Chapitre Un

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AVERTISSEMENT : Ce chapitre comportera à la fin, une allusion à la mutilation, j'espère que vous prendrez cela en compte et que si vous ne le supportez pas, vous ne le lirez pas.

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PDV Wooyoung

17 years old

Aujourd'hui était ma rentrée en première dans mon nouvel établissement scolaire. Vous vous demanderiez pourquoi ? Mon « père » avait décidé de déménager plus proche de son travail et dans un quartier un peu plus calme et loin des oreilles des autres. Pour une seule bonne raison, car il ne voulait pas habiter en centre ville car tout le monde m'entendrais crier.

On avait donc déménagé dans un quartier plus éloigné des autres pour cela. Mon père adoptif en était heureux car nous n'avions pas de voisins ou de maison proche grâce à la grande allée que nous possédions.

Je finis par me levai de mon lit pour ne pas être en retard et loupé mon bus. Mon représentant légal dormait encore car il rentrait du travail dans les alentours de deux ou trois heures du matin, sachant qu'il commençait vers midi, il en profitait pour dormir.

Je m'habillait sans un bruit d'un pull oversize noir avec un jean moulant de la même couleur et je me dirigeai vers la salle de bain pour remettre de l'ordre dans mes cheveux ainsi que de me brosser les dents.

Une fois prêt, je pris mon sac de cours et je descendis les marches sur la pointes des pieds pour éviter tout bruits suspect qui pourrait le réveiller. Puis j'allais enfilai mes nikes noires qui était aussi la seule paire que je possédait, puis je sortis discrètement de la maison pour me diriger vers l'arrêt de bus avec mes écouteurs enfoncer dans mes oreilles.

Quand celui-ci arriva, je montais à l'intérieur et trouvais une place vers le fond pour m'assoir. Le trajet se passa sans encombre et mes musiques défilaient entre musiques tristes ou musiques qui bougent. Dans les deux cas, je me retrouvai à écouter du BTS tout le temps, c'était mon groupe favori.

Je sortis du bus une fois celui-ci à l'arrêt et je me dirigeai vers mon nouvel établissement. Les rues étaient déjà remplis alors qu'il n'était même pas huit heures du matin. Je soufflais de stresse car la foule n'était pas mon comfort.

Je ne supportais plus trop le contact avec autant de personnes depuis mes 13 ans. Les gens me trouvaient bizarre et dépressif et ils n'avaient pas tord. Mais avec le passé que j'avais vécu, je n'y arrivais juste plus. Mon courage s'était envolé comme mon sourire l'avait fait.

J'arrivai dans l'enceinte du lycée et je cherchai directement l'accueil après avoir vue ma classe pour pouvoir me repérer à l'intérieur. Je la trouvai assez facilement car il y avait inscrit en lettres capitale juste au dessus « ACCUEIL » alors je toquai et attendait une réponse positive pour rentrer.

Je leur demandais où se trouvait la salle 1115 et il me regardèrent de haut en bas, comme un jugement. Une jeune femme s'approcha de moi et me demanda mon nom et je lui donnais sans rien dire. Elle compris alors que j'étais nouveau et elle demanda à son collègue de gérer l'accueil pendant son absence.

Elle me sourit et me demanda de la suivre, ce que je fis alors sans attendre. Plus vite en classe, plus vite oublier. Je ne voulais pas faire d'entrée fracassante mais juste me faire oublier dans la foule.

Arrivé à la salle, elle me dit que si jamais il y avait un souci je pouvais toujours venir la trouver à l'accueil. Je lui sourit faussement avant de la remercier pour sa gentillesse.

Les gens m'avaient tellement poussé à bout que même sourire je ne savait plus faire, alors qu'enfant, je le faisait tout le temps et il ne se passait même pas un jour sans que je ne montre mes dents.

J'entrais dans la salle et vis qu'elle était presque vide. Légèrement content, j'allai m'installer à une table reculée pour me fondre dans la masse. Je posai mes affaires et sortis une feuille et un stylo pour prendre note, cela suffisait amplement.

La salle se remplit petit à petit et je ne connaissais bien aucune tête. Le prof arriva à son tour et fit l'appel de début d'année avant de commencer son petit récit de présentation comme professeur principal.

La journée n'avait pas encore commencé que la solitude me rongeait déjà et mes bras me démangeaient encore plus avec tout le stresse accumulé depuis toujours.

Dreamy Encounter •Woosan•Where stories live. Discover now