Chapitre 41

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Vladimir vrilla son regard noir dans le sien et l'inspecteur qu'il connaissait très bien inclina la tête en guise d'excuse.

- Vous trouverez une quinzaine d'homme sur 10 kilomètres dans le petit bois situé au nord, n'espérez pas les trouver en vie, c'est tout ce que vous devez savoir, Fit-il la voix menaçante

L'inspecteur s'effaça sans demander son reste. Enfin seul avec elle, il porta sa main contre ses lèvres alors qu'elle dormait depuis plus de deux heures. Il était incapable de la quitter, un sentiment amer lui noua la gorge. Il aurait pû la perdre.

- Je peux entré ?

Trop occupé à vérifier si elle respirait, Vladimir ne répondit pas et laissa Irina entrée suivit des son frère, de l'italien ainsi que Loona et Vitali. Ils étaient tous là pour le soutenir tel une vraie famille.

- Comment va-t-elle ? Demanda prudemment Vitali
- Ça vas, les médecins disent qu'elle devrait rapidement se réveiller

Jamais il n'oublierai la scène qui tournait en boucle dans sa tête. Elle allongé sur ce matelas miteux, la respiration faible, les yeux fermés et le visage frappé par la mort.

- Comment va le bébé ? Questionna Raffaëll
- Elle va bien, elle est dans la couveuse, sa respiration n'était pas...

Vladimir ne pu finir sa phrase, en l'espace de quelques heures, il avait failli perdre les seules personnes qui comptaient plus que tout dans sa vie. Les yeux rivés sur la jeune femme endormie, Vladimir mesurait la chance qu'il avait à cet instant. Vénus était toujours en vie, elle s'était battue pour sauver leur fille. Il n'aurait jamais dû la laisser seule.

- Pouvez-vous resté avec elle mesdames ? Demanda Vladimir le visage accablé par les remords

Elles acquiescèrent gentiment. Il se leva, déposa un baiser sur son front et quitta la chambre pour aller voir sa fille. Les deux hommes chargés de surveiller la chambre de la jeune femme témoigné de la présence du monstre protecteur qui venait de se réveiller en lui. Il quitta la jeune femme sur une note froide et amère en se répétant sans cesse qu'il aurait pu la perdre. Son seul regret c'était de ne pas lui avoir exprimé ses sentiments.
Le sang séché sur sa chemise attira l'attention de quelques infirmières qui s'empressaient de détourner les yeux à son passage. Agacé, il se dirigea vers le couloir adjacent et pénétra doucement dans la grande salle où plusieurs bébés reposaient sur des couveuses. Il s'avança vers la couveuse où dormait paisiblement sa petite fille habillé de cette grenouillère qu'il avait autre fois prit pour une combinaison des mécaniciens. Son coeur se serra en regardant la sonde d'intubation reliée à un respirateur. Née avec une faiblesse respiratoire sa petite fille d'à peine 1 jour était branché à un appareil pour l'aider à respirer. Il caressa délicatement la petite joue rouge de sa fille et sortit de la salle avec le sentiment d'être impuissant. Il vint se tenir en dehors de la salle regardant sa fille au loin à travers la vitrine.

- Ce n'est pas ta faute, Déclara Raffaëll en se tenant à côté de lui

Vladimir n'eût pas besoin de regarder autour de pour savoir que ses amis se tenaient à côté de lui. Ils étaient des hommes que tous craignaient, ils étaient impitoyable et étaient considérés comme des monstres mais il n'y avait une confiance et un soutien indéfectible qui existaient entre eux. Ils étaient là grande famille de la mafia russe. La redoutable et impitoyable famille en tête de la mafia russe.

- J'aurais dû resté avec elle, j'aurais dû être plus prudent et mieux la protégée, Ressassa-t-il
- Tu n'y es pour rien, tu as fais ce qu'il fallait pour les sauvés, Vénus va bien et votre fille également, Contra Alekseï

Vladimir inspira profondément sa première bouffé d'oxygène depuis qu'il avait retrouvé la jeune femme. Il était incapable d'entendre ce que ses amis tentaient vainement de lui faire comprendre. Vénus allait peut-être bien mais elle avait subi une intervention chirurgicale d'urgence pour faire sortir leur fille le plus rapidement possible afin de sauver leur vies à toutes les deux. Ça avait été les heures le plus horrible de sa vie. Il était impuissant et cela l'avait rendu fou, attendre que le docteur Markov vienne lui dire que tout c'était bien passé avait été plus qu'éprouvant.
Il maudissait les sons des machines autour de sa Vénus et sa petite Liliya. Vladimir s'était essentiellement battue pour elles et peu importe, comment les médias le décrivaient à cause des corps retrouvés autour de la cabane, il ne regrettait pas de les avoirs tué et d'avoir arraché la jugulaire à Boris comme il s'était promit.

L'obsession de Vladimir Medvedev Where stories live. Discover now