Chapitre 9

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Ce matin-là, je me réveillai plus tôt que d'habitude, après un bon bain, je me tenais devant le miroir et essayai d'utiliser un de mes pouvoirs que je ne connaissais pas et dont je n'étais pas sûr de leur existence. Mais ça valait le coup, je n'avais rien à perdre. Ce matin-là était un peu différent des autres et ce qui le rendait spécial était le fait que je mangeai avec les loups-garou. Après avoir fait plein de nourriture sous le regard noir de John qui m'attendait il y avait cinq minutes, ce n'était pas un retard quand même, je remerciai le cuisinier et suivit mon maitre vers une salle tellement sombre que je voyais à peine où je mettais les pieds.

-C'est ici que nous nous entrainerons tant que tu n'as pas contrôlé ta magie, m'annonça-t-il.

-Mais pourquoi ici ? Que ferais-je ?

-Tu dois au premier abord maitriser la transformation minime. C'est-à-dire utiliser la vision nocturne de ton côté vampire, son ouïe, son odorat, sa prudence et ses réflexes. Et pour t'inciter à le faire, je te mettrai dans cette salle sombre et me mettrai à te violenter, te torturer, te fouetter...

-Ne suis-je pas supposé jouir de tous ses atouts sans aucun effort ? l'interrogeai-je effrayé par ce qu'il venait de me dire.

Je croyais qu'il plaisantait et voulait seulement me faire peur.

-Pas pour toi, se contenta-t-il de répliquer en s'enfonçant dans l'obscurité.

Et avant que je puisse dire quoi que ce soit, je reçus un boomerang en plein visage. Je me sentais étourdi, le sang coulait partout, je ne le voyais pas mais je le sentais et je l'entendais tomber sur le sol. À peine que je repris ma conscience, un autre coup m'atteignit encore une fois dans le visage.

-Hé froussard, affronte moi face à face, grondai-je.

À ce moment un coup de pied me projeta au bout de la salle. Ma respiration se coupa en me cognant contre le mur. Fou de rage, je me levai et commençai à frapper au hasard en lui jetant des injures.

-Allez viens lâche, ou tu as peur ?

Un silence régna sur l'endroit puis une douleur atroce franchit mon pied. Il m'a enfoncé une dague dans la jambe droite.

-Sers toi bien de cette arme, me lança-t-il d'un ton neutre.

-Viens ici poltron.

Je sortis la lame en essayant de distinguer mon ennemi mais peine perdue. Au contraire, une autre dague me transperça l'épaule.

-Tu es fou, essaie-tu de me tuer ou quoi ? lui criai-je entre deux sanglots.

-Soit tu t'en sort, soit tu meurs. Dans tous les cas je m'en fous, c'est ta vie non pas la mienne, ça me ferai du bien si je me débarrassai de toi, se fiche-il de moi.

-Je t'ai cru, lui hurlai-je.

-Et je t'ai trahi.

-Quel indigne ! l'insultai-je avec tout le dégoût que je sentais envers lui.

-Quelle proie facile ! Au fond de toi, il y a un vampire aussi peureux que son maitre, caché dans une cave peureux, effrayé, affamé et assoiffé car il ne sait pas chasser. Même si tu veux le libérer tu ne pourras pas parce que vous êtes plus las l'un que l'autre.

À ces mots, je sentis ma tête bouillonner de colère, jamais je n'eus les nerfs aussi à fleur de peau. Et je criais de toute ma force :

-Tu as tort. Si on veut on peut. Je le peux. Je te tuerai. Et mon vampire que tu qualifies de las est un prédateur et il te déchirera en mille morceaux.

Je fermis les yeux et m'enfonçai au fond de mon âme jusqu'au coin le plus profond.

Où es-tu vampire, j'ai besoin de toi, aide-moi, tu es mon seul espoir, prouve-moi qu'il a tort, prouve-moi que tu es capable de le massacrer.

LE SEUL SURVIVANT: 1-La Braise Glaciale [Terminée] जहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें