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•Chapitre 11•

~Leïla~

J'avais mal au crâne. C'était atroce. Mais j'ai quand même eu la force d'ouvrir les yeux.

Enfin, ça c'était avant que la lumière me brûle les yeux. J'avais oublié ce que ça faisait.

J'ai retenté l'opération quelques secondes plus tard, en laissant cette fois mes yeux s'habituer à la lumière. J'étais d'abord dans l'incompréhension totale en ne reconnaissant pas ma chambre.

Mais j'ai fini par me calmer en voyant mon frère endormi et assit sur une chaise, la tête et les bras sur le lit. Je me suis ensuite rappellée des derniers événements qui avaient eu lieu. À savoir ma fatigue, et ma discussion avec Ilyes. C'est tout.

J'étais un peu plus rassurée en voyant que j'arrivais à me redresser. J'étais donc là depuis pas trop longtemps. Dans ma tête je m'imaginais déjà être ici depuis des années et me réveiller seulement maintenant.

Je regardais autour de moi comme une revenante.

Je savais pas quelle heure il était. Les volets étaient fermés, mais il y avait un peu de lumière qui entrait dans la pièce.

Réveille le.

Ilyes: Bouge de là.

Il était entre endormi et réveillé. Sa réaction m'avait fait sourire.

- Réveille toi.

Il s'est légèrement redressé, la tête encore dans les nuages.

Ilyes: Leïla ?

Il était encore endormi.

- Rendors toi finalement.

Il a baillé, avant de s'étirer.

Ilyes: Je suis fatigué...

- Je vois ça.

Il a tourné la tête en fronçant les sourcils.

Ilyes: T'es réveillée ?

- Sbah l'kheir. (Bon matin)

Ilyes: Depuis quand ? Tu vas bien ?

- Oui.

Ilyes: Attends, j'appelle les docteurs.

Il a appuyé sur un bouton.

- Je suis ici depuis quand ?

Ilyes: Hier soir.

Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'une infirmière était déjà entrée dans la chambre.

La première chose qui me marqua fût sa beauté. Elle avait l'air jeune. Et elle avait aussi un sourire éclatant. Digne d'une pub de dentifrice.

Infirmière: Bonjour. Comment allez vous ?

- Bien.

Infirmière: Tu ne ressens pas de mal de tête ? De la fatigue ?

- Si.

Elle a hoché la tête en notant quelque chose sur une feuille.

On dirait madame Martínez, avec trente ans de moins.

Infirmière: D'accord. On te refera des examens plus tard. Autre chose ?

- Non. Il est quelle heure ?

Elle a regardé un endroit sur un mur.

Infirmière: Huit heures vingt-sept du matin.

Il y avait une horloge dans la pièce que je n'avais pas vu.

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant