants d'une nouvelle vigueur, avaient l'avantage sur les créatures. L'armée des rohirrims s'enfonçaient dans les rangs ennemis, les faisant reculer. Les orcs semblaient perdus. Pourtant, cette bataille semblait "facile". Trop facile...


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Bonjour à tous ! Et oui, je suis de retour (pour vous jouer un mauvais tour mwhahaha) ! Je m'excuse de ne pas avoir posté plus tôt, mais entre les cours, le sport, la santé et tout ça, autant vous dire que je n'avais pas trop le temps d'écrire ! Mais quoi qu'il en soit, le nouveau chapitre est là, et je ne compte pas arrêter cette fanfic' avant qu'elle ne soit terminée ! Je me mets de suite à l'écriture de nouveaux chapitres, et j'essaye d'être un peu plus réactive ! Zoubi !

Une Biche blanche dans la Forêt NoireWhere stories live. Discover now