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Assise dans cet avion privé, j'envoie un dernier message à Gaetan pour l'informer de la chose incroyable que je m'apprête a faire.

« Je suis fière de ma meilleure amie. Passe un bon séjour ».

Je souris avant d'enfoncer ma tête dans ce moelleux coussin qu'on a placé derrière mon crâne. Ce vol va être fabuleux. J'en suis persuadée.

***

Plusieurs heures plus tard, c'est avec incrédulité que je foule le sol américain. Je suis comme une enfant. Au coté de Clara je ne ressens ni stress ni angoisse. Elle m'apaise beaucoup .

Nous sortons très rapidement de l'immense aéroport, et je pense que cela est du au fait que Clara est une Rossi.

Nous sommes à présent dans une voiture aux
vitres fumées qui nous conduit jusqu'à l'endroit ou nous logerons.

— Bienvenue à New York. S'exclame Clara.

— Merci. Je n'en reviens pas .

— Je suis si contente que tu m'ai accompagné.  Nous allons passer un merveilleux séjour toute les deux.

— Je n'en doute pas.

Je marque un temps.

— Nous allons à l'hôtel?

Clara se met à sourire.

— Pas à New York.

— Oh je vois. Tu as un appartement ici?

— Nous irons chez Emilio.

J'écarquille les yeux

— Tu ne seras pas étonné d'apprendre qu'Emilio possède un manoir ici aussi. Et il n'acceptera jamais que nous logions à l'hôtel alors que lui est ici.

— Oui mais tout de même.. Je ...

— Ne t'inquiète pas, ça lui fera plaisir de te revoir et de faire réellement ta connaissance. Emilio ne t'a vu que quelques minutes durant le gala de charité.

A ce moment, mes joues s'empourprent. Je pense â tout les moments que j'ai partagé avec Emilio : quand nous nous sommes cachés de Clara dans le jardin, notre trajet en voiture jusqu'à chez moi, la rencontre avec mes parents, le diner, notre premier baisé, puis le suivant...
Mon coeur bat la chamade. J'essaye de rester calme devant Clara. Je n'ose rien lui raconter. Puis par ou commencer?

Emilio sait il que je suis là? Quelle idée ! C'est le cadet de ses soucis.

Nous arrivons rapidement chez Emilio, par chance il n'est pas là.

Des employés nous débarrassent de nos valises pour les déposer dans les chambres qui nous sont attribuées. Je vis quelques choses d'extraordinaires, j'ai l'impression d'être une comtesse. On me demande si j'ai besoin de quelques choses à tout instant. Je suis terriblement gênée mais en même si touchée. J'existe aux yeux de tout ces gens.

Clara me propose de me reposer un peu car ce soir une réception est prévu chez l'un de leur ami. Je m'exécute en montant précédé d'une employée. Ma chambre est immense dans les ton blanc et beige. Un jolie lit en baldaquin. Un spacieux balcon donnant sur le jardin très bien agencé. Mes yeux s'émerveillent devant tant de subtilités.

Excitée par la pensée d'être là ou je me trouve, je ne parviens pas dormir plus de 30 minutes.

Clara toque à ma porte avec délicatesse, je l'invite à entrer. Quand je la vois, elle est éblouissante. Elle porte une robe noire au dos plongeant. Ses cheveux courts ont ete plaqué et donne l'impression qu'ils sont mouillés. Deux magnifique diamant en forme de goute d'eau scintilles au bout de ses oreilles. Quelle beauté !

— Emma, ma belle, il est de se préparer pour la soirée.  Veux-tu?

— Oui oui, donne moi 15 minutes le temps que j'enfile une tenue et que je me coiffe les cheveux.

Clara se met à rire.

— Ne t'inquiète pas j'ai tout prévu.

Et là une jeune femme très bien apprêtée, entre dans ma chambre et se dirige vers moi.

— Voici Louisa. C'est ma coiffeuse-maquilleuse attitrée quand je suis a New York.  Elle va s'occuper de toi.

Je tente de refuser mais en rien de temps Louisa m'a déjà installé devant la coiffeuse disposée dans ma chambre et commence à jauger l'état de mes longs cheveux bruns.

C'est la première fois qu'on s'occupe de moi de cette façon.

Une heure plus tard ou peut etre deux. Je ne sais plus vraiment avec le decalage horaire, voila Clara qui reapparait dans ma chambre avec une robe d'un rouge ecarlate.

— Voici ta robe.

Je fais les yeux ronds.

— J'ai tout ce qu'il faut Clara.

— Je ne crois pas que tu ai cette robe dans ta valise Emmy. C'est une pièce unique. Essaye la je t'en supplie.

Devant le visage implorant de mon amie, je finis par ceder. Louisa en a terminé avec moi.
J'enfile alors cette tenue pour me decouvrir dans le miroir.

A ce moment précis je suis sans voix.  Suis-je vraiment celle que je vois?
Je n'en crois pas mes yeux.

Mes cheveux brun on était coiffé sur le coté avec des ondulations soignées et brillantes. La
robe rouge aux épaules dénudées ne dévoilent que la naissance de mes seins et sa longueur est plus que convenable .
Serai-ce arrogant que de se trouver belle pour une fois?

Je ne cesse de me contempler.  Rosa avait peut être raison. C'est vrai que je ressemble à maman.

— Clara tu es superbe. Je n'en doutais pas une seconde que cette robe te sublimerai. Regardez moi cette silhouette de sirène. S'enthousiasma Clara.

Je ris (certainement par gêne).

—  Il y en a une qui va attirer tout les célibataires ce soir.

Je ris jaune cette fois ci. J'espère que Clara se trompe.

Après avoir remercié Louisa, nous filons pour assister à la réception. J'ai les mains moites alors que nous sommes encore dans la voiture.

Comment serai je quand je ferai mon entrée parmi tout ces gens?

La vendeuse Hard DiscountDonde viven las historias. Descúbrelo ahora