Bad Boy Good Lips [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 24

PDV SASHA
Ma tête me faisait atrocement mal mais je réussi quand même à entrouvrir les yeux. Une pièce entièrement noire apparue devant moi. Je pris le temps de m'habituer à la noirceur et distinguai petit à petit un corps à côté de moi. Mes membres me faisaient trop mal pour bouger alors je restai accroupi sur le sol frais sûrement fait de béton. Je fouillai dans ma poche de jeans, à la recherche de mon cellulaire mais mes poches étaient complètement vide. Évidemment... Une forte odeur de pourriture et de renfermé emplie mes narines et une nausée s'empara de moi, me causant un frisson des pieds à la tête. Je failli vider le contenu de mon estomac mais je me retins. Je me rappelai vaguement les événements de la veille et plus le temps passait, plus ma mémoire revenait et je commençai à paniquer en pensant que Théo était peut-être déjà mort à l'heure qu'il est. Soudain, une idée horrible m'effleura l'esprit: Peut-être que Théo était la personne à mes côtés. Elle ne semblait plus bouger et ne faisait aucun bruit, puisque le seul bruit audible était le son de mon souffle irrégulier. Mes membres me permirent enfin de bouger alors je rampai vers l'inconnu étendu à mes côtés. Mes yeux s'habituèrent lentement à la lumière et je pu déceller le contour d'une femme. Merde... C'était la mère de Théo. Mes mains effleurèrent un liquide chaud au sol et je reconnu tout de suite l'odeur et la texture du sang. Était-elle morte? Je la secouai mais elle ne répondit pas alors je glissai le long du mur, une larme s'échappant de mon œil. Un flash apparu dans ma tête et ce fut comme si j'avait été frappée par une révélation. On nous agait enlevées. Au même moment, j'entendis des pas au dessus de nos têtes et le son d'une porte qui s'ouvre me parvint. Une petite ampoule s'alluma et je plissai les yeux tandis qu'un homme à la crinière noire charbon s'avança vers moi, un sourire sadique collé aux lèvres. Malgré mes yeux légèrement embué, je reconnu sans difficulté le père de Théo. Mon premier réflex fut évidemment de profiter de la lumière pour vérifier le poul de Natalia et je constatai qu'elle respirait, mais très faiblement. Quel genre d'homme kidnappe sa femme?

-Bonjour ma belle. Bien dormi? annonça-t-il en ricanant.

-Allez vous faire foutre.

Il éclata d'un rire sonore avant de claquer des doigts pour que deux hommes musclés apparaissent derrière lui en croisant les bras. Bons toutous...

-Les gars occupez-vous d'elle comme vous le voulez mais je ne veux pas qu'elle meure. Faites la simplement souffrir, déclara le père de Théo en tournant les talons avant de nous laisser dans le silence le plus complet.

-Théo ne viendra jamais espèce de connard, hurlais-je comme s'il pouvait m'entendre mais il semblait déjà loin.

Les deux hommes m'empoignèrent par le bras tandis que je criai et me débattais comme une folle. Ils me trainèrent au sol dans une salle à part, éclairée par une petite lampe sur une table en métal au milieu de la pièce. L'un deux me fit un sourire sadique. Je commençe sérieusement à en avoir marre de ces sourires à la con! Le premier homme, le plus grand, saisit mes cheveux entre ses mains et me fit basculer par terre d'une violence telle, que ma tête heurta durement le béton. Je me sentis perdre connaissance mais il n'en avait pas fini avec moi, ils venaient tout juste de commencer. L'autre me souleva de terre et me déposa sur la table en déboutonnant mon jeans.

-Comment pourrions nous passer à côté d'une si belle occasion? Depuis si longtemps nous attendons que le patron nous donne le feu vert, ria-t-il en passant sa langue dégeulasse sur ses lèvres.

Je me débatai autant que je le pouvais mais mes forces commençaient à s'épuiser. Lorsque l'homme commença à descendre son pantalon à son tour, je sentie les larmes qui coulaient à flot sur mes joues.

-Ne pleure pas ma belle. Ça va te faire du bien je te promet.

-Va te faire foutre espèce de connard. Allez tous vous faire foutre! hurlais-je entre deux sanglots.