Léandre le roi des vampires [ TERMINEE ]

Chapitre 35: Sthorm

Ainsi, les mages tiennent leurs pouvoirs des astres ou bien des ombres. La magie blanche se concentre sur les énergies des astres et l'alignement des planètes. La magie la plus noire fait appel aux ombres, une force qui vient de l'énergie des âmes damnées. Cette pratique peut apporter la folie dans le mage qui la fait. L'énergie de la Lune est aussi très prisée. Ainsi, Sthorm naquit dans le continent des mages de Jideon, le roi des mages ainsi d'Emeraude, une esprit-mage. Il est le petit frère de Oni qui devint chasseur de vampires au lieu d'accepter le trône. Pourquoi cela ? parce que tout simplement, Sthorm se considère comme le meilleur sorcier de sa génération. C'est aussi la vérité. Nul autre que lui peut créer des tempêtes d'éclairs aussi violentes que lui sur un coup de colère. Ses yeux bleu et froids étaient petits et minces. Il avait les mêmes cheveux bleu que son père. Son air était suffisant et supérieur. C'est simple, dans son esprit, c'était lui le meilleur et il n'y avait rien à redire à cela. Cela n'en fait pas pour autant quelqu'un de méprisable, loin de là. Il fait tout pour aider tous ceux qu'il croise. Pour cela, il les enlèves et les enfermes le temps qu'ils redeviennent calmes. Cela paraît insensé mais ça marche. Quand ses patients ressortent, ils n'ont plus envie de se suicider ou autre. Sa cellule est spéciale, nul ne peut en sortir tant que le problème de la personne n'est pas réglé. Le château que possède Sthorm est vivant, si on frappe dans un mur, celui-ci se contracte et la pièce rétrécie, quand une vitre se brise, le château tremble de froid. Il faut donc rester attentif à ce qu'il s'y passe. Cet endroit est celui dans lequel n'importe qui peut se savoir en sécurité. La magie du lieu fait qu'il n'y a plus aucun dangers à l'intérieur. Il s'entraînait sur la montagne avec son épée tous les jours. Quand il se décida à rentrer, il fut témoins d'une scène qui l'intrigua. Dans son bureau par lequel on pouvait tout voir, il aperçut la reine des elfes avec la créature la plus détestable pour lui, le roi des vampires. Il eut une expression de dégout ainsi qu'un regard mauvais. Il décida d'un plan. Lorsque Linfiya fut enfin enceinte de Léandre, il apparut dans la chambre de la reine des elfes et l'emporta avec lui. Il la garda jusqu'à ce qu'elle accouche. Entre-temps, Léandre avait demandé de faire revivre son père, ce qu'il fit sans dire le prix que cela coutait. Il réprimait un rire à chaque fois qu'il pensait à ce qu'il avait fait. Le couple une fois rentré présenta l'enfant qui se nommait Amarantia au peuple elfique. Quelques temps plus tard, il apprit avec ravissement que le nouveau-né était mort. Léandre et Linfiya étaient trop fous de chagrin pour voir la machination. Il vit tout ce petit monde s'agiter comme l'on regarde des fourmis s'activer sous la lumière générée par une loupe.

Il secoua César, le père de Léandre.

_réveilles toi ! allez, ouvres les yeux ! – César était encore un peu dans le brouillard et ouvrit difficilement les yeux. Il se releva avec peine et regarda Sthorm droit dans les yeux. Le mage eut un mouvement de recul, par reflexe. Il avait seulement peur des vampires. César sourit et s'assit, dit en se moquant :

_vous avez peur.

_non, je ne vois pas de quoi vous voulez parler ... - il lui tourna le dos tout en faisant la moue et lui tendit une toge. – tenez, mettez- ça ... - Tout en parlant, il voulait se redonner une contenance alors il fit une figure chorégraphique avant de disparaitre dans une poussière magique violette cette fois. César eut un rire retentissant. Il se leva et prit ses habits. Il se regarda dans la glace, soupira. Il était redevenu le vieux grand-père qu'il voyait devant sa glace depuis plus de cent ans. Il se détourna de son reflet et chercha une issue. Il se retrouva en face de Sthorm.

_Monsieur...puis-je sortir ? – César avait le don d'instaurer un respect chez les autres. Il avait une voix calme, grave et assurée. Son autorité n'était pas à débattre. Il avait vraiment gardé sa stature naturelle. Pourtant, Sthorm n'était pas impressionné, les mages avaient érigé un temple à la gloire de leur roi. Ce n'était pas la modestie qui l'étouffait. Il était beaucoup trop fier pour se plier aux volonté d'un vieux débris. Son air hautain et glacial prit de haut César le grand empereur romain. Il leva le menton de mépris et retourna à son travail. Il prenait des notes, faisait des calculs compliqués pour élaborer de nouveaux sorts extraordinaires.