42e mi-temps

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La soirée commence à se terminer, les gens parlent tranquillement entre eux, les enfants sont couché, tous sauf Mateo et Thiago bien sûr !

Mateo refuse d'aller se coucher, ça fait 10 minutes que je regarde Antonella galérer à le convaincre d'aller se coucher. Je pense que Leo n'a pas vu puisqu'il est de dos.

Cristiano nous parle de l'Italie, il nous dis que c'est un des plus beaux pays qu'il a jamais vu, et je suis entièrement d'accord ! Je me décide finalement à me lever.

— Excusez moi un instant, je reviens.

— T'inquiète !

Me répondent Leo et Cristiano en cœur, ce qui me fait un peu rire.

Je vais voir Antonella.

Besoin d'un coup de main ?

Elle semble soulagée de me voir.

Avec plaisir !

Je souris et me mets à genoux devant Mateo.

— Bah alors, tu veux pas aller te coucher ?

Il croise les bras et me répond.

— Nan, je suis grand moi, je veux rester avec vous !

Antonella soupire, je me tourne vers elle.

— T'inquète pas, va coucher Thiago je te ramène Mateo dans 10 minutes.

Elle attrape la main de Thiago.

— Merci beaucoup, tu te rappelles du numéro de la chambre ?

— Ouep, 411 !

Elle me fait un grand sourire

— À toute.

Elle sort de la salle avec Thiago. Je me retourne vers Mateo et lui dit en souriant.

— J'ai réussi à te faire rester 10 minutes de plus, je vais rester avec toi et après on va se coucher d'accord ?

Il sourit et me saute dans les bras.

Merci !!!

Je rigole et me relève le petit accroché à mon coup. Je lui demande.

— Ça te dis une balade dans le parc ?

Il sourit de toutes ses dents.

— Ouiiii !

Je sors de la salle en passant par le balcon, je descend les marches et pose Mateo au sol.

— Tu peux marcher non ?

— Oui, je peux même courir !

Il se met à courir dans tous les sens. Puis il revient me voir.

— On fait une course ?

Je souris.

— Pourquoi ? Tu veux perdre ?

Il me tire la langue et part en courant en hurlant.

— Partez !!!

Salle gosse, je pars en courant à sa poursuite. Au moment où j'allai le dépasser, il s'arrête et déclare.

— J'ai gagné ! T'es nul !

J'attrape ses pieds et le mets sur mon dos en sac à patate ce qui le fait énormément rire.

— On va voir si je suis nul.

Je commence à courir, puis je monte les escaliers et les redescend. Je le pose au sol et lui dis.

— n fait une course, si je gagne tu vas te coucher, si je pers, tu pourra aller voir les joueurs là haut et leur dire que je suis nul, on fait comme ça ?

On se tape dans la main puis il fais un compte à rebours.

— 3, 2, 1, partez !!!

Il s'élance, évidemment, je cours plus vite, je le rattrape mais il saute sur mon dos, je franchit la ligne d'arrivée.

Le petit brun déclare.

— Égalité !

Je me tape la tête avec ma main.

— Bon bah, on a tous les deux gagné, tu vas te coucher.

Il sourit — Ok, mais je vais voir les autres et je leur dis que je t'ai battu !

Il part en courant, je l'attrape et le prend dans mes bras.

— Ok, je t'emmène les voir et après au dodo.

Il me fait oui de la tête alors que je remonte.

On arrive dans la salle, il court vers son père qui parle toujours avec Cristiano. Je n'essaye même pas de le rattraper. Quand j'arrive à leur niveau, il déclare.

— Papa, je l'ai battu, je cours plus vite que lui !

Il se tourne vers moi et me tire la langue.

— T'es nul !

Leo et Christiano éclatent de rire et son père lui répond.

— C'est bien mon fils.

Mateo est tout fier de lui. Je soupire.

— Bon aller, vas te coucher maintenant, ta mère nous attend, j'avais dis 10 minutes, le temps est bientôt écoulé.

Il soupire à son tour et écarte les bras, je le serre contre moi et le soulève, je me tourne vers les deux joueurs.

— J'arrive.

Je fais demi-tour et sort de la salle.

Je monte jusqu'à la chambre et toque doucement à la porte, Antonella vient m'ouvrir, elle me dit en chuchotant.

— Pile à l'heure.

Puis elle regarde le petit dans mes bras.

— Waouh, il s'est carrément endormi ? Bravo !

Je souris. Elle le prend dans ses bras.

— Merci beaucoup, tu m'as sauvé la vie. Je te dérange pas plus, je vais m'occuper de lui, vas y redescend.

— À demain !

Je lui tourne le dos et elle ferme la porte.

Je redescend les escaliers et retourne dans la salle de réception. Je me rassois à ma place et les garçons rigolent, Rober Lewandowski s'est joint à eux.

Leo — Alors tu t'es fait battre par mon fils ?

— Techniquement non, puisqu'il a sauté sur mon dos et que j'ai couru pour nous deux. Mais bon on va dire que oui.

Je hausse les épaules.

Christiano — Toi, le joueur le plus rapide de tous les temps avec une pointe de vitesse estimé à 40km/h, battu par un enfant ? Il regarde Leo. Ton fils à un grand avenir !

Ils rigolent alors que je soupire.

— Au moins, maintenant il dors.

Leo — Ouai, merci d'avoir aidé Antonella, j'avais pas vu...

— T'inquète, ça me fait plaisir !

On finit la soirée en parlant encore un peu tous les 4, puis, on part se coucher.

~ Deux jours plus tard ~

On est tous assis dans la salle commune du PSG, on regarde le tirage au sort des huitièmes de final de la Ligue des Champions à la télé. Je suis debout derrière le canapé où Leo et Neymar sont affalés.

Notre papier est tiré, on rencontrera Tottenham, le club où joue Hugo Lloris, mon capitaine en équipe de France.

Le match allé aura lieu le 16 février 2024. C'est dans un mois, on a encore le temps de s'entraîner.

Moi, joueur de footballOù les histoires vivent. Découvrez maintenant