Chapitre 40

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                                                                                  (BONNE ANNEE !!!!!!!)




_mais, qu'est-ce qu'elle devient la madame ?

_je suppose qu'elle finit avec la Bête, je ne sais pas...

_tu as agis vraiment bêtement à cette époque, faut le dire, t'étais un forceur ! – Mozart continuait de le chahuter tout en ayant son rire espiègle de petit lutin. Gaston était visiblement contrarié mais faisait de même avec lui, c'était vraiment une manière de rigoler entre eux. Amarantia les regarda quelques minutes puis, elle décida de partir discrètement. Quand ils avaient tournés la tête, ils virent que la princesse avait encore disparu. Ils se mirent à la chercher puis, ils atterrirent devant le bureau de Linfiya, ils frappèrent car ils sentait qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur. En effet, il entendait d'étranges bruits de frottements, de meubles qui bougent ainsi que de petit couinements. Avant qu'Amarantia n'ouvre la porte, Mozart la prit dans ses bras et l'emmena faire de l'équitation. Il lui apprit comment se tenir droite et faire accélérer la cadence. Il la tenait bien et la félicitait parce qu'elle se débrouillait bien pour une petite. Il tapota son front en ricanant. Il l'aimait bien sa nièce et était fier d'elle. Il avait hâte d'avoir des enfants avec sa femme Lily, l'elfe responsable de la garde royale. Ils étaient dans la ville et afin de lui faire apprendre à monter un cheval plus facilement, ils allèrent jusque dans les champs aux alentours de la ville. Ici, ils pouvaient vraiment s'amuser, Mozart lui montrait comment il fallait sauter par-dessus une barrière, par exemple et Amarantia reproduisait avec son petit poney qui était remisé dans une grange pour l'abriter. Elle l'avait appelé « Eclair ». Mozart, impressionné l'observait et portait attention à ce qu'elle ne se fasse pas mal. Plus tard, il lui montra toutes les figures qu'il connaissait et lui montrait comment il fallait faire. Amarantia se découvrit fascinée par les chevaux et avait hâte d'enfin pouvoir monter à cheval. Elle se demandait ce que ses parents pouvaient bien faire dans le bureau. Il ne lui semblait pas qu'ils parlaient de politique mais plutôt qu'ils couinaient – elle avait reconnu leur voix – Mozart tentait de lui répondre, mais il bredouillait quelque chose d'incompréhensible et changea de sujet. Elle était un peu déçue, la princesse croyait que Mozart était en mesure de savoir ces choses d'adultes dont il avait parlé. Sa curiosité d'enfant était piquée. Elle résolu donc de questionner son père ce soir.

De leur côté, Léandre et Linfiya se relevèrent et arrêtèrent leur étreintes, tout en espérant qu'ils n'aient pas été entendus. Ronan frappait encore à la porte, Léandre alla vers la porte du bureau, l'ouvrit.

_quoi ?

_je voulais te parler des comptes royaux... - Léandre haussait un sourcil.

_c'est la fin de l'année, bientôt la prochaine, tu dois aussi faire un discours pour ton peuple. – Ronan lui donna une plume et du papier avec de l'encre. – je corrigerais par la suite, bien sûr. Mais, il faut avant que l'on fasse ce qu'on appelle un bilan annuel, la paperasse habituelle en somme.

_heureusement que tu es là pour penser à tout.

_tu me le dis si je t'embête, je peux tout aussi bien démissionner. – Léandre lui agrippa l'épaule et la serra très fort en le regardant dans le blanc des yeux.

_tu n'as pas intérêt d'abandonner le navire, je te l'interdis... - Léandre semblait une nouvelle fois faire une de ses crises d'énervements, Ronan lui signifia qu'il devait se calmer et l'assis de force sur le premier siège qui lui tombait sous la main.

Léandre le roi des vampires  [  TERMINEE  ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant