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•Chapitre 46•

~Leïla~

C'était le seize mars. À peu près quatre semaines après ma discussion avec Hichem.

Je sortais les poubelles, comme d'habitude. C'était toujours à moi de le faire d'ailleurs. C'est injuste.


Qui se ressemble s'assemble.

Commence pas.

Enfin bref. Je vous épargne les détails. J'allais tourner au coin du bâtiment pour rentrer chez moi, jusqu'à ce que je me cogne contre quelque chose.


J'ai posé ma main sur mon front tant c'était brutal. C'était toujours à moi que ça arrivait ce genre de chose. Je me cognais toujours contre des trucs.


Des gens, des murs, des poteaux, des animaux, des voitures, des pierres, des vagues, des fenêtres, des meubles, des portes... J'ai tout fait.

J'ai relevé la tête pour voir ce que je me suis prise. Et mon cœur a fait un salto avant.

Lui: Selem

Bégaie pas. Surtout pas maintenant.

- Selem

Maintenant essaie de faire une phrase.

Lui: Ça fait longtemps.

- Oui.

On repassera pour les phrases.

C'est pas de ma faute, tu l'as vu aussi ?

Il était déjà beau avant, mais maintenant il a glow up à un point où ya plus de point.

Je savais pas où il était passé pendant les trois derniers mois, mais ça lui avait réussi.

Il avait le teint plus bronzé qu'avant. Ça faisait ressortir ses yeux verts. Et j'étais certaine qu'il avait dû faire un tour chez le coiffeur il y a pas très longtemps.

Fares: Ça va ?

J'avais l'impression que je devenais athmatique. Mon cœur me faisait des feintes à chaque fois qu'il prenait la parole.

- Al hamdoulilah, et toi ?

J'avais l'impression que quelque chose était différent chez lui. Peut être que c'était juste parce que je ne l'avais pas vu depuis longtemps.

Fares: Al hamdoulilah.

Il avait son habituel sourire en coin. C'était une sorte de demi sourire. Parce qu'il souriait jamais vraiment.

J'avais presque oublié à quel point mon ventre se retournait quand il était devant moi.

On souriait comme des enfants en se regardant droit dans les yeux.

J'avais envie de passer ma main dans ses cheveux et de le serrer dans mes bras pour sentir son odeur. Mais j'étais pas folle à ce point.

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant