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•Chapitre 26•

~Fares~


- Tfou.

Leïla: 3lik

Elle a décidé de mourir aujourd'hui elle ?

C'était pas le moment de jouer avec mes nerfs. J'étais déjà tendu et j'avais pas besoin qu'elle vienne en rajouter.

- Tu joues à quoi ?

J'avais parlé doucement pour pas qu'on nous entende. Mais j'avais envie de la jetter par la fenêtre.

Je sais pas ce que j'allais faire, mais j'ai changé d'avis au dernier moment en croisant son regard.

- Tsss

J'ai fait demi tout pour aller dans la cuisine. J'avais besoin de réfléchir calmement à la situation. Il jouait les hypocrites et ça m'énervait.

La porte s'est de nouveau ouverte.

- Casse toi.

Leïla: C'est quoi ton problème ?

J'ai levé la tête vers elle.

Il lui avait déjà parlé. Pas qu'une fois.

- T'approche pas de lui.

Leïla: Je peux savoir pourquoi ?

Parce qu'il pourrait te faire du mal. Et que j'ai pas envie de te savoir avec lui.

- Je veux pas que tu t'approches de lui c'est clair ?

Elle: Réponds à ma question.

Si elle continuait comme ça j'allais lui briser un bras.

- Réponds à la mienne.

Leïla: Donne moi une seule raison d'écouter un inconnu ?

J'étais un inconnu moi maintenant ?

- Si je te dis de pas t'approcher de lui, c'est pour toi.

Leïla: Parce que toi maintenant tu sais ce qui est bon pour moi ? T'es qui pour que je t'écoute d'ailleurs ?

J'ai posé mes mains sur mon visage en soupirant. Elle m'énervait comme pas possible.

- Tu cherches à tester ma patience là ?

Elle me regardait fixement, les bras croisés, l'air de se demander à quoi je jouais.

Leïla: Je comprends pas à quoi tu joues. Tu me donnes des ordres sans me donner des explications. Je suis ta chienne moi ? Redescends là où est ta place et vis ta vie sans m'empêcher de faire la mienne. J'ai le droit de parler à qui je veux, si t'es pas content j'en ai rien à faire.

Je me suis approché d'elle.

- Tu fais ce que tu veux, j'en ai rien à foutre. Mais quand je te dis de pas t'approcher de lui, tu dois m'écouter. Tu crois que je te dirais ça sans raison ?

Leïla c'est ma petite. Je voulais la protéger, qu'elle soit heureuse, qu'il lui arrive rien. Elle avait toujours eu une place spéciale dans ma vie.

Je l'ai toujours vue comme une sœur. Mais sans mentir, ce mot sonnait bizzaremment quand je l'associais à elle depuis un moment.

On était plus les enfants innocents qu'on était avant.

Leïla: Donne moi tes raisons et peut-être que je t'écouterai.

J'ai entouré sa gorge de ma main.

- Arrête de jouer avec mes nerfs Leïla.

Il fallait qu'elle comprenne.

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant