La vendeuse Hard Discount

12

Alors que la soirée bat son plein, et que je me suis enfilée 3 ou 4 verres de grenadine, je trouve Clara de plus en plus pensive. Elle semble regarder dans la direction de Sergio et Paola.

— Ça va Clara? Je m'inquiète.

— Oui... ça va. Je me sens un peu fatiguée c'est tout. Attends moi ici, je reviens dans une minute. M'assure t-elle en s'éloignant.

Je reste sagement à ma place et j'observe ce gratin mondial. Ces gens sont tellement chics.
Je suis interrompus dans mes pensées par Mme Rossi qui s'approche de moi.

— Bonsoir Mademoiselle, vous allez mieux?! Me demande t-elle en anglais.

Je ne comprends pas tout de suite de quoi elle parle. Puis j'ai un flash «  ma chute, le buffet gâché, la honte internationale ».

— Oh oui très bien Madame. Je vais très bien, ne vous inquiétez pas. Je lui répond en italien.

— Oh vous êtes italienne?! S'étonne t-elle.

— Oui.

— Quel est votre nom?!

— Emma Lombardi.

— Oh ! Clara m'a parlé de vous, vous êtes sa fée bienfaitrice comme elle vous surnomme. Enchanté, je suis Sylvia Rossi. Mais je vous en prie appelez moi Sylvia. S'enthousiasme t-elle en serrant ma main.

— Enchanté... Sylvia. Je dis, hésitante.

— D'ou venez vous en Italie?

— De Sicile.

— J'adore. J'y ai grandis petite, avant que mes parents s'installent à Milan. Des moments inoubliables.

— Mes parents aussi y ont vécu très longtemps avant de s'installer en France . Je me confie.

— Comme c'est interessant .

— Et chaque été nous passions les vacances la bas avec mon frère et ma soeur.

—J'aurai aimé que Clara et Emilio connaissent aussi la Sicile mais hélas je n'ai jamais eu le temps d'y retourner... se confie Mme Rossie.

— Il n'est pas trop tard pour que vous les y emmenez.

Madame Rossi sourit.

— Vous ne connaissez pas mon Emilio. Il n'a jamais le temps pour rien. Il me rappelle son père... en pire. Ajoute t-elle avant d'être interrompus.

— On parle de moi? Nous surprend Emilio en s'approchant de sa mère.

Cette dernière sourit en le regardant, puis elle place son bras autour de la taille de son fils. Ils sont beaux tout les deux.

— Mamma, je crois que ton mari te cherche. Indique Emilio en montrant du doigt son père.

— Que ferai t-il sans moi? Rit Sylvia.

— Pas grand chose. Ajoute le beau brun en posant ses deux mains sur les épaules de sa mère en la dirigeant vers son père.