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•Chapitre 40•

~Leïla~

Je me sentais pas bien. Ma tête tournait et mon ventre était retourné.

Inaya: Peut-être que t'as été droguée.

Asma: Dis pas n'importe quoi.

- Je reviens, je vais chercher de l'eau.

Je suis tombée sur Kaïs en retournant dans la salle.

Kaïs: Tu fais quoi ?

- Je vais chercher de l'eau, je me sens pas bien.

Il a froncé les sourcils.

Kaïs: Qu'est-ce que t'as ?

- C'est rien.

Il m'a tendu ses clés.

Kaïs: Il y a une bouteille dans la voiture. Regardes dans la portière pour le Doliprane.

- Merci.

J'ai à peine fais quelques pas dehors que j'ai commencé à entendre des bruits.

En tant que grande curieuse, et malgré mon état nauséeux, je me suis quand même approchée. C'était deux gars en train de se battre.

J'arrivais pas à distinguer leurs visages mais c'était très violent. On aurait dit qu'ils étaient possédés par le sheitan en personne.

Donc je ressemblais à ça hier ?

T'es pas un gars.

Oui mais quand même. J'avais pu voir  que Jamila avait le visage légèrement défformé, mais elle avait mit la dose de fond de teint donc ses bleus ne se voyaient pas.

J'ai réussi à distinguer soudain le visage de l'un d'entre eux lorsque sa tête s'est penchée après avoir reçu un coup.

Selim

Pourquoi il se bat ? Et avec qui ?

Ne me dites pas que...

Je me suis approchée d'eux, qui étaient trop occupés à se frapper pour me remarquer. J'ai senti mes muscles se raidir en découvrant l'identité du deuxième.

Fares.

J'ai eu le réflexe de vouloir les séparer en le voyant.

Oui je suis bête. Comment j'aurais pu séparer deux gars possédés et qui se battaient comme des chiens affamés ?

Mais bon, sur le moment j'ai pas réfléchi. C'est pour ça qu'en attrapant le bras de Fares pour l'empêcher de donner un nouveau coup, je m'en suis prise un à sa place.

Je peux vous dire que je l'ai senti. Trop bien même. J'étais sûre que mon nez était cassé.

Tu sauras plus respirer.

Ça m'apprendra à me mêler des affaires des gens. Les patates de Kaïs c'était rien à côté de ça. Il retenait ses coups quand il nous frappait, c'était sûr et certain.

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant