37e mi-temps

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Après une nuit torride, j'ouvre les yeux doucement. La première chose que je vois, c'est Neymar qui me sourit. Je lui sourit en retour, puis, je viens me blottir contre lui. Son corps est chaud, je me sens bien à ses côtés.

Il finit par me dire doucement

— Salut, bien dormi ?

Pour seule réponse je hoche la tête et la lève pour regarder son visage. Je commence à caresser son torse nu. On reste comme ça quelques instants, puis, je me mets à clifourchon sur son ventre. Je dessine ses abdos avec mon doigt, ça le fait sourire.

Je lui dis.

— Tu sais, j'ai l'impression que ton corps à changé ces deux dernières années.

— C'est vrai, j'ai grossi. C'est la vieillesse, qu'est-ce que tu veux.

Il rigole. Je le regarde dans les yeux tout en continuant de caresser son ventre.

— Je pense plutôt que tu t'es laissé aller. Il ne dit rien. Tu sais, j'ai repensé à ce qu'ont dit Leo et Cristiano hier, il faudrait qu'on se trouve quelqu'un pour veiller sur nous.

Il se redresse, je suis maintenant assise sur lui, les jambes autour de ses hanches. Il approche son visage du mien.

— Sauf que moi, je n'ai besoin de personne d'autre que toi.

Il m'embrasse.

— Exactement, tu as tout compris, il faudrait qu'on puisse se voir plus souvent.

Il me tapote le fond.

— Et comment on fait ça en habitant dans deux pays différents Einstein ?

— En habitants dans le même pays !

Il me regarde dans l'incompréhension.

— C'est à dire ?

— Tu vas revenir jouer au Barça la saison prochaine. Ton contrat avec le PSG se fini en juin, après ça, tu signe au Barça et c'est réglé.

Il soupire

— Si c'était si facile.. depuis que je suis parti, chaques année, j'essaie de retourner dans ce club, mais chaques année, ils refusent.

— Peut-être, mais cette année, c'est un de leur joueurs qui va leur demander.

— Te fatigue pas, Leo a déjà essayé.

— Peut-être, je pose ma main sur son torse, mais, Leo c'est Leo, je le pousse, il est maintenant allongé sur le lit, je me met à quatre pattes au dessus de lui, et moi, je suis moi. Je rapproche mon visage du sien, Les femmes sont très persuasive à ce qu'il paraît.

Il sourit.

— Sauf que officiellement, t'es un homme.

Je déplace ma tête et murmure à son oreille

— Officiellement.

Il attrape mes hanches et me retourne, il est maintenant au dessus de moi. Il rapproche à nouveau son visage du mien.

— Alors je te fais confiance.

Il pose sa main sur ma joue et m'embrasse, pendant ce temps, il place sa deuxième mains derrière ma tête et nous redresse. Je murmure

— Fait moi confiance, termine ta saison et on sera à nouveau réuni.

Il m'embrasse de plus belle.

Moi, joueur de footballWhere stories live. Discover now