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•Chapitre 52•

~Leïla~

- Vous faites quoi là ?

Elle s'est retournée en sursaut et s'est mise à me fixer de longues secondes avant de me regarder de haut en bas avec un air hautain.

Elle: T'es qui toi ?

Je l'aime déjà pas.

- Toi t'es qui ? Et tu fais quoi ici ?

Elle: Moi c'est Sabrina et je viens voir Kaïs. Toi t'es qui ?

- Leïla.

Elle: Et...

Elle m'a de nouveau regardée à nouveau de haut en bas.

Elle: ...t'es qui pour lui ?

J'avais une tête à être quoi ? Sa femme ? Sa fille ? Sa mère ? On se ressemblait pas physiquement, mais quand même.

- Déj-

J'allais lui répondre par une réplique bien piquante mais j'ai été interrompue par la porte qui s'est ouverte sur une infirmière plutôt âgée.

Infirmière: Bonjour, je dois m'occuper du patient. Vous pouvez patienter à l'extérieur s'il vous plaît ?

J'ai quitté la pièce sans attendre l'intruse et me suis assise sur une chaise du couloir.

?: Selem

J'ai levé la tête pour tomber nez à nez avec Syham.

- Selem, t'es en pause ?

Syham: J'ai quinze minutes là.

- Il y a du nouveau pour mon frère ?

Elle a esquissé un bref sourire et s'est assise à côté de moi.

Syham: Rien de spécial. Ça fait longtemps que son sang n'a plus de traces de sédatifs. Il faut attendre qu'il se réveille.

- Tu devais pas t'occuper de lui normalement ?

Syham: Si, pourquoi ?

- Il y a une infirmière qui est venue dans sa chambre.

Syham: Ah, oui...

Elle a souri en posant son regard sur la porte de la chambre de Kaïs.

Syham: Je lui ai demandé de faire sa toilette.

- Pourquoi ?

Syham: Astarfigullah. Tu me vois ? Moi ? Le laver lui ? Kaïs ? J'ai pas vraiment envie de faire des cauchemars tu vois ?

J'ai ris.

- Il va vriller quand il va apprendre que quelqu'un l'a lavé.

Elle s'est remise à sourire.

Syham: J'ai hâte de voir sa réaction. Ça lui apprendra à être un chien. Non, c'est une insulte aux chiens.

- J'ai jamais compris pourquoi vous vous entendez pas.

Syham: C'est de sa faute à la base. Il se prend pour je sais pas qui.

- C'est vrai qu'il est pas facile.

Syham: Et il est trop nerveux, ça m'énerve.

- Toi aussi.

Syham: Oui mais j'ai des limites moi.

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant