Epilogue - Partie Deux.

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Les volets n'ont pas été ouverts lorsqu'il se réveille pourtant, Harry sait immédiatement qu'il est tout seul dans le lit en ce matin de décembre. Il est tout seul mais il ne devrait pas l'être. Pas aujourd'hui. Parce qu'aujourd'hui n'est pas un matin comme les autres. C'est le matin de noël. C'est le vingt-quatre décembre. C'est l'anniversaire de Louis aujourd'hui.

Alors lorsqu'il roule dans les couvertures trop froides pour regarder l'heure, il est surpris de voir les aiguilles pointer le chiffre huit. Louis ne se lève jamais avant neuf heures quand il peut dormir.

Seulement avant qu'il n'ait pu se poser de plus amples questions, une délicieuse odeur de thé chaud s'infiltre soudain sous l'ouverture de la porte qui a été soigneusement refermée pour éviter de le réveiller.

Raté. C'est le manque de son corps chaud contre lui qui l'a trahi.

Alors Harry se lève en lançant la couverture sans plus de délicatesse.
Il n'a pas pu le réveiller avec un bisou d'anniversaire et ça le frustre. Parce que normalement, le vingt-quatre décembre, Louis est réveillé par son bisou d'anniversaire. Qu'il pleut, qu'il vente, qu'il neige ou que la chambre soit soudainement envahie par un petit ange qui hurle que c'est noël, Louis est toujours réveillé par un bisou d'anniversaire.

Mais cette année, il est là, dans la cuisine, dos à lui, réveillé et debout ; et il semble même être en train de préparer le petit déjeuner.

Alors Harry se racle la gorge bruyamment et le jeune homme fait volteface.

Il est adossé contre le chambranle de la porte, les bras croisés, et porte son air de je-peux-savoir-ce-que-tu-fabriques-ici sur le visage.
Un léger sourire se peint soudain sur les traits du principal concerné, qui agite sa cuillère de droite à gauche pour lui dire bonjour.

« Coucou. »

Un geste qui fait aussitôt soupirer le bouclé, qui lève les yeux au ciel en abandonnant son côté bougon : il entre dans la pièce rapidement et Louis a tout juste le temps de poser ce qu'il tenait sur le plan de travail derrière lui avant qu'une masse boucle brune ne fonde littéralement sur lui pour attaquer ses lèvres.

_Joyeux anniversaire, murmure alors l'assaillant entre deux baisers. Joyeux anniversaire monsieur Styles.

Mais il est rapidement coupé dans son élan parce que visiblement, la dernière partie ne plait pas au concerné :

_Ey ! On avait dit que comme j'étais le plus vieux, c'est toi qui prenais mon nom !

_Ouais mais c'est sur le papier ça, là, on est entre nous.

_Et je suis toujours le plus vieux.

_C'est vrai que tu as pris une dizaine en plein visage, c'est dur d'avoir –

Mais il n'a pas le temps de finir sa phrase parce qu'il est réduit au silence par un doux baiser violent. La signification en est très simple.

« Si tu veux encore que je te fasse l'amour, tu la fermes sur mon âge. »

Et comme c'est si bien demandé, Harry plie. C'est son anniversaire après tout.
Qu'il soit fait selon sa volonté.

Alors la petite danse se transforme rapidement en ballet endiablé et en deux temps trois mouvements, Louis se retrouve assis sur le plan de travail, les mains du bouclé caressant lentement la peau sous son t-shirt relevé.

_Attends, il murmure alors en rigolant pour se reculer un peu. On ferait mieux de retourner dans la chambre.

_On ferait mieux de ne pas en sortir du tout.

The perfect sky is Torn.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant