Léandre le roi des vampires [ TERMINEE ]

Chapitre 20

     _ta maman est morte maintenant...tu es tranquille, c'était une femme mauvaise...

_même...on ne dit pas du mal des morts, c'est Ronan qui me l'a dit ! – il regarda Ronan et ce dernier répliqua ;

_oui...j'aurais pas dû lui enseigner la religion... - Mozart soupira, ne voulant pas repenser à la période où il avait eu la mauvaise idée selon lui de vouloir devenir moine. Gaston sourit car il avait très bien compris les pensées de Mozart, les vampires étaient tous télépathes. Leur télépathie fonctionne un peu de la même manière que Internet. C'est un réseaux qui est relié a plusieurs vampires primordiaux qui stockent et restituent les pensées aux autres vampires, ainsi, ils peuvent parler de manière privée en bloquant leurs pensées et en les dirigeant qu'a une seule personne ou parler publiquement sans bloquer leur pensées. La télépathie ne comprends pas que la parole par la pensée mais aussi les images et les images animées par le souvenir. Léandre regarda Mozart l'air étonné, effectivement c'était la dernière personne à qui on pouvait penser en parlant de moines. Il trouva cela tellement incongru qu'il se mit à rire. Mozart ne voyait pas en quoi cela pouvait être drôle, il voulait surtout oublier le plus possible son passé. Ronan soupira car c'était tout sauf risible en réalité. Léandre avait encore les cheveux assez courts et lorsqu'il leur tournait le dos, on pouvait voir la marque que les elfes avaient laissé dans son cou lorsqu'il était leur esclave. Ronan remarqua vaguement cela et demanda à Léandre de voir de plus près. Il mit ses lunettes sur son nez afin de voir tout cela bien nettement. Il prit Léandre, examina alors son cou de près et vit la marque qu'il avait sur lui. En voyant le dessin marqué au fer rouge, il comprit instantanément que Léandre avait été exploité par les elfes du château. Ronan fut tout de même choqué de se rendre compte que quand il l'avait vu, Léandre était en fait au service et esclave des personnes royales elfiques. Désormais, Léandre avait à vie la marque Aelius sur sa nuque et de grosses traces de fouets dans le dos qui couvraient maintenant la marque qu'avait laissé son père à son épaule. Il allèrent dans le salon et en passant par le couloir, une servante était sur leur chemin. Mozart la regarda et lui dit bonjour.

_qui êtes-vous ?

_Amarantia, une de vos cousines

_enchanté

_de même – elle lui sourit.     

Léandre la remercia pour l'avoir aidé à accoucher. C'était une jeune femme très douce et gentille. Ainsi, il prit Amarantia dans ses bras. Gaston le trouvait un peu envahissant et demanda à Léandre de la laisser tranquille. Ce dernier se retira d'elle. 

_mais arrête...il l'aime bien, tu peux bien le laisser un peu... -Ronan se trouvait sans cesse et toujours plus exaspéré par ses deux autres frères.

_oui j'avoue...laisse le... - Léandre se trouvait au milieux de ses trois frères et semblait très mal à l'aise de les voir se disputer. Amarantia sourit et constata comment Léandre avait bien grandit. César observait sa petite famille, alla dans le bureau et sortit une photo de son tiroir, la regarda. « C'est la seule chose que je me rappelle de toi Asalia...cette photo...cet enfant... » - il pensait à Léandre en disant cela. César c'était remarié après avoir perdu sa première femme pendant qu'elle accouchait de son seul fils. Après cela, il s'était jeté sur la première femme venue pour tout oublier. C'était une erreur, Elendria était folle. Personne ne soupçonnait cette vérité. Mozart se mit à jouer du piano, Amarantia écoutait tout en continuant de travailler en souriant.