Chapitre 16

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Rouge de honte, Vénus écarquilla les yeux en baissant la tête puis se mit à jouer nerveusement avec ses doigts. Vitali retourna dans la chambre du mafieux, il en ressortit quelques minutes plu tard puis s'en alla sans un mot de plus.

Voilà des heures qu'elle était assise sur cette chaise en fixant le carrelage en marbre. Vénus aperçu les premiers rayons de soleil pénétrait dans le couloir quand la porte s'ouvrit enfin sur le docteur Markov. Elle se leva d'un bond en attendant le verdict du docteur.

⁃ La blessure est superficielle, il va rapidement s'en remettre, Déclara le docteur Markov
⁃ Vous êtes sûr ? Il y avait beaucoup de sang, Fit-elle inquiète
⁃ Il est robuste, assez robuste pour contester mes prescriptions, assurez-vous qu'il ne bouge pas trop son bras et qu'il se repose et il sera sur pieds rapidement

Il la salua respectueusement avant de partir. Vénus s'avança vers la porte, elle toucha la poignée d'une main hésitante avant de l'ouvrir doucement. Elle pénétra à l'intérieur avec hésitation, son regard parcouru la vaste pièce d'un air timide. La chambre du mafieux était à son image, sombre et mystérieux, seul les rayons matinales du soleil filtré les rideaux noirs et blancs rendait la pièce moins effrayante. Un énorme lit à baldaquin Elizabeth trônait fièrement dans la pièce, les colonnes dépourvues des voiles étaient si grandes et d'un marron sombre nuancé de noir. Les mains jointe contre son ventre, elle refoula un frisson.

⁃ Approchez ! Ordonna le mafieux d'une voix rauque

Un courant froid parcouru son corps tout entier, elle monta les marches en s'avançant vers le grand lit pour le voir allongé tel un prince des ténèbres. Il était torse nu, son épaule tatouée était couvert d'un pansement.

⁃ Venez par ici ! Exigea le mafieux

Ses jambes s'avancèrent toutes seules en la dirigeant droit vers le lit.

⁃ Pourquoi avez-vous l'air aussi inquiète ? Demanda-t-il
⁃ J'ai eu si peur pour vous ! Répondit-elle à demi voix

Son visage se rembrunit en lui prenant la main.

⁃ Comme vous pouvez le voir, je vais bien... j'ai connu pire miss Moor

Elle s'assit sur le lit en se saisissant du gant d'une main tremblante, elle le déposa délicatement sur son front.

⁃ Que s'est-il passé ? Demanda doucement Vénus
⁃ Rien d'inhabituelle, juste une partie d'armes avec un sergent corrompu, Dit-il de la manière la plus désinvolte qu'il soit

Rien d'inhabituel ? Vénus préféra se taire après tout, n'était-il pas un mafieux ?

⁃ Vous êtes donc un héros ? Hasarda la jeune femme

Vladimir émit un rire sec.

⁃ Je suis loin d'être un héros moy boginya, je suis un monstre qui aime faire couler le sang !

Voulait-il la faire peur ? Si c'était le cas, c'était ratée. Il s'était montré si bienveillant avec elle qu'il lui était impossible de le voir comme un monstre.

⁃ Je ne vous crois pas et si vous essayez de me faire peur, sachez que c'est raté ! Affirma-t-elle en retirant le gant sur son front

Vladimir demeura silencieux. Évidemment qu'il avait essayait de la faire peur, il ne pouvait supporté qu'elle le vois comme un héros, il avait l'habitude d'être traité de monstre, d'égoïste et parfois il était même traité de diable mais voila qu'une jeune femme douce le voyait comme un héros ? Bon sang ! Vénus Moor le rendait fou mais pour l'heur, il devait rétablir les choses.

Yéléna allait payé très cher ce mensonge, elle avait sans doute dit à la jeune femme qu'ils étaient fiancés dans le but de l'éloigner de lui mais dommage pour elle. Rien ni personne ne réussirait à le tenir loin de cette délicieuse cette jeune femme.

L'obsession de Vladimir Medvedev Onde histórias criam vida. Descubra agora