Bad Boy Good Lips [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 34

Il embrassa mon front et esquissa un sourire craquant en s'éloignant vers sa classe. Je me dirigeai alors moi aussi vers ma classe lorsqu'une main se posa une nouvelle fois sur mon épaule.

-Théo??

-Non ma belle. Ce n'est pas Théo. Surprise!
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-Clav? Qu'est-ce que tu fais ici?

Il était aussi grand que dans mon souvenir et de nombreux points des suturres ornaient ses sourcils et sa joue. Il avait l'air plus qu'amoché!

-Je viens rendre visite à ton petit ami.

-Fiancé, le coupais-je d'une voix tranchante.

Je ne savais pas du tout pourquoi j'avais tenu à préciser que Théo et moi allions nous marier mais la lueur de vengeance dans les yeux de Clav m'avait en quelque sorte poussé à préciser que je soutiendrai Théo toute ma vie et que je serai à ses côtés, peu importe les événements.

-Oh que c'est mignon! Mais sincèrement, j'en ai rien à foutre, déclara-t-il en riant.

Je déglutis bruyamment lorsqu'il fit un pas vers moi, de sorte à ce que je doives lever la tête pour croiser son regard à faire froid dans le dos.

-Pourquoi veux-tu voir Théo?

-Seulement pour lui péter la gueule.

Je retins mon souffle. J'avais raison, il voulait se venger de Théo pour l'avoir expédier à l'hôpital. Je ne me sentis soudain pas en sécurité avec Clav, ce qui n'étais déjà pas le cas à notre première rencontre. Celui-ci avança encore d'un pas vers moi tandis que je reculai sans vraiment m'en rendre compte.

-Tu es seul maintenant Clav. Tout est fini avec les Rattles.

Il éclata d'un rire sonore en continuant de s'avancer. Je posai ma main sur son torse, signe qu'il ne devait plus bouger. Je manquais cruellement d'assurance et c'est ce qui donnait le dessus à Clav. Il se servait de ma peur pour prendre le dessus sur moi, et comme une conne, je lui laissais ce plaisir.

-N'avance plus , tranchais-je.

-Nous sommes beaucoup plus que tu ne pourrais l'imaginer ma jolie. Vous avez peut-être gagné une bataille, mais vous n'avez pas gagné la guerre.

Il me lança un clin d'oeil avant de s'éloigner dans le sens opposé du mien. J'avais du mal à croire tout ce qui venait de se passer. Je devais en parler à Théo, absolument. Tout ce que m'avais dit Clav était porteur d'un message et j'en étais sûre: Les Rattles existaient toujours, tapis quelque part dans l'ombre.
J'entrai en classe en excusant mon retard avec une excuse bidon et j'aperçu Rudy, Thomas, Philippe, Soran et Patrick dans le fond de la classe, entourés de plusieurs poufiasses. Je roulai des yeux et choisi la seule place libre à côté d'eux.

-Oh non les filles, on va être infectées de loositude, s'exclama l'une d'elle en bouchant son nez.

-C'est déjà mieux que le sida, répliquais-je du tac au tac.

Les garçons éclatèrent de rire tandis que la fille me fusillai du regard.

-Venez les gars, nous on change de place.

-Si tu veux bien nous excuser, notre choix est déjà fait, annonça Rudy en me lançant un clin d'oeil que je lui rendit.

Les filles, offusquées nous regardaient avec dégoût, tout en changeant de bureau. Bien fait pour elles.

-Est-ce que je vous dérange là-bas derrière? s'offusqua le professeur en nous faisant signe.

-Un peu ouais, rétorqua Thomas en baillant.