Hypersextension | 𝑣𝑘𝑜𝑜𝑘

└TRENTE-ET-UN┘

___________

Taehyung prit une bonne goulée d'air, un petit sourire apparut sur ses lèvres alors qu'il marchait à l'intérieur du bâtiment de l'université. Le sourire aux lèvres, il ne put s'empêcher d'être heureux et d'avoir le coeur qui battait la chamade. Après ce qui s'était passé dans la ruelle, les deux retournèrent au dortoir et s'étaient étreints dans les bras l'un de l'autre jusqu'au bout de la nuit.

Lorsque le soleil fit son apparition le lendemain, Taehyung se réveilla, le plus jeune était parti de sa chambre durant la nuit, le laissant seul. Il garda tout de même cette bonne humeur qui ne partait pas depuis la veille. Ce fût également à ce moment-là qu'il eut envie d'avouer ses sentiments au noiraud. Le rouge avait tout de même beaucoup changé, il n'était plus aussi timide qu'auparavant. Il était certes plus brutal, mais commençait davantage à parler avec son esprit et son coeur. Il se dirigea à la cafétéria et se tint à côté de Seokjin qui semblait fortement occupé avec son téléphone portable, au point d'être complètement déconnecté du monde extérieur. Curieux, il jeta un coup d'oeil à l'écran de son ami et ses sourcils se plissèrent lorsqu'il vit des seins dont des tétons rosées pointaient à l'écran. Des filles d'animes aux cheveux blonds et roses défilaient, toujours dénudées.

Il fuit rapidement le regard et se concentra sur sa nourriture. Après quelques minutes, il remarqua que Namjoon n'étaient toujours pas là. Il releva ainsi son visage vers Jimin, grignotant un morceau de pain.

" Il est où Namjoon ?

- Je ne l'ai pas vu depuis le festival de sport. " Il haussa des épaules.

Taehyung fredonna, se grattant la nuque. Jungkook n'était pas là aussi et étrangement, il commençait à avoir de mauvais sentiments. Il se leva alors et reçut des regards insistants de la part des autres garçons. Il se précipita rapidement hors de la cafétéria et commença à errer à la recherche de Jungkook. II se souvint qu'il s'étaient endormis ensemble la nuit dernière, dans son dortoir, mais quand il s'était réveillé, le plus jeune n'était pas là. Ce dernier était probablement parti et était retourné dans son propre dortoir. Mais puisqu'il n'était pas à l'heure pour le petit-déjeuner, Taehyung avait l'impression que quelque chose de grave aurait pu arriver. II commença à vérifier dans les classes vides, ne voyant personne. Même les professeurs n'étaient pas encore là tant il était tôt avant le début du premier cours de la journée. Il mordilla l'intérieur de sa bouche, se précipita vers le bâtiment du dortoir puis courut vers la chambre de Jungkook.

II entra par effraction mais ne vit personne. Atteignant à nouveau le bâtiment de l'école, il se renfrogna et continua sa recherche dans les autres classes mais ne vit pas une seule mouche encore une fois. Il monta alors sur le toit et poussa sur la poignée de la porte dans un bruit sourd qui coinça. Malgré le fait qu'elle était verrouillé, il la cassa grâce à sa force et claqua ses pieds à l'extérieur. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il fut témoin de ce qui se déroula sous ses yeux. Il n'était pas surpris étrangement, mais déçu. Surtout déçu pour lui-même d'avoir cru en Jungkook. Actuellement, il était devant lui en train de baiser avec Namjoon. Ses yeux commencèrent alors à virer au rouge sanguinaire.

" Qu'est-ce que vous foutez tous les deux ?!

- Oh, Taehyung- Fit le noiraud, poussant Namjoon loin de lui et se leva, ramassant ses vêtements sur le sol et commença à les porter. Quelle agréable surprise ! "

Jungkook poussa un petit cri, souriant joyeusement. Quelque chose clochait et le rouge pouvait le sentir. Mais il n'arrivait pas comprendre ce qui se passait, peut-être parce qu'il semblait tellement étrange et faux.

" Hé. Fit-il d'une voix profonde et épaisse. Je pensais que tu avais arrêté de baiser ?

- Ne te flatte pas Taehyungie, ce n'est pas parce que je t'ai laissé me baiser une fois que je vais laisser tomber es autres pour toi. Il continua, son rire s'éteignant. En plus, c'était juste pour un jour. Tu peux continuer ton chemin et je peux faire le mien tout seul. Nous n'avons rien de plus en commun.