L'obsession de Vladimir Medvedev

Chapitre 14

Vénus s'était réfugiée dans les toilettes, enfermée dans une cabine, elle s'appuya contre la porte, elle sentait ses yeux lui piquer, elle renifla en refoulant ses larmes. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Peut-être parce qu'au plus profond d'elle, Vénus avait espérée que cet homme à la beauté mystérieuse la regarde comme une femme, rien qu'une seule fois. Quelle idiote ! Se maugréa-t-elle, comment avait-elle pu penser ainsi ? C'était impossible qu'il la regarde autrement que comme une jeune femme apeurée.
Vénus quitta la cabine mais lorsqu'elle voulu sortir des toilettes, la porte s'ouvrit sur une blonde perchée sur des haut talons, Vénus reconnu la femme qui avait interrompu un moment assez...intense avec le mafieux.

⁃ Justement, c'est toi que je voulais voir, Déclara Talia

Vénus recula doucement alors que la blonde s'avançait en dardant sur elle, un regard malveillant sans vergogne.

⁃ Tu crois vraiment qu'une gamine comme toi arrivera à gérer un homme aussi autoritaire que Vladimir ? Dit-elle en la regardant de haut en bas
⁃ N...non...bien sûr que...non !
⁃ Sache que lorsqu'il t'aura mît dans son lit, il te jettera sans le moindre remords

Vénus l'observa attentivement, elle devait sûrement avoir 30 ans mais Vénus ignorait pourquoi se donnait elle autant de mal pour s'en prendre à elle ?

⁃ Il n y a rien entre monsieur Medvedev et moi ! Assura Vénus avec un goût amer dans la gorge
⁃ Nous savons toutes que Vladimir n'est pas le genre d'homme à s'encombrer d'une femme et quand il en aura marre de jouer au baby-sitter, il te mettra dehors et reprendra sa vie, Cracha Talia avec un sourire

Talia se retourna en posant la main autour du poignet de la porte, elle pivota la tête la regardant par dessus son épaule.

⁃ Et tu te retrouvera seule et éprise d'un homme qui sera déjà entrain de prendre son plaisir avec une autre femme, Reprit-elle d'une voix méprisante.

Tout en lâchant un rire hautain, Talia s'en alla d'une démarche féline. Seule dans les toilettes, Vénus ne pu réprimer cette larme solitaire qui venait de glisser lentement sur sa joue. À leur retour à la villa, Vénus s'était empressé de s'enfermer dans sa chambre, il fallait qu'elle s'en aille d'ici, elle ne survivrait jamais à toute ses femmes qui la prenait pour leurs rivales.

Vénus troqua sa robe contre une chemise blanche en coton, celle qu'elle avait porté lors de sa première nuit, elle se passa de l'eau sur le visage puis se dirigea vers le grand lit king seize ou des voiles immaculée flottait doucement à cause de la brise qui provenait de la fenêtre légèrement ouverte. La porte s'ouvrit soudainement en rebondissant contre le mur laissant place au mafieux qui émergea dans la chambre. Il ne portait plus sa veste et avait retroussé les manches de sa chemise dévoilant ses avant bras tatoués aux veines apparentes. Il la considéra avec sérieux, elle fut happé par son regard sombre et irrésistible.

⁃ Que se passe-t-il ? Demanda-t-il d'une voix calme qui ne contrastait pas avec la lueur sombre dans son regard

Vénus détourna le regard un instant avant de se décider à affronter le regard du mafieux.

⁃ Rien du tout, Répondit la jeune femme

Vladimir tenta de saisir la lueur étrange qu'elle avait dans les yeux

- Que se passe-t-il ? Répéta-t-il en s'avançant vers elle gagnant un peu plus de terrain

Vénus souffla résigné.

⁃ Je vais partir... Dit-elle faiblement
⁃ Hors de question ! Gronda le mafieux sans réfléchir un instant

Il prit son visage dans ses mains puis crocheta ses mâchoires pour qu'elle soude son regard au sien.
Vénus s'empourpa aussitôt, Dieu ! Allait-il arrêter de faire ça ? Ne se rendait-il pas compte qu'il la troublait au plus haut point ? Elle avait l'impression de fondre sous son regard ardent.