La vendeuse Hard Discount

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De retour chez moi, j'apprehende la reaction de ma famille, de mes amis, et surtout celle d'Enzo.
Je vais leur annoncer que je quitte ma vie tranquille à leur coté pour suivre Emilio dans tout ses déplacements.
Je dois aussi leur annoncer pour lui et moi. Pour la nature de notre relation.

Emilio se gare devant chez moi. Je suis stressée. Il le sait. Il pose delicatement une mains sur cuisse.

— Ca se passera bien. Ta famille sera heureuse pour toi.

— Oui mais Enzo? J'ai peur de sa réaction.

— Je suis là. Ne t'en fais pas. Il finira pas accepter.

Quand j'entre dans ma maison, mes parents m'accueillent avec un joie. Rosa se précipite vers moi pour poser des dizaines de questions auquelles je répond « plus tard Rosa, plus tard ».
Enzo n'est pas loin. Il avance vers moi pour me serrer dans ses bras puissants.

— Tu m'as manqué Emmy. Lache t-il sincèrement.

Je lui rend son étreinte.

— Tu m'as manqué aussi petit frère.

Mon frère se fige à l'instant ou il aperçoit Emilio. Enzo lui lance un regard glacial.

— Que fait-il là? Demande t-il simplement.

— Justement j'ai à vous parler. Et si on s'installait dans le salon. Je m'adresse a ma famille.

— Est-ce qu'Emilio est convié? Ajoute mon frère avec nonchalance.

— Enzo Lombardi, tu es prié de rester polie avec notre invité. Le sermonne Maman.

Puis mes parents invitent Emilio a se mettre à l'aise dans le salon.

Nous nous trouvons tous dans la salon. Je suis assise à coté d'Emilio. Mes parents sont en face. Et Rosa et Enzo sont respectivement à ma gauche et à ma droite.

— Comment était ton séjour ma puce? Me demande papa.

— Parfait ! C'était merveilleux.

— Je suis content de l'entendre. Me sourit mon père. Nous n' avons pas cessé de penser à toi. Pas vrai Enzo?

Mon frère l'ignore.

— Je ne comprend pas pourquoi Emma part avec son amie Clara mais revient au bras de son grand frère. Il y a quelque chose qui cloche.  S'interroge Enzo.

Je sens la tension monté. Emilio fixe mon frère.

— Emma a logé chez moi pendant son séjour.

— Quoi??? Hurle mon frère. Ce n'était pas ce qui était prévu.

— Calme toi Enzo. Ta soeur est une adulte responsable. Elle n'a pas besoin que tu agisse de cette façon. Lui lance mon père.

— On marche sur la tête. Souffle mon frère.

— Si vous me permettez, débute Emilio. J'aimerai dire quelques mots que je souhaitais annoncer en personne.

Les membres de ma famille le fixent tous avec intérêt.

— Emma va venir s'installé avec moi. Déclare t-il tout simplement.

Ma famille est sous le choc, et moi aussi. Jamais il n'avait fais allusion à ça. Je pensais uniquement travailler à ses cotés, mais disposer de mon propre logement.
Etrangement, j'aime l'idée de vivre avec lui.

— Cela doit vous paraitre soudain. Mais je veux vous assurer que mes intentions sont sincères. Emma et moi nous entendons très bien et....

Enzo le coupe.

— Qu'est ce que c'est que ces conneries encore?

— Je te demande pardon. Lui assène Emilio.

— Ma soeur a tout ce qu'il faut ici. Vocifère mon frère.

— Ecoute Enzo, j'aimerai m'entretenir avec toi en privée. Dit Emilio en s'adressant à Enzo sans animosité.

Emilio se lève, Enzo le suit. Vont ils se battre? Enzo a une sacré droite et il a le sang chaud. J'ai peur pour mon Emilio.

Mes parents ne s'en soucient pas plus que ça. Rosa en profite pour me poser des tas de questions sur la nature de ma relation avec Emilio. Et je leur dis tout ( enfin en partie). Je leur explique que je me sens bien avec lui et que lui aussi se plait à etre à mes cotés(enfin j'en ai l'impression) , que nous nous entendons très bien, qu'il m'a proposé un poste inespérée.

Ma mère est folle de joie.

— Je suis si heureuse. Je désespérais, je te voyais déjà vieille fille. Admet elle.

Emilio et Enzo réapparaissent. Aucun d'eux ne semble amoché. Emilio semble serein et Enzo un peu moins fermé. Je me demande ce qu'ils se sont dit.

Je raccompagne Emilio jusqu'à la voiture.

— Tu es sure que tu ne veux pas dormir chez moi ce soir? Me propose t-il.

— Non non, je bégaye rougissant.

— Le château sera bien vide sans ma polyglotte personnelle. Dit il d'un rire taquin.

Puis Emilio m'attire vers lui pour s'emparer de mes lèvres. Nous entendons alors « Je ne veux pas voir ça devant la maison Emilio » hurle Enzo par la fenêtre du salon.

Emilio se met à rire .

—Sans rancune, beau frère . Lui adresse Emilio avec un trait d'humour.

Puis délicatement, il me relache pour gagner son véhicule.

— Je reviendrais dans trois jours. Prépares tes affaires.

— Je serai prête.

— Ca va être long trois jours sans toi. M'avoue t-il.

Je lui souris.

— Arrivederci Bella. Conclut Emilio en démarrant.

Puis il s'en va. J'ai trois jours pour dire au revoir à tout le monde.