LE SEUL SURVIVANT: 1-La Braise Glaciale [Terminée]

Chapitre 14

Quand je me réveillai, je sentais un malaise et dès que j'ouvris les yeux je compris la cause de cet inconfort, le soleil envoyait ses rayons lumineux droit sur mon corps. Je me levai et cherchai un arbre feuillu pour me cacher sous son ombre. Si j'allais vivre ici, je devrais me débrouiller pour me défendre mais aussi je devrais prouver à ces louveteaux que je n'avais pas besoin d'eux.

Moros, j'ai besoin de toi. N'as tu pas dit que tu m'apprendras à perfectionner mes atouts ? Qu'est ce que tu attends ? Vas-y, je suis prêt.

Tu veux commencer par quoi ?

Quels sont mes compétences ?

Je n'ai aucune idée.

Si je ne me trompe pas, John a cité quelques pouvoirs dans mes premiers cours. L'un de ces pouvoirs est la lévitation. Qu'est ce que je dois faire ?

Essaie de faire comme pour te transformer.

N'ayant pas de meilleure idée, je fermis les yeux et m'imagineai des ailes. Mais en vain.

Déploie les au moins.

Je fais une deuxième tentative qui n'était pas meilleure que sa précédente. Et une troisième, et quatrième, chaque fois je me corrigeai un petit peu ou c'est ce que je croiyais faire car je n'eus aucun résultat. Trois jours passèrent de la même façon. Trois jours sans nourriture. Je construisis un petit abri pour me protéger de la lumière du soleil. Mais j'avais faim. J'avais besoin de sang. Je commençais à faiblir. Je decidai enfin d'aller chasser. Mais si je me transformais, je serais très remarquable et si je ne le faisais pas, je ne saurais pas comment chasser. Je me souvins enfin des dires de John à propos la transformation minime. Je trouve enfin une solution je fermis les yeux et suivis l'instinct de mon vampire. Je sens l'odeur de sang. Une odeur agréable. Je suivis l'origine de ma proie. C'est un grand cerf. Et d'un geste vif je sautai sur son cou et commençai à boire son sang tout nonchalant au cri de détresse qu'il lançait. Au fond de moi, ma conscience m'empêchait de faire. Mais le goût savoureux du liquide rouge m'attira et je ne m'arrêtai que lorsque j'eus vidé le pauvre animal de tout son sang.

Ne m'as tu pas dit que je peux me contrôler ?

C'est du sang végétal. De plus, j'avais soif. Tu t'habitueras.

Je ne veux pas m'habituer à voler la vie des créatures innocentes.

C'esl la loi de la jungle. Tuer ou mourir. Tu dois accepter ta nature. Tu es un prédateur c'est ce que tu fais. Sauf si tu préfères le sang humain.

D'accord, d'accord ! Est-ce que tu es rassasié ?

Vaut mieux choisir une grande proie la prochaine fois.

Je rebroussai chemin et revenai à mon abri pour reprendre mes essais de voler. Cette fois-ci, j'ai flotté un peu dans l'air. Ivre de joie de mon exploit, je répétai l'exercice infiniment jusqu'à ce que j'arrivai enfin à rester dans l'air sans aucun problème. Mais je ne pouvais pas monter en altitude ou moins encore voler. Mais pour un premier succès c'était énormément suffisant. Pendant que je m'endormais en paix, je sentis quelque chose ou quelqu'un dans les alentours. Je me tins sur mes gardes, sortis mon boomerang que je maitrisais bien maintenant d'ailleurs. J'utilisai ma vision nocturne et mon ouïe pour distinguer l'intrus. Quand soudain une grande louve se jeta sur moi. Je l'esquivai au dernier moment mais elle me causa une entaille à l'épaule avec ses griffes quand même. Vu sa taille elle ne pouvait être qu'une louve-garou. À cet instant, je sortis mon boomerang et le lui lançai de toute ma force. Mais elle l'ilimina d'un simple coup de patte et s'apprêta à attaquer de nouveau. N'ayant pas le temps de réfléchir, je sautai à côté pour éviter mon adversaire et me transformai laissant Moros me conduire n'étant pas doué en matière de combat. Je la dépassai de plusieurs centimètres. Mais quand nos regards se rencontrèrent, mes muscles se crispèrent, je me figeai et je ne pus pas bouger d'un pouce ou tourner ma tête. Et elle ne paraissait pas dans un état meilleur. Au contraire, elle paraissait souffrir ou endurer quelque chose. Et tout à coup, un éclat de lumière jaillit de la louve qui se divisa en deux louves plus petites. L'une est grise et touffu avec une blessure au visage. L'autre avait un pelage blond clair et était attirante. Je m'approchai d'elle contre mon gré et continuais à la contempler. Et je crois savoir l'identité de ces deux louves. Je retrouvai alors ma forme humaine.

-Comment m'avez vous trouvé ? Et qu'est ce que vous me voulez ? Je crois préférable si vous reprenez vos formes humaines pour pouvoir me répondre. Et n'essayez même pas d'appeler les autres. Armide tu es assez intelligente pour ne rien tenter.

Cette dernière lança un grognement avant de se retransformer. Quant à Armine, elle garda sa forme animale.

-Toi aussi Armine. Retransforme-toi.

-Pourquoi tu nous donnes des ordres ? Pour qui tu te prends ? me cria Armide.

-Pour la personne qui va te déchirer en morceaux si vous ne me répondez pas.

À ce moment, Armine retrouva sa forme humaine et intervint comme toujours:

-Dès que tu as quitté le château, nous te cherchons. Nous ne t'avons trouvé nulle part jusqu'à ce que nous avons trouvé un cerf vidé de son sang. Nous pensâmes que ton vampire a pris le contrôle. C'est pourquoi nous t'avons attaqué. Les autres sont en train de te chercher. Je dois les avertir.

-Je ne veux pas revenir. Vous pouvez rentrer chez vous.

-Tu veux me dire qu'après une semaine acharné de quête, tu nous dis tout simplement revenez sans moi, gronda Armide.

-S'il vous plaît reviens avec nous et excuse Adrian et ses fils. Ils ne veulent pas te faire de mal ou te blesser. C'était juste une attitude exagérée. Laisse moi appeler les autres. On a besoin de toi. Tous les autres sont inquiets pour toi. Tu es en danger ici, me supplia Armine.

-Personne ne me veut à cause de ma nature.

-Ce n'est pas vrai. John t'aime, les jumeaux aussi, moi aussi.

-Et Raphaël, Max, Adrian, Sam, la majorité ne me veut pas.

-Fais moi cette faveur. On discutera plus tard. Revenons maintenant, me pria-t-elle.

-D'accord.

Pour une raison que j'ignorais, je ne pouvais pas lui résister ou lui refuser une demande. Ça ne pouvait pas être de l'appréciation. Je la connaissais à peine. Contre mon gré, je les suivis jusqu'au château où nous trouvâmes les autres nous attendant.