La Dame Noire

20. Le sang à coulé

PDV HERMIONE

Du sang. Trop de sang perdu a cette guerre. Trop de sang a coulé. Trop de sang gaspillé. Trop de sang volé. Cette guerre nous a tous fait perdre du sang. Et d'autre leurs vies. Et maintenant, personne ne veut que sa recommence.

Mais sa va recommencer. Comme avant. Comme toujours. Jamais cela ne s'arrêtera. Et le sang va recouler. Et de nouvelles vies, innocente ou pas, seront perdu. Parce qu'au fond de nous même, on c'est que ces guerres ne s'arrêteront pas. Qu'elles feront plus de mort. Plus de dégât. Plus de sang. Plus de larmes à chaque fois.

Mais cette fois ce sera différent. Mon sang ne va pas couler. Mes larmes ne vont pas tomber. Parce que j'ai changé de camp. Pour toujours. Et cette fois c'est le bon camp. Avant je croyais qu'il n'y avait pas de camp.

Que l'on étaient tous égaux. Et que l'on pouvait vivre tous ensemble, sans différence. C'était beau, mais c'était faut. Je me suis trompé. Encore et encore. Je me suis trompé sur beaucoup de chose.

Sur mon amitié avec les personnes que je considérais soit comme mes meilleure amis soit comme des frères et sœurs. Je suis triste de m'être trompé. Moi qui pensait que notre amitié ne pouvait pas être détruite.

Quelle était invincible et que rien ni personne ne pouvait la brisé. Mais ils m'ont montré le contraire et sa me fait mal. Mal d'être prise pour une conne. Mal de cette belle amitié anéanti.

Mais je ne serai plus prise pour une conne. Plus jamais. Je ne laisserai plus mes émotions apparaître pour ne pas que les gens jouent avec. Et ma confiance sera l'une des choses les plus dure a avoir. Car peu de personne la possède.

Je pensais être aimé là où je ne l'était pas. Mais maintenant je ne veux plus d'amour. Je ne veux plus être aimé. Je veux être crainte. Et ils vont l'apprendre.

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Après avoir discuté avec Daphné, nous sommes sortie de notre dortoirs. Elle est partie a la bibliothèque et moi je suis partie a la tour d'astronomie. C'est là que je vais quand je dois retracer les événements et essayer de me retrouver.

L'air frais fouette mon visage et le vent emporte mes longues boucles miel derrière moi, emporter par la brise qui les fait onduler. J'essaye de tout me remémorer ce qu'il c'est passé. Harry est mort, mon père prend le contrôle et le mal va a nouveau régner et faire taire les insouciants qui le contredise.

Je vais enfin être dévoilé au monde entier, et je vais pouvoir leurs montrer toute ma force et ma puissance. Je sens que chaque seconde, un filet de magie s'infiltre dans mes veine et me rend encore plus invincible chaque moment.

J'aime cette sensation de tout maitriser, de tout dominer, de tout surpasser. Cette sensation qui te dit que rien ni personne n'est plus fort que toi, et qu'avec un regard, tout peut changer. J'aime aussi cette sensation de savoir que tu es craint. Que personne ne peut te contredire ou te dire ce que tu as a faire. Que chaque regard qui est posé sur toi est un regard de peur, de respect.

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Après ce petit moment de réflexion, je décide de redescendre. J'avance dans les couloirs vide de l'école. Il n'y a personne, tout est désert. Pas un seul bruit. Le silence et le seul bruit que l'on entend.

J'entends mes pas claquer au sol, et sa me redonne a chaque fois, un peu plus confiance. Je descends les escaliers et me retrouve devant la porte de la Grande Salle. Je souffle un bon coup avant d'entrer. Car je sais que dès que j'aurais posé un pied devant, je ne pourrais pas reculer. Ce sera trop tard. Alors je décide d'avancer. Et là, la porte s'ouvre.

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Un silence de mort s'installa alors entre les nombreuses tables, représentant chaque maison. En face de moi, se tient Bellatrix. Je regarde le visage horrifié des élèves de Poudlard. Visiblement personne ne s'attendait a sa.

Je jette un regard discret vers la table des verts et argent, espérant rencontrer un regard ou un visage familier. Mais au lieu de sa, mes yeux entrent en contact avec des pupilles grise métallique.

Je comprend aussitôt que ce regard appartient a Drago. Je peu apercevoir un sourire sur ses fines lèvres. Pas un sourire hypocrite ou malsain, non, un vrai sourire. Celui qu'il accorde seulement a ses amis et encore.

Je lui souris a mon tour, puis détourne le regard. Je vois Bella me faire signe d'avancer vers elle, jusqu'à l'estrade qui domine toute la Grande Salle. Alors mes pas se dirigent droit vers elle, sans vraiment me contrôler.

Je passe a travers les rangées, et toutes les têtes se retournent vers moi, comme si je me baladait actuellement en sous vêtements. Tous des fous dans cette école, ma parole !

Je continu de traverser les tables, jusqu'à arriver au niveau de Bellatrix. Elle me tend la main, pour m'inviter a avancer plus près, ce que je fis sans aucune hésitation. Je me plaça a côté d'elle et elle prit la parole.

Bellatrix : Mon bébé est enfin là ! Admirez cette beauté unique. Ma petite protégé Hermione Granger est en réalité, et sous vos beaux yeux, je vous présente Hermione Jedusor ! Et oui pauvres crétins, Hermione vous a tous berné et vous êtes tous tombé sans exception dans le panneau. Et maintenant nous allons, nous mangemort ainsi que notre Maître, prendre le pouvoir du monde magique. Ceux qui s'y opposeront ou qui manifesteront un désaccord, seront  tué sur le champ.

Tous s'étouffèrent avec leur salive en entendant ces mots. Certains me lancent des regards assassin et d'autre des regards ou je peux lire la peur, l'incompréhension ou encore l'inquiétude.

Peur d'être tué ou torturer. Peur d'avoir peur. Car oui, la peur d'avoir peur et la plus grande peur que l'on puisse avoir. Je me souviens encore de ce que j'ai dis a Lucius en deuxième année sur la peur :  "La peur d'un mot ne fait qu'accentuer la peur de la chose elle-même".

Quand on y repense, cette remarque lui avait fermé le clapet a ce crétin. Mais bon, revenons en a ce qui se passe actuellement. Bellatrix me jette un regard après avoir terminé son monologue.

Un sourire que je n'avais jamais vue apparut sur ses lèvres. Un sourire franc et bienveillant. Un sourire, qui je pensais, ne s'accordait pas avec le caractère bien trempé de la sorcière. Un sourire que je n'avais jamais vu sur le visage de Bellatrix, qui je pensais, était une sorcière au trop petit cœur pour ressentir quoique se soit.

Bellatrix : Ce sourire n'est rien que pour toi ma belle, me chuchote elle a l'oreille.

Je la regarde un sourire sur mon visage, sourire étincelant que je n'offrais pas souvent. Après ce moment, je détourne le regard vers les personnes en face de nous, qui a présent nous dévisage.

Je ma rappelle alors que je suis la sorcière la plus intelligente de ma génération, fille du plus puissant sorcier de tout les temps, et que je dois me comporter comme telle. Alors, pris d'un élan de fierté, je regarde tous mes anciens camarades et leurs jette un regard comme si ils étaient des moins que rien.

Un air hautains apparut sur mon visage. Je me sentais puissante et invincible. Comme si rien ne pouvait me toucher et qu'il y avait une bulle protectrice autour de moi. En revoyant le sourire de Bella, je me rappelle que désormais, c'est nous qui dictons les lois. Et plus jamais cela ne changera.

Jamais.

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