𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫

32.0

•Chapitre 32•

~Leila~

*Flashback*

J'étais dans mon lit, en espérant que cette soirée ne soit pas comme les autres. J'étais malade donc j'ai pas pû sortir avec les autres, et il était resté pour "me surveiller".

J'ai entendu des bruits de pas dans les escaliers. Je savais que c'était lui. Il faisait beaucoup de bruit quand il marchait.

Je l'ai entendu quand il a ouvert la porte. Je m'étais cachée sous la couverture en espérant qu'il ne me trouve pas. Mais j'avais du mal à respirer.

J'ai senti la couverture partir. Il venait de l'enlever.

Hussein: Pourquoi tu te caches ? Tu crois que je t'ai pas vue ?

J'étais en pleurs. Je savais déjà comment ça allait se passer.

- S'il... S'il te plaît...

Il allait s'approcher, mais l'électricité a sauté au moment où il allait poser sa main sur le lit.

Hussein: Je reviens rapidement, reste ici. De toute façon tu m'échapperas pas.

Il a quitté ma chambre.

Cache toi.

Mais où ? Il connaît toutes les pièces de la maison et... Et il va encore plus me faire mal...

Cache toi quand même. Vas dans la chambre de Lyes.

Je me suis levée du lit, avec quelques difficultés mais j'ai quand même réussi. Je devais faire vite avant qu'il revienne.

J'ai vérifié qu'il ne soit pas dans le couloir avant de sortir de ma chambre. Je traînais ma couverture derrière moi. J'avais l'impression que mon corps bouillonnait et qu'il avait été plongé dans une baignoire remplie de glaçon.

J'ai fais quelques pas dans le couloir. C'est tout ce dont je me souviens.

Puis il y a eu un gros bruit.

Une explosion.

J'ai pas eu le temps de réaliser ce que s'était que je me suis retrouvée projetée contre le mur au fond d'où couloir.

J'étais sonnée. J'entendais un bruit sourd et aigü raisonner dans mes oreilles. Ça me faisait mal.

J'avais pas compris la situation avant d'ouvrir les yeux. Quoique... Même en regardant autour de moi j'ai pas réalisé la situation.

Je voyais flou. Et je commençais à avoir de plus en plus chaud. Ma vision était constituée de points noirs, marrons et orange qui bougeaient dans tous les sens. Et même en me frottant les yeux, j'arrivais pas à revenir à la réalité.

Puis d'un coup, tout s'est arrêté. Le silence et le bruit aigü s'est stoppé net, pour laisser place au bruit de flammes. Et mes yeux ont commencé à voir ce qui se passait autour de moi.

Et j'ai commencé à comprendre.

Il y avait eu une explosion, et la maison était maintenant en flammes.

Les murs, les portes, le plancher et les meubles. Ça brûlait comme dans une cheminée.

J'étais dans une cheminée géante.

J'ai essayé de me lever mais j'étais encore affaiblie. J'avais perdu ma couette quand j'ai été projetée, et heureusement car il n'en restait que la moitié. L'autre partie était réduite en cendres.