Léandre le roi des vampires [ TERMINEE ]

Chapitre 44

(bien évidemment, c'est peut-être à développer mais voilà, c'est l'idée !!! Bonne lecture ;)  )

                             

                                   Amarantia pleurait sur les genoux de son père. Cela faisait au moins dix ans. Mitri et Camélia avaient bien grandit. Sthorm avait réussi à trouver une solution pour le maintenir en vie. Du futur – disait -il – le mage avait ramené une technologie qui permettait sa survie. Le mage veillait à ce que le patient soit bien soigné et que la machine soit utilisée correctement. Linfiya attendait toujours le réveil de Léandre. Elle allait régulièrement le voir avec les enfants. Amarantia était venue seule cette fois car elle voulait lui parler. Arrivée à sa majorité, elle voulait découvrir le monde. Alors, elle se confiait à lui, en pleurant. Les yeux maintenant aveugles du père clignotaient, ils étaient sur le point de s'ouvrir. Il avait mal...partout... Sthorm avait essayé de reconstruire sa mâchoire pour que ce soit plus simple mais il n'arriva évidement pas à totalement le réparer. Son nez était déformé, ce n'était plus qu'un petit trou. Sa physionomie était devenue celle d'une chauve-souris humanoïde, plus semblable à Nosferatu qu'autre chose. Malgré ces quelques disgrâces, il restait beau, comme autrefois... Amarantia leva la tête au moment où son père avait les yeux grand ouverts. Elle sécha ses larmes, cria pour avertir sa mère. Linfiya, les cheveux clairsemés de cheveux gris – à cause du stress – arriva, toujours aussi jolie qu'auparavant. La reine pleurait de joie, prit Léandre dans ses bras.

_oh...mon amour...tu es vivant...réveillé...je suis si heureuse... - Mitri et Camélia sautillaient dans les jambes de leur mère et d'Amarantia qui grondait. Léandre ne pouvait toujours pas vraiment s'exprimer puisqu'il lui fallait quelques mois de rééducations. Après quoi, il sera remis sur pied. C'était là le diagnostic d'un Ronan complétement débordé par le travail. Mitri et Camélia voulaient voir leur papa. Linfiya les monta sur le lit d'hôpital. Ils étaient posés sur le torse d'un Léandre complétement perdu mais bien vivant. Il souriait, pleurait en même temps.

_papa !!!

_pamamapapaaaa !!! – Mitri agitait ses petits bras et jetait en l'air des petites fleurs blanches. Camélia rigolait, Léandre aussi, il était heureux d'enfin pouvoir faire leur connaissance. Linfiya l'embrassait. Il se laissait faire, rougissait. Il était encore branché de partout. Il fallait attendre Sthorm pour tout régler. Ce dernier apparu. Il avait rendu service afin de faire amende honorable. Il dégagea Léandre de tout le matériel qui l'entourait, le fit disparaître. Le mage se mit à le soigner un peu, il releva Léandre sur le lit.

_il vous faut beaucoup de repos... - Sthorm enturbannait Léandre de bandages sur le visage qu'il avait couvert de crème pour la cicatrisation, cela limitait les dégâts des brûlures. – avec la magie que j'ai utilisé, normalement vous pouvez parler...essayez, pour voir...

_j-je suis si...reconnaissant, heureux de vous avoir tous à mes côtés... - Il essayait de serrer la main de sa femme. C'était le bras qu'ils avaient dû amputer de moitié. – j'aimerais comprendre ce qu'il se passe... ? – un grand silence. Personne ne savait quoi dire ou comment expliquer sans déclencher une de ces réactions excessives... Après quelques minutes, Sthorm se décida à tout lui expliquer, en détails. Léandre ne comprenait pas vraiment tout mais il écouta, pour une fois, attentivement, parfois les larmes aux yeux lui venaient. Etrangement, il pouvait se retenir plus facilement qu'avant. Cette expérience l'avait peut-être fait évoluer dans le bon sens. En tous cas, le roi des vampires essayait de se résoudre à au moins devenir suffisamment fort pour protéger les siens...Bien sûr, sans changer entièrement sa personnalité, mais au moins, faire en sorte d'agir comme un homme. Il se sentait pousser une certaine responsabilité envers ses enfants.

_Amarantia, pourquoi étais tu venue me voir seule ?

_papa...je souhaiterais découvrir le monde...voyager... - Cette annonce déchira le cœur de père qu'il avait, mais, elle était bientôt une adulte. Il sentait en réfléchissant un peu que c'était sûrement stupide de lui refuser cette faveur.

_bien...si tu penses que cela est la bonne chose à faire pour toi, je ne peux pas t'en empêcher...