XXV

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J-454...

Aujourd'hui, je suis allée en ville acheter un cadeau pour l'anniversaire de mon amie Mathilde. Cette expédition citadine se relève être un parcours du combattant. Je n'avais pas pris en compte le fait que je sois le sujet numéro un dans la bouche des français. Je ne peux me déplacer sans être suivie par une horde de photographes comme des toutous qui courent après une balle que l'on aurait lancée. Il ne fait aucun doute que je dois être leur jouet préféré car ils ne me lâchent pas d'une semelle malgré mes vaines tentatives de les fuir et de les perdre par des fausses pistes. Je ne suis donc pas étonnée de les trouver à la sortie de la boutique, prêts à me bombarder de questions et de flashs.

Je prends mon mal en patience. Louis n'est parti à Tahiti que depuis une semaine. Avec le temps, je sais bien que les choses vont se calmer petit à petit. En parlant de ce dernier, nous n'avons pas trop eu le temps de communiquer. Enfin, surtout lui... Il est très occupé et n'a donc pas une seconde de répit. Par conséquent, il n'a pas beaucoup de temps à me consacrer. Toutefois, j'ai eu la joie de recevoir quelques messages de sa part ces jours-ci. Je le sais inquiet de me laisser gérer les paparazzis mais je tente de le rassurer en minimisant la chose. Il a déjà assez de choses à penser, je n'ai pas envie que par ma faute il soit encore plus préoccupé.

J-447...

Installée confortablement dans un fauteuil sur la terrasse, je profite de l'été indien pour jouir des dernières températures douces de septembre. Les rayons de soleil chauffent ma peau déjà bien caramélisée par l'été ensoleillé que nous avons eu. Je sirote mon verre de thé glacé fait maison pour me rafraichir, tout en tournant les pages du roman d'amour que je lis. Je relève la tête, et pendant quelques instants, perds mon regard au loin. Je souffle dépitée...

Mes pensées me ramènent inévitablement à Louis. La romance entre les personnages fictifs de l'histoire me rappellent que Louis est parti depuis deux semaines déjà. Son absence commence à se faire lourdement sentir. C'est que cet idiot finirait presque par me manque !  Je n'arrive pas à croire que je puisse dire cela en parlant de Louis, mais c'est un fait. Je me languis de pouvoir entendre de nouveau sa voix et son rire, de recevoir ses petites attentions et de sentir sa peau douce au contact de la mienne. J'en viens même à regretter de ne plus faire l'objet de ses taquineries...

J-440...

Je suis entrain de faire un tri dans mon dressing afin de donner les habits que je n'ai pas porté depuis un moment lorsque la sonnerie de mon téléphone se met à raisonner dans la pièce. Je peste contre moi devant le bazar que j'ai mis car il y a des piles de vêtements éparpillées partout : entre ceux que je veux garder, ceux que je veux donner, ceux qui sont trop abimés et que je vais devoir jeter, puis ceux sur lesquels j'hésite encore. Je ne retrouve plus mon téléphone !

Telle une hystérique, je retourne toute la pièce pour tenter de retrouver l'objet de toute mes convoitises. Devant le foutoir que j'ai mis, j'en viens même à hurler de nerfs de ne pas réussir à mettre la main sur mon téléphone. Je saute littéralement dessus quand je le trouve sous une pile de sous-vêtements en tout genre. Je souris rien qu'en voyant le prénom qui s'affiche sur l'écran. Malheureusement, c'est le moment que choisit Louis pour mettre fin à l'appel ayant sans doute perdu patience d'attendre que je réponde. Il a surement dû penser que je devais être occupée et il n'a pas souhaité m'importuner d'avantage. Je ne peux m'empêcher de souffler de frustration...

Je crois que je deviens folle ! J'attends ses messages ou ses appels comme une droguée en manque de drogue attendant sa dose journalière. Louis a laissé un vide dans ma vie depuis trois semaines. Son absence se fait de plus en plus ressentir. La vérité c'est qu'il me manque terriblement... Je n'attends plus qu'une chose c'est de recevoir de ses nouvelles. Seulement, ce n'est pas aussi facile. Louis est extrêmement pris ce qui rend difficile le fait de pouvoir réussir à nous joindre. Je sais qu'il essaye de me contacter le plus souvent qu'il peut, même si généralement, je n'ai qu'un message dans la journée ou parfois très tard dans la nuit pour me souhaiter une bonne nuit. Je deviens égoïste car j'en veux toujours davantage ! Je ne me fais pas prier plus longtemps pour le recontacter le plus rapidement possible, ne voulant pas perdre l'opportunité de pouvoir attendre sa voix.

Royal WeddingWhere stories live. Discover now