𝗦𝗨𝗥𝗩𝗜𝗩𝗔𝗟

Chapitre 17 🌱

Minho avait fait une radio pour que le médecin puisse voir où le problème n'allait pas dans ses jambes et s'il y avait un moyen pour qu'il puisse remarcher. C'était une cause perdu, la rééducation qui était le dernier espoir du noiraud, ne pourrait pas se faire. Le médecin lui montrait sur son ordinateur, où la radiographie de les jambes de Minho s'affichaient, que ses os qui aidaient à plier ses jambes, étaient complètement cassés. Si il avait perdu ses deux jambes sous le centre commercial, le médecin aurait pu lui proposer des prothèses, mais en l'occurrence il avait toujours ses deux jambes qui n'étaient juste pas fonctionnelles.

Il félicita d'une part Jisung, qui avait trouvé rapidement un fauteuil roulant pour le plus grand, ce qui avait évité que son état empire. Le bleuté lui répondit par un simple sourire, il avait pas fait grand chose, pour lui ça n'avait en aucun cas amélioré l'état de Minho. Le noiraud ne pourrait plus marcher, courir, danser, faire tout ce qui lui plaisait autrefois. Il allait devoir passer le restant de ses jours, là, sur un fauteuil roulant, à avoir mal au postérieur à force d'être assis. Il s'en voulait, il n'avait pas pu plus l'aider, il aurait même préféré que ce soit lui à la place de l'homme qu'il aimait par dessus tout.

Le docteur s'excusa de n'avoir rien pu faire de plus pour lui, et leur demanda d'aller à l'accueil pour le payement de la radiographie. Il avait été un peu trop direct dans ses propos, alors que le jeune couple n'avait pas encore digérer la nouvelle. Le pire pour le bleuté était que le noiraud n'avait pas adressé un seul mot et n'avait même pas moufté suite aux résultats. Il avait un gardé un visage passif, ne clignait à peine des yeux, vu de l'extérieur on aurait dit une personne sans sentiment, qui n'éprouvait aucune sensibilité à sa propre situation. Mais bien au contraire, il se sentait brisé de l'intérieur, un peu comme ses jambes, ses pensées se chamboulaient, il voulait pleurer et ressentait un vide énorme dans son bas-ventre. Il savait que sa vie allait être beaucoup plus dur, que ses habitudes allaient changer, que la danse c'était terminé pour lui. À présent il se sentait comme un poid dans la vie du plus jeune, il était persuadé que Jisung méritait mieux, qu'un jeune handicapé qui ne pouvait pas lui montrer les plaisirs de la folie d'être en vie.

Le bleuet sortit de la salle, tout en poussant le fauteuil où se trouvait Minho, pour se diriger vers le comptoir où attendait la vieille dame, pour recevoir son chèque. Les deux avaient une tête dépitée, leurs joix de vivre avait disparu depuis que Hyunjin avait quitté le bâtiment. Il avait réussi à faire sourire les deux garçons avant la radiographie et ça leur avaient fait du bien de rire comme ça avant que la réalité ne frappe. Jisung sortit son carnet de chèque de son petit sac à dos tout simplement noir, il n'y avait qu'une grande poche et une toute petite où il pouvait juste assez de place pour mettre des clés ou son téléphone.

《- Cela vous fera la somme de 481 775 wons. J'espère que le médecin a pu faire quelque chose pour votre ami ? Demanda la dame d'accueil.

- Petit ami. Précisa Minho, ce qui fit rougir le visage pâle de Jisung.

- Hm oui, excusez moi.

- Pas de problème madame, malheureusement non, je resterais comme ça.

- Vous auriez un stylo pour que j'écrive le montant s'il vous plaît ? Demandait Jisung pour changer de sujet.

- Ah oui oui, bien sûr. 》

Elle fouilla dans les tiroirs de son bureau avant de trouver un stylo à encre noir. Il avait un capuchon qui ressemblait à un parapluie noir et le stylo était d'apparence transparente, un simple stylo à bille qui devait coûter dans les mille wons. Le prix avait augmenté avec la crise économique, avant il ne devait coûter que cinq cent won. Le bleuté se demanda s'il avait réellement un débat dans sa tête à propos du prix d'un stylo appartenant à un cabinet médical. Il prit le stylo que lui avait tendu la dame d'accueil et écrit avec une belle écriture des chiffres bien beaux. Il dechira le chèque du chéquier et le tendit à la vieille, accompagné du stylo.