L'obsession de Vladimir Medvedev

Chapitre 6

Vénus souda son regard à celui du mafieux avec un sourire. Vladimir rejeta la tête en arrière, le regard sombrement ancré dans celui de la jeune femme qui souriait pour la première fois. Il ne se rappelait pas d'avoir autant aimé le sourire d'une femme. Ce simple sourire lui donnait encore plus envie de la protéger.
Sombrement il se redressa sans la quitté des yeux, il vint se posté près d'elle puis lui tendit la main. Elle s'en saisit hésitante. Vénus frémit à son contact, ses yeux s'attarda sur la main tatoué du mafieux. Elle se leva puis se retrouva à quelques centimètres de lui, elle eut l'impression d'être petite, très petite, il faisait au moins deux bonnes têtes de plus qu'elle, il lui releva la tête à l'aide de son index. Vénus eut l'impression d'être privé d'air.

⁃ J'aimerais que l'on se fasse désormais confiance, Décréta le russe

Son pouce vint caresser délicatement sa joue lisse. Vénus sentit tout son corps être parcourus par une décharge électrique, elle n'avait jamais ressenti ça et le plus troublant fut qu'elle ne recula pas, elle avait encore moins peur de lui comme si au plus profond d'elle, elle savait qu'il ne lui ferait pas de mal.

⁃ D'a...d'a... d'accord

Son pouce passa lentement sur sa lèvre inférieure.

⁃ Et n'essayez plus de vous échapper sinon...

Vladimir s'interrompit se penchant volontairement près de son oreille l'effleurant au passage.

⁃ Je serai ravis de vous donnez la fessé, Finit le russe d’une voix rocailleuse

Ces mots avaient été prononcé si légèrement que Vénus eut l'impression qu'il s'agissait d'une caresse. Elle tenta de refouler ses rougeurs mais cette tâche fut impossible. Il était si proche qu'elle cru suffoquer, le dos bien droit il lui imposait sa haute stature, il lui tenait le menton et seul son regard était baissé sur elle.

⁃ Je...heu... je suis fatiguée, je vais allé me coucher, bonne nuit monsieur Medvedev, Bredouilla la jeune femme en s'enfuyant aussitôt

Vladimir vida son verre en fixant le paysage panoramique depuis son fauteuil. Songeur, il crispa les mâchoires en pensant à la jeune femme qui timidement avait quitté la table en prétextant être épuisée. En réalité, Vladimir connaissait les véritables raisons de son départ, elle avait peur de lui, elle le craignait bien plus qu'il ne l'aurait cru. D'habitude il adorait ça, il se nourrissait de la peur des autres mais avec elle... il n'en tirer aucune satisfaction, peut-être parce que pour une fois dans sa vie, il voyait en elle la flamme de l'innocence, pourtant il serait tellement plus facile de s'éloigner d'elle.

Agacé, il se leva en posant son verre sur le piano blanc et se dirigea vers l'escalier qu'il monta en silence. Au lieu de rejoindre sa chambre, il s'approcha de la porte qui renfermer la jeune femme. Avait-elle menti en prétextant être épuisée ? Pour en avoir la certitude, Vladimir ouvrit délicatement la porte et s'enfonça dans le pénombre. Ses longs cheveux couleurs de feu reposer en cascade sur ses hanches, il s'installa sur le rebord du lit. Elle dormait, Constat-il les sourcils froncés. Sa respiration semblait quelque peu agitée, il en profita pour caresser doucement sa joue du revers de la main. Il se leva subitement et partit en refermant la porte.

Assise sur le canapé luxueux bouquin à la main, Vénus s'était plongé dans la lecture depuis plusieurs heures maintenant. Deux jours après leur dîner, Vladimir lui avait fait visité la grande villa, les yeux de la jeune femme s'était instantanément illuminé lorsqu'il lui avait fait visité la grande bibliothèque situé à l'étage supérieur. Elle passait désormais des heures enfermé dedans et quand elle le quitter, elle avait toujours un livre avec elle. Vénus releva les yeux de son livre en entendant les bruits de talon claqué contre le carrelage. Une élégante femme apparue dans la pièce perchée sur des haut talon, ses ongles étaient parfaitement manucurés et son maquillage était impeccable. Elle s'avança d'un air nonchalant les yeux rivés sur elle.