CHAPITRE 5

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Gio claqua fortement la porte de sa galerie d'art en tenant fermement son casque. Des dizaines de personnes  se retournèrent en sa direction alerter par le bruit. Il les regarda avec ses sourcils foncés et ils se dépêchèrent de se concentrer sur leurs travaux. Il traversa la grande salle d'exposition et se dirigea vers son bureau. Il avait besoin de réfléchir sur sa situation même s'il savait à quoi il va faire face. Ce qu'il avait reussi à dissimuler pendant ses années revenait  à la surface. Ses sentiments pour Kyrielle n'avaient pas changer et la présence de cette dernière lui a rappelé à quel point il avait lutté en vain. La revoir lui a permis de comprendre qu'elle n'avait pas été de passage dans sa vie. Il fit le tour de son bureau en enfonçant ses mains dans ses poches.

-Monsieur! Appela la voix de sa secrétaire.

Gio leva la tête et son regard naturellement menaçant fit sursauter la secrétaire qui fuit son regard.

-Qu'est ce qui se passe?

-Un appel de vos associés en Italie, ils attendent votre validation pour le gala.

Il soupira d'agacement en serrant ses poings au bord du bureau. Il avait déjà décider de ne plus y participer mais avec l'arrivée de Kyrielle,il se vit obligé de s'éloigner de chez lui un moment.

-Dis leur d'attendre mon appel, je suis occupé maintenant,ordonna t-il en replongeant sa tête dans le dossier qu'il lisait depuis quelques minutes.

-Mais Monsieur ils n'ont plus...

Gio se leva brusquement,ce qui fit reculer la secrétaire.

-Dis leur d'attendre mon appel, reprit il en s'approchant vers elle.

Elle hocha la tête et quitta le bureau aussitôt. Gio regagna son fauteuil et ses pensées se recentrèrent sur Kyrielle. Il serra les poings en se rendant compte qu'il ne voyait pas comment il allait sortir de cette situation. Peut-être que ce voyage en Italie l'aidera à y voir plus clair. Il soupira et attrapa son ordinateur pour taper un message qu'il envoya à ses associés. Ils seraient soulagés de pouvoir le compter parmi eux. Il jeta un coup d'oeil sur son portable qui venait de vibrer. Deux messages s'affichèrent;un de son frère et l'autre de Aylise, la personne qu'il regrettait d'avoir choisi pour faire parti de son association. Il soupira d'agacement en entendant le bruit de ses talons au loin. Gio serra les mâchoires car il n'était pas d'humeur à la supporter aujourd'hui. La porte s'ouvrit brusquement sur Aylise  qui affichait un sourire heureux. Gio l'ignora complètement et centra son regard sur son portable.

-Gio tu n'imagines même pas combien je suis heureuse que tu décides enfin à partir en Italie,s'exclama t-elle en s'approchant de lui.

Gio savait précisément ce qu'elle allait faire en s'approchant de lui avec cette lueur d'espoir dans les yeux.

-Comme ça on pourra passer plus de temps ensemble, finit elle en glissant sa main sur les cheveux de Gio.

Gio attrapa sa main de son poigne de fer et la serra. Elle hoqueta en souriant malgré la douleur qu'elle commençait à sentir.

-Tu me fais mal Gio, dit elle d'un ton aguicheur.

-Combien de fois dois je te le rappeler?

-Me rappeler quoi?

Gio contracta sévèrement ses mâchoires quand elle le retoucha en s'asseyant sur son bureau sans gêne. Il comptait seulement les secondes pour que son frère entre sinon il allait devoir  se debarasser lui même de Aylise. Cette dernière demeurait toujours assise en lui lançant des clins d'oeil.

-Pourquoi tu es là Aylise? Demanda t-il en se levant pour la dominer de sa hauteur.

-Je voulais juste te dire à quel point je suis heureuse de pouvoir enfin aller en voyage d'affaires avec toi, affirma elle d'un ton plein de sous-entendu.

Aime moi comme avantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant