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•Chapitre 09•

~Fares~

Khalti: Et toi Fares tu fais quoi ?

Qu'es ce que je fais ? Légalement, rien du tout.

Illégalement... bah...

- J'ai commencé des études dans la comptabilité, mais j'ai fais une pause.


Au cas où vous vous demandez, c'est vrai. J'ai jamais compté lâcher les études. Je sais que ce que je fais c'est haram. C'est même une honte. Mais j'y ai été obligé, je fais pas ça par plaisir, croyez moi.

C'est pour ça que j'ai tout planifié. Je sais ce que je vais faire sur les dix prochaines années. Alors taisez vous et attendez de voir.

Khalti: Pourquoi tu as fais une pause ?

- Je sais pas, j'étais pas vraiment motivé.

Yemma: Il veut devenir un délinquant hed l'would l'hram.

Ilyes a explosé de rire.

Khalti: Pourquoi tu rigoles imbécile ?

Moi je sais.

Ilyes: *rires* Pour rien.

J'ai souri en croisant. Il est bête des fois, mais il met une bonne ambiance.

Chahinez: Sa femme la djinn lui a raconté une blague.

Marwa a ri. Leïla a souri. Et Ilyes a commencé à se calmer.

Khalti: Je sais pas quand ils vont grandir...

Yemma: Ils deviennent bizarre avec le temps.

...

06********
Entrepôt **** ********* dans une heure.

Encore un numéro inconnu. Pas le même que la dernière fois cette fois ci. J'avais bloqué l'autre.

J'avais décidé d'y aller pour mettre un terme à tout ça. Ça commencait à me casser les couilles.

Enfin bref. J'étais en route, direction chez moi. J'avais un appartement à dix minutes des Lyres en voiture. J'envisageais d'y déménager définitivement.

Officiellement ça serait pour reprendre mes études. Et officieusement ce serait... Bref.


Je suis arrivé à l'entrepôt avec un quart d'heure d'avance. À première vue il avait l'air désert. Personne à l'horizon. Silencieux.

Mais en avançant un peu j'ai pû voir un gars de dos, assit sur une sorte de grosse brique en pierre.

- T'es qui ?

Il s'est retourné, en me lançant un regard haineux et plein de rage au passage. Il avait l'air d'un fou, prêt a tuer.

Il l'était vraiment.

?: On va enfin régler nos compte fils de pute.

- Tout ça pour ça ?

C'était seulement Ayoub.

Ayoub: Ouai pour ça.

On s'est fixés durant plusieurs minutes. Il avait la mort dans les yeux.

Ayoub: JE T'AVAIS PRÉVENU FILS DE PUTE, MAINTENANT JE VAIS GÂCHER TA VIE.

- Tu veux quoi ?

Ayoub: Ma vengeance.

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant