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•Chapitre 02•

~Fares~

Ça a débuté bien plus tôt, mais ce jour là, ça a commencé avec un appel d'un numéro inconnu.

Moha: C'est qui ?

- Je sais pas.

Il y avait exactement huit personnes qui avaient mon numéro et pas une de plus. Alors j'ai attendu que la sonnerie cesse.

- Je reviens.

Je suis sorti pour rappeller le numéro, même si je sentais que c'était une mauvaise blague qui allait me faire perdre mon temps.

Si j'avais su tout ce que cet appel allait provoquer.

J'avais les yeux rivés sur mon téléphone quand j'ai bousculé un nain.

- Regarde devant toi quand tu marches non ? Excuses toi.

En temps normal j'aurai passé mon chemin. Mais je ne sais pas pourquoi ce jour là j'ai réagi comme ça.

Le nain était en fait une naine qui me regardait comme si je venais de tuer sa mère. Mais elle s'est ressaisie et m'a salement regardé.

Elle: Tu me rentres dedans et tu veux que je m'excuses ? Mais qui t'as éduqué ?

- Fais pas la meuf, je vais te violer.

J'étais tout aussi choqué qu'elle par mes mots. Je sais pas ce qui m'est arrivé ce jour là, je lui ai sorti des dingueries que jamais je n'aurais osé dire en temps normal.

Elle a légèrement reculé et me regardait avec la peur dans les yeux. Durant un moment j'ai eu l'impression de l'avoir déjà vue avant.

En fait non, j'en étais quasiment sûr. Je l'avais déjà vue, mais où ?

Elle: Violer ? C'est comme ça qu'on t'a appris à parler aux enfants des gens ? Rentre chez toi apprendre la politesse c'est mieux.

Je n'ai pas eu le temps de réagir qu'elle était déjà à l'intérieur.

Je l'ai suivie du regard jusqu'à ce qu'elle rejoigne d'autres filles à une table. J'avais une très bonne mémoire, je me serai rappelé d'elle si je la connaissais d'avant. Mais j'étais incapable de mettre un nom sur son visage, alors peut être que je me trompais.

Tout ça m'est sorti de la tête quand j'ai croisé à nouveau son regard. J'ai eu l'impression de passer à côté de quelque chose d'important sans pouvoir mettre la main dessus.

On s'en fout, j'ai autre chose à faire.

J'ai fini par m'éloigner pour rappeller le numéro, qui a répondu au bout de trois sonneries sans prononcer un mot.

- C'est qui ?

?: ...

- J'ai dit c'est qui.

?: C'est moi.

- Qui.

?: Ton pire cauchemard.

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant