Partie 14

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PDV Clément :

En me réveillant ce matin je découvris sans grande surprise que Jenifer n'était plus au près de moi. Je ne pourrai dire à quel moment durant la nuit elle était parti car je m'étais endormi. J'avais senti la fatigue et l'apaisement me gagner alors que je la tenais dans mes bras, elle m'avait alors dis de m'endormir. J'avais refusé dans un premier temps car je voulais profiter encore un peu d'elle, elle m'avait répondu en m'embrassant sur la joue et en me disant qu'elle resterait auprès de moi jusqu'à ce que je m'endorme. 

Alors ce matin j'étais heureux, je savais qu'un sourire idiot habitait mon visage mais cela m'était égal. Il y avait tout de même de la frustration c'est vrai, mais qu'importe, mon bonheur était plus grand encore. 

En arrivant dans la cuisine je tombai directement sur la brune qui préparait du café. Mon sourire se fit plus grand encore. Elle tourna la tête vers moi avec ce même sourire radieux que je lui connaissais. 

- Bonjour toi, me lançait-elle. 

- Salut, répondais-je en m'approchant subtilement d'elle. 

- Tu as bien dormi ? 

- Oui, c'était comme si un rêve s'était tenu à mes côtés durant mon sommeil, murmurais-je. 

- Clément, ton père n'est pas encore parti, il est juste à côté, me prévenait-elle en chuchotant. 

Je m'arrêtai aussi tôt en souriant de frustration. J'avais prévu d'aller chercher un baiser de sa part mais dû abandonner mon projet à contre coeur. 

- Bon je vois, riais-je doucement. 

- Je vais nous apporter du café, va t'assoir, souriait-elle. 

Je partis dans la salle à manger et découvris mon père installé à table. 

- Salut papa, lançais-je en m'asseyant face à lui. 

- Bonjour fiston, bien dormi ? 

- Oui, je n'avais pas aussi bien dormi depuis une éternité, répondais-je en fixant Jenifer qui arriva avec le café. 

Jenifer me sourit en rougissant avant de s'assoir aux côtés de mon père. C'était dingue c'est comme si elle n'était jamais parti après tout, rien n'avait changé, enfin rien ... 

Nous prenons notre petit-déjeuner dans un faux silence, ne disant que quelques banalités chacun notre tour. La brune et moi jouions de nos regards dès que mon père avait le sien occupé à lire son journal. Je n'attentais qu'une seule chose c'était qu'il s'en aille afin de pouvoir embrasser la femme qui se tenait face à moi. Je tapais presque des doigts sur la table en guise d'impatience et regardais régulièrement l'heure sur mon téléphone. Jenifer remarqua rapidement mon comportement ce qui sembla l'amuser. 

- Bon je vais y aller, finissait par dire mon père en regardant sa montre. J'ai un rendez-vous important aujourd'hui, si jamais tout se passe comme prévu je serai un homme comblé ce soir ! Souhaitez-moi bonne chance ! 

- Bonne chance pa', lançais-je en buvant une gorgée de café. 

- Bonne chance chéri, souriait timidement Jenifer. 

- Ce qui me rendra surtout chanceux c'est ça, souriait mon père en se penchant vers elle pour l'embrasser.

Mon sang ne fit qu'un tour, je serrai mon poing sous la table afin de me contenir. Jenifer me regarda honteusement dès que mon père eut retiré ses lèvres des siennes. Je me forçai donc à sourire afin de ne pas la mettre plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà. 

Jenifer & Clément Remiens : Bravons tous les Interdits - De l'Idylle à l'Amour -Where stories live. Discover now