15e mi-temps

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Je débarrasse mon petit déjeuner et vais dans la salle de bain prendre une douche.

Aujourd'hui, on est lundi, c'est enfin le début des entraînements de la saison 2018-2019.

Je mets un jooging et ressort ma veste du PSG, je sais que cette année, comme tous les ans, elle va être changée, mais bon je la mets quand même.

J'attrape mon sac à dos et sort de chez moi. Je cours tranquillement jusqu'au Parc des Princes. Quand j'arrive, je regarde mon tel, 8:24, je suis bien en avance, les vestiaires devraient être vide.

J'entre en saluant le vigile, et me dirige vers le vestiaire. Il est vide. Je me dépêche de récupérer le jooging du club et mon maillot posés sur ma place. Je les enfiles en 2 temps 3 mouvement et sors du vestiaire.

J'ai mis mes crampons, je me dirige vers le terrain. Bien entendu il est vide lui aussi, mais c'est pas grave, les ballons ne sont pas non plus sortis.

Je mets mes écouteurs, branche ma meilleure playlist, place mon téléphone dans la poche de ma veste et la pose dans un coin. Je commence à courir. J'adore courir le matin, il fait plus frais et au moins je suis tranquille.

Soudain, on m'attrape. Il me met sur son dos et marche tranquillement jusqu'au bord du terrain, là, il me pose que un banc.

C'est Presnel, il rigole — Salut, ça fait combien de temps que t'es là ?

Je me gratte l'arrière du crâne en réfléchissant — Heu je sais pas trop, il est quel heure ?

Il regarde son tel — Il est 9 heures 45, aujourd'hui, l'entraînement commence à 10 heures comme c'est la reprise.

Je regarde ma montre pour voir le nombre de kilomètres que j'ai parcouru ce matin, Presnel regarde l'écran et dit.

— Attends, c'est écrit que ça fait une heure et demi que tu cours, t'as fait 20 kilomètres, il est 9 heures du mat mec, calme toi non ?

— Bah ça va c'est juste une heure, je regarde à nouveau l'écran de ma montre et soupire, je suis déçu, j'aurais cru que j'allais plus vite, j'ai fait 20 kilomètres en 1 heure 30, ça fait 13 kilomètres à l'heure, c'est lent...

— Toi alors, t'es incroyable,

Il m'ébouriffe les cheveux en rigolant alors que Marquinhos nous rejoint et nous tcheck

Prenel — Salut

Marquinhos — Holá, vous allez bien les champions du monde ?

Presnel remonte le col de son maillot et sourit — Et bah écoute, tout roule comme sur des roulettes.

J'éclate de rire — Mais oui Presco, c'est entièrement grâce à toi !

Il prend un air indigné — Évidemment que c'est grâce à moi !

Je me tape la tête en soupirant, Marquinhos rigole. Presnel tourne soudainement la tête vers Marquinhos.

— Attend-ten-ten, tu sais ce qu'il vient de faire ce gosse ? Il est là depuis 8 heures du mat, il vient de courir 20 kilomètres au calme, dit lui de se reposer

Marquinhos — Bravo, il applaudit, il y a peu de joueurs qui ont le courage de se lever tôt pour juste aller courir. Mais la prochaine fois, amène un ballon avec toi et cours avec dans les pieds, ça t'entrainera mieux.

— Merci, t'as raison, je ferais ça demain

Prenel - Mais en plus tu l'encourage toi ?

L'entraînement finit par commencer, je retrouve la plus part des joueurs de l'année dernière. Le coach est venu me voir à la fin de l'entraînement, je serais à tous les matchs du club et la plupart du temps titulaire. Après m'avoir annoncé ça le coach continue.

— En conséquence, on va évidemment changer les thermes de ton contrat, au lieu de 20 milles par mois il me semble, on t'augmente à 100 000€ par mois, il me tape sur l'épaule, félicitations, c'est grâce à ta victoire en coupe du monde qu'ils ont accepté de te donner une place plus importante et un salaire plus conséquent.

Je le regarde et lui réponds — Ça me touche beaucoup, mais je suis désolé, moi je joue au foot pour jouer au foot pas pour devenir millionnaire en un ans. 1,2 millions par ans, vous vous rendez compte de combien d'argent ça fait ? Nan je refuse, je veux garder mon ancien salaire, si vous voulez vraiment dépenser cet argent, utiliser le pour augmenter les salaires des joueuses du club, ou celui du staf. Je ne peux pas accepter, désolé. Par contre, j'accepte de jouer tous les match en tant que titulaire, ça me fait plaisir que le club me propose une aussi grande place dans l'équipe.

Je souris alors qu'il me regarde déconcerté. Je pense qu'aucun joueur avant moi n'avait refusé d'être aussi bien payer.

— Heu, je ne sais pas quoi te répondre, je vais en parler aux dirigeants du club et on verra.

Soudain, Presnel arrive et m'attrape par les épaules.

— Excusez moi coach, mais à voir votre tête, je suppose qu'il vient de refuser une augmentation de salaire non ? Le coach hoche la tête. Ne l'écoutez pas, augmentez le comme il se doit et comme il le mérite pour le travail qu'il fournit et qu'il va fournir. C'est encore un gosse qui ne veut qu'une chose : jouer au foot. Donc surtout ne l'écoutez pas râler et faites le jouer

Je soupire - Faites ce que vous voulez...

Je récupère ma veste et retourne au vestiaire, quand j'entre, il n'y a personne, c'est bizarre, les autres joueurs sont déjà parti ? Je récupère mon sac et le met sur mon dos. Soudain, la porte s'ouvre. Je sursaute. C'est Neymar, il regarde dans le vestiaire et voit qu'on est seul.

— Ça va ? On ne s'est pas beaucoup parler tous les deux aujourd'hui.

Je souris — Ça va beaucoup mieux d'un coup, et toi ? 

Il sourit à son tour — Tu veux pas venir chez moi ce soir ? J'ai besoin d'un partenaire de FIFA ?

— Si tu veux.

Moi, joueur de footballDonde viven las historias. Descúbrelo ahora